LA VERITE SUR LHISTOIRE DE L INSECURITE EN CENTRAFRIQUE, UNE PISTE DE REFLEXION POLITQUE
POUR UNE PROPAGANDE ELECTORALE ECLAIREE CONTRE CE MAL TOTAL
" LETAT DES LIEUX DEPUIS LE 15 MARS 2005"
UNE ERREUR MANIFESTE DAIGUILLAGE
"Si le Militaire en activité est un citoyen à part entière, il est et reste un citoyen entièrement à part "
LElection Présidentielle est un exercice hautement démocratique pour le choix dun Candidat, indéfectiblement convaincu des valeurs démocratiques. Or, depuis quelques mois, un certain nombre de Compatriotes, semploient assidûment, sous le coup dune " auto illumination historique " dorienter le choix des électrices et des électeurs de janvier 2005 sur un Candidat de Culture et de formation professionnelle et technique qui en font a priori, un Compétiteur très peu suspect de convictions et des préoccupations démocratiques, dont la lutte TOTALE ,OUVERTE ET ACHARNEE contre linsécurité et contre toutes formes de précarité, ces conditions de recevabilité non négociables. Il sagit en loccurrence dun Candidat, Militaire EN ACTIVITE, lactuel Chef de lEtat, le Général François BOZIZE.
Fidèles à leur raisonnement qui visiblement participe dun violent paradoxe, ces passéistes, " professionnels des propagandes mensongères " sessayent au jeux de la Boule de cristal pour persuader les villes et les campagnes
Si, daventure, les électrices et les électeurs disqualifiaient radicalement, en Janvier 2005 le Pouvoir militaire en poste depuis le 15 mars 2003, au profit dun Pouvoir sous le contrôle DE PRINCIPE, ET DONC TRES ATTENDU, de la classe politique et de la société civile
. Car pour ces prophètes qui sauto suggestionnent à la vérité, jamais au grand jamais, dans les circonstances actuelles du haut degré de dépérissement de lEtat, de prolifération organisée des armes à feu, de complicité active de nombreux services officiels, une telle posture de rupture avec le système militaire (celui de BOZIZE) ne pourrait pas se solder par la restauration durable dun climat politique plus serein, plus mobilisateur des énergies, plus attractif des investissements.
Il va sans dire, que ces Femmes et ces Hommes prosélytes qui, disons-nous, sentraînent opiniâtrement à jouer la Madame Soleil auraient du faire léconomie de leur démarche qui participe manifestement dune vaste manuvre descroquerie politique, si, pour espérer renverser la vapeur au profit de leur Candidat, ils avaient pris soin de dresser létat des lieux depuis le 15 MARS 2003. En effet, tout le monde à Bangui comme en Province a, aujourdhui, une claire conscience de léchec de la mission sécuritaire du Pouvoir militaire, une mission organisée et dirigée de bout en bout par lactuel Chef de lEtat, un Professionnel de très haut niveau de qualification à savoir : lofficier le plus gradé de lArmée Nationale, diplômé de lEcole de guerre, ancien chef dEtat Major de lArmée Nationale, bénéficière, plus que quiconque des présomptions fortes dune très bonne connaissance des valeurs et des capacités des hommes sous son commandement, donné comme le plus rodé, es qualité, aux stratégies et tactiques des combats des rues, des quartiers, des campagnes.
Si donc aujourdhui, linsécurité perdure malgré prés de deux ans de campagne militaire, sous un tel Homme aussi nanti militairement, un homme qui de surcroît, a eu les coudées franches grâce à lActe Constitutionnel de Mars 2003 et suprêmement, grâce au soutien massif exprimé par lensemble des classes sociales dans le même mois, ce signe très évident daune caution populaire, qui valait son pesant dor face, notamment à lexclusivisme déroutant des Accords dAlger;
Si encore, aujourdhui, chaque femme et chaque homme de Bangui et de la Province, électrice et électeur sest mis à douter crânement de la volonté politique de ce Militaire aussi gradé, déradiquer les braquages récurrents, perpétrés à la face du grand public, par les Libérateurs dont il était présumé (là encore) assuré de leur fidélité et de leur soumission très militaire : " Exécute dabord, tu texpliquera après " ;
On demeure surpris de la naïveté de cette espèce de demeurés politiques, en voie de disparition, qui refusent de savoir et de retenir une fois pour toute :
" Quon peut tromper une partie du Peuple tout le temps, mais on ne peut pas tromper tout le Peuple tout le temps ".
