COMMUNIQUE DE PRESSE DU 31/12/2004 (FPP): violations des libertés individuelles et collectives
Pour la nième fois, la Direction de campagne du FPP-France vient porter à la connaissance de la communauté nationale et internationale des faits constitutifs de violations des libertés individuelles et collectives, commis encore une fois, par le Général François BOZIZE, à lencontre des militantes et militants du FPP et plus largement, du peuple centrafricain :
Le Général BOZIZE se livre à un autre jeu, celui dempêcher le FPP de faire campagne, convaincu de ses carences à parler le langage de la démocratie et à laisser tomber les armes.
Cest ainsi que le samedi 18/12/2004, la garde prétorienne de BOZIZE a tenté dinterdire le congrès du FPP (Front Patriotique pour le Progrès du Pr ABEL GOUMBA) qui était prévu dans lamphithéâtre du Ministère des Affaires Etrangères à Bangui ; une réservation de la dite salle ayant été faite de longues dates pour loccupation de létablissement.
En voyant une affluence massive des militantes et militants du FPP quil croyait avoir acheté avec largent du contribuable et des diamants écoulés sur des marchés parallèles (DUSSELDORF), le Général BOZIZE, par sa garde prétorienne, tenta dintimider les militants du FPP en leur interdisant lentrée de la salle pour y tenir le Congrès. Il sen est fallu de peu pour quune émeute éclate en pleine période électorale.
Face aux manifestations de mécontentement des congressistes, la garde prétorienne était obligée de laisser le FPP tenir son congrès, malgré la volonté malveillante de BOZIZE.
Cependant, lancien aide de camp de BOKASSA a un autre tour dans sa besace, cest à dire prendre le devant afin dempêcher un vote massif en faveur du FPP sexprimer par les urnes.
Pour arriver à ses fins, le dictateur procède, sans raison valable, à :
tout ceci dans l'optique d'empêcher l'expression populaire des électrices et électeurs des circonscriptions qui lui sont défavorable
En outre pour clore son dispositif de fraude il fait invalider les candidatures de certains leaders de partis politiques, pour des motifs fallacieux, par le même MARCEL NGUEREMANGOU MALONGA, Président de la Cour constitutionnelle.
Ces invalidations (scrutin de la OUAKA, du 4è arrondissement de Bangui et de certaines candidatures) préfigurent de la volonté dorganisation de fraudes massives, au profit de lancien aide de camp de BOKASSA et Chef dEtat major de PATASSE.
Le FPP-France exprime son inquiétude grandissante quant à la poursuite de laction de normalisation des institutions politiques et, au-delà, à la restauration de la paix et de la sécurité en République Centrafricaine. Car, ces actes de violation des droits collectifs commis par BOZIZE semblant être planifiés et dirigés contre des groupes politiques( ou de population) bien ciblés, nont quun but : empêcher ceux ci de sexprimer, voire peut être les faire taire définitivement. Ce qui nous rappelle étrangement le processus qui a plongé la Centrafrique, il y a peu, dans linnommable, au moment où BOZIZE était le Chef dEtat major du sanguinaire PATASSE.
Pour sauver le processus électoral et le peuple centrafricain, le FPP-France exige:
Mieux, pour éviter à toute lAfrique centrale une guerre qui déstabilisera toute la sous région, le FPP France EXIGE LE RETRAIT DE FRANCOIS BOZIZE DE LA COURSE A LA MAGISTRATURE SUPREME , CONFORMEMENT AUX ENGAGEMENTS CONTRACTES AU SEIN DE LA COORDINATION DES PATRIOTES CENTRAFRICAINS (CPC) ET REITERES SUR LES ONDES DE LA RADIO AFRICA N° 1 A LIBREVILLE (GABON), durant lété 2003.
POUR LE FPP France
FRANCIS KPIGNET JULIEN LAVODRAMA
0609042659 kapanza@caramail.com julien.lavodrama@wanadoo.fr
Actualité Centrafrique de sangonet - spéciale élections 2005