COMMUNIQUE DE PRESSE

TERRORISME POLITICO-MILITAIRE DANS LES PROVINCES

Exemple de la ville de Bossémbélé.

Le mardi 08 Février 2005, le Président du Parti de l’Unité Nationale (PUN), Monsieur Jean-Paul NGOUPANDE, candidat à l’élection présidentielle de 2005 a effectué une visite au candidat du PUN ainsi qu’aux militants de Bossémbélé.

Les cadres et militants de cette localité ont assisté ce jour-là à une scène digne de l’époque du parti unique des années soixante-dix.

D’abord le Commandant de Brigade de la ville de Bossémbélé s’est farouchement opposé au déploiement des banderoles du parti alors que les cadres venant de Bangui avaient compté environ 10 banderoles KNK depuis Bégoua jusqu’à Bouboui (PK 45). Il a également empêché l’utilisation du mégaphone par les mobilisateurs.

Les Forces de l’Ordre du croisement Bossémbélé, proche de la Station TOTAL se sont également opposés à la deuxième entrée de la Secrétaire Générale Léa KOYASSOUM-DOUMTA dans la ville de Bossémbélé alors qu’elle voulait ramener les militants qui ont pris leur courage pour assister à la réunion. Des menaces du genre " Ces gens de NGOUPANDE vont voir de quel bois nous nous chauffons " ont été proférées à leur endroit.

Nous tenons à protester énergiquement contre cette manœuvre d’intimidation et exprimer notre inquiétude quant à la sécurité et la liberté d’aller et venir de nos militants et surtout de notre candidat de Bossémbélé.

Notons également que le candidat du FODEM de Bossémbélé était en interrogatoire lors de notre passage. Sa banderole a été confisquée par le Commandant de Brigade de la Gendarmerie.

Ces menaces confirmeraient-elles les rumeurs selon lesquels NGOUPANDE, MASSI, DOUMTA et quelques autres personnalités seraient la cible de certains militaires ?

Fait à Bangui, le 09 Février 2005

La secrétaire Générale

Léa KOYASSOUM-DOUMTA