Surtout quand, instruit depuis, par lEcole de lhistoire politique de son Pays, et par son vécu quotidien, tout le peuple a désormais les yeux pour regarder, les oreilles pour entendre, le bon sens pour réaliser et comprendre ce qui lui arrive et ce qu on lui fait subir. Personne en effet, na plus aujourdhui le monopole du discernement utile et vital pour prétendre jouer " léclaireur " ou le " devin "
Trois questions demeurent tout de même sans réponse.
1°) Comment dune part, est- il possible quun Chef de lEtat, le plus gradé de lArmée Nationale, disposant déléments qualifiés et de nombreux supplétifs à ses ordres, fortement appuyé par un impressionnant contingent des Forces de la CEMAC nait pas pu effacer radicalement " en un temps deux mouvements ", des poches de résistance danciens compagnons darmes qui se sont abîmés dans une dangereuse association de malfaiteurs écumant allègrement les villes et campagnes?
2°) Comment dautre part, peut-il se trouver dans ce Centrafrique fatigué par les crimes crapuleux, des femmes et des hommes qui aient le front dorganiser des campagnes pour obtenir que ce même Chef de lEtat qui est devenu Chef de lEtat, RIEN quà cause de sa qualité de militaire en activité, reprenne du service, lui qui a failli dans le secteur quil est sensé maîtriser le mieux, par sa culture et sa formation appropriées : le secteur de la répression des délinquants(braqueurs , coupeurs de route) et de la protection des personnes et des biens?
3°) Comment enfin peut-il se trouver des Centrafricaines et des Centrafricains qui se donnent, " à corps perdu ", dans un exercice risqué de métaphysique au point de penser et de conclure sentencieusement, que lélection aux suffrages universels dun tel Chef Militaire comme Président de la République opérerait sa transfiguration miraculeuse en Chef de guerre efficace, tombeur des pires bandits, restaurateur de la paix et de la sécurité éternelles ? Allons !!! Fini les contes de fée. !!!
Toutes ces interrogations qui ne risquent pas davoir de réponses édifiantes invitent raisonnablement chacun à se faire sa religion à travers ce quil sait et ce quil vit sous le Militaire accepté consensuellement, comme Chef de lEtat pour une mission ponctuelle de nettoyage du Pays.
Or, en terme de bilan de ces opérations de nettoyage, il ne fait aucun doute pour chacun, que ce Militaire, Chef de lEtat à bel et bien été recalé, sans offre de redoublement qui puisse fournir un soupçon de prétexte au viol des foules que ses zélateurs organisent en créant dans le grand public, une psychose des vagues déferlantes de crimes de sang sur toute létendue du Territoire si, en janvier 2005 le Militaire en activité, en loccurrence lactuel Chef dEtat était éconduit par les électrices et les électeurs, juges en dernier ressort de ses résultats.
Le plus curieux dans cette prédiction macabre de lApocalypse, ces " Madame Soleil " ne disent pas au Grand Public QUEL DEMON SERAIT DERRIERE UN TEL SCENARIO CATASTROPHE, OUVERTEMENT EN REBELLION CONTRE " LA VOIX DU PEUPLE QUI EST LA VOIX DE DIEU " ?
Au bout du compte, et tout bien réfléchi, il apparaît que la vraie et seule solution de linsécurité est dabord et avant tout, dans une approche intégrative de ce phénomène pour savoir et conclure quelle nest en définitive rien dautre quun phénomène de société au même titre que le chômage, même si, pour les populations aujourdhui déboussolées, la perception de linsécurité est le problème social numéro 1, presque devant le chômage. Mieux vaut souffrir que mourir en effet !
Linsécurité ainsi cernée et classée comme LE FAIT SOCIAL à résoudre en priorité, il sagit dy apporter des réponses fondamentalement politiques QUE NI LARMEE NI LE PLUS GRADE DE LARMEE NEST APTE A DELIVRER, et cela, tout simplement parce que lArmée et le plus Gradé de lArmée sont radicalement desservis par la formation professionnelle et la culture quils ont reçues et qui les brident et les tiennent à distance du champ politique, juste pour leur garantir cette neutralité, cette rapidité, cette spontanéité et cette disponibilité quexige la défense