Union des Forces Vives des Centrafricaine en France (UFVCF).
Le 18 janvier 2005.

COMMUNIQUE DE PRESSE N°2 - RAPPEL DES PRINCIPES DEMOCRATIQUES

Réponse au Président du PNCN, au Porte Parole de la Présidence, au Président BOZIZE

Au cours de la semaine écoulée, Messieurs Cyriaque GOUNDA (PNCN) , Alain Georges NGATOUA (Présidence) et François BOZIZE (Président de transition)ont multipliés les menaces et intimidations à l’encontre des Partis Politiques réunis dans l’Union des Forces Vives de la Nation Centrafricaine pour réclamer le départ des membres de la Cour Constitutionnelle qui ont adopté la décision anti-démocratique du 30 décembre 2004.

Au départ il ne s’agissait que de demander l’arbitrage du Président de Transition François BOZIZE. Mais suite à sa décision partisane, la situation politique de la République Centrafricaine prend une tournure gravissime du fait de son entêtement et de celui de ses acolytes à éliminer d’autres candidats et à opérer un « hold-up électoral » avec la complicité de la Convergence « KWA NA KWA ».

Les partis politiques et personnalités indépendants membres du front Uni tiennent par le présent communiqué à réaffirmer leur attachement aux principes démocratiques, aux vertus du consensus, du dialogue sans exclusive qui ont toujours guidé le génie national dans les moments difficiles de notre histoire.

En s’unissant dans ce Front Uni, toutes les forces vives de la nation ont pour la première fois voulu rassurer le peuple Centrafricain face à la dérive dictatoriale du Général BOZIZE. En optant pour une stratégie de repli sur soi, BOZIZE s’enferme dans une logique dictatoriale et de fait s’oppose à l’aspiration de la plus grande majorité des Centrafricains : celle d’instaurer un régime libre et démocratique dans la paix et la sérénité.

Le front rappelle avec force que la légitimité consensuelle fondement de la transition issue du 15 mars 2003 n’est plus reconnue  en la personne du Général BOZIZE qui à court d’arguments, se livrent , au jour le jour, à des faux débats indignes des valeurs républicaines.

Le Front précise au Général BOZIZE, à la convergence Kwa NA Kwa et autre fossoyeurs de la république que sa création constitue un tournant politique majeur et est la preuve d’un formidable engagement des démocrates soucieux de préserver ce qui est commun à tous les Centrafricains : l’Unité Nationale, la Paix et la Démocratie.

BOZIZE en choisissant volontairement l’invalidation scandaleuse de plusieurs candidats par le truchement de la Cour Constitutionnelle de Transition composée, pour la majorité, de compatriotes peu recommandables, a clairement pris l’initiative d’une rupture unilatérale. C’est la fin de la gestion consensuelle de la transition qui était pourtant à la base fondamentale du Contrat Politique issu du 15 mars 2003.

L’Union des Forces Vives des Centrafricains en France, forte de sa légitimité politique et populaire, réitère et maintien ses principales revendications contenues dans sa déclaration commune du 08 janvier 2005 et considère que :
*        le « tout nouveau » Général d’Armée François BOZIZE est la cause première de la crise actuelle.
*        sa candidature est un « casus belli » à sa propre déclaration d’avril 2003 (Libreville)
*        son abjecte rejet du consensus et son refus du dialogue démocratique pourtant indispensable à une sortie honorable de la crise actuelle.

Le front engage un dialogue sincère et véritable pour un compromis démocratique et républicain pour l’instauration immédiate d’un régime démocratique sans exclusive.

Ensemble Nous Vaincrons !

Fait à Paris, le 12 janvier 2005,
Pour l’Union des Forces Vives en France,

Ont signé : FODEM, MLPC, RDC, FPP, PUN, ADP

Actualité Centrafrique - sangonet spéciale élections 2005