DECLARATION  DE  CANDIDATURE  DE  JEAN-JACQUES  DEMAFOUTH

 

 

 

Moi Jean-Jacques DEMAFOUTH,

j’ai décidé d’être candidat à l’élection présidentielle

de mon Pays en  janvier 2005.

 

 

Je réponds ainsi aux nombreux appels émanant du Pays notamment de militaires, de militants du MLPC, de fonctionnaires, de jeunes, de femmes et d’hommes qui m’ont demandé d’être candidat et d’incarner un nouvel espoir pour la République Centrafricaine.

Mon parcours personnel, les valeurs auxquelles je suis profondément attaché me qualifient  pleinement pour exercer la Magistrature Suprême de mon Pays.

J’ai assumé avec succès de Hautes fonctions qui m’ont permis d’acquérir une expérience dans la gestion des affaires de l’Etat, notamment, en tant que Ministre de la Défense Nationale dans contexte difficile et à une époque troublée.

Mon attachement aux principes de légalité démocratique et d’unité nationale a été reconnu par l’ensemble de mes concitoyens notamment lors des événements politico-militaires qu’a traversé notre Pays.

 

 

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Elu, mon  premier objectif  sera le rétablissement de la sécurité et de la libre circulation des biens et des personnes, condition indispensable à la reprise et au développement des activités économiques en RCA, et à l’amélioration des conditions de vie des populations. C’est ainsi qu’il  faut redonner à l’Armée Centrafricaine sa crédibilité, sa dignité et les moyens d’assurer sa mission.

Notre armée Nationale doit être pluriethnique, apolitique et républicaine. Sa chaîne  de commandement doit être claire et respectée. La notion de fraternité et de camaraderie doit être rétablie. L’armée doit participer aux programmes de développement qui sera arrêté par le Gouvernement. L’engagement de la  France dans l’action de partenariat avec la RCA dans le domaine militaire devra être maintenu et intensifié. La communauté internationale sera sollicitée pour la réorganisation et la formation  de notre police.

 

 

Mon  deuxième objectif sera de remettre en marche l’appareil de l’Etat et de restaurer son autorité. L’Etat a le devoir de remplir ses engagements envers ses fonctionnaires, notamment de régulièrement payer leurs salaires et leur donner les moyens de remplir leurs fonctions.

 

 

Enfin, je mettrai la République Centrafricaine sur la voie du développement durable en plaçant au cœur de mon programme, la jeunesse centrafricaine, qui doit retrouver espoir et confiance en l’avenir.

A cet effet, je voudrais offrir aux jeunes centrafricains au chômage, aux diplômés sans emplois, aux recalés du système scolaire qui n’ont pas reçu de formation professionnelle, filles et garçons, un programme spécial de formation et d’insertion professionnelle. Ils seront  prioritairement pris en charge dans un programme spécial  d’insertion et de développement. Ils bénéficieront d’une formation professionnelle en vue de leur insertion dans la vie active.

 

Nulle ne peut prétendre amorcer le développement d’un pays en négligeant ou en sous-estimant 51% de la population ; c’est tous ensembles Femmes et Hommes unis et travaillant de concert que nous redresserons le Centrafrique. C’est pourquoi le programme de promotion de la scolarisation des filles et  d’alphabétisation sera  renforcé afin d’obtenir dans un délai raisonnable un pourcentage élevé de femmes dans la vie active de notre pays. Par ailleurs, les femmes commerçantes seront soutenues par un programme spécifiques de financement de micro-projets.

          L’accent sera mis, en matière de santé, sur les programmes de prévention, d’hygiène et de santé publique. Les infrastructures publiques de santé seront réorganisées et équipées sur l’ensemble du territoire pour permettre un meilleur accès aux soins.

 

 

 

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J’appelle tous les Centrafricains, les hommes et les femmes, les militaires et les civils, les fonctionnaires et les travailleurs du secteur privé, les chômeurs, les jeunes et leurs aînés à voter pour moi et ensemble nous reconstruirons notre pays pour lui redonner enfin un espoir.

 

 

 

 

VIVE  LA  REPUBLIQUE  CENTRAFRICAINE !

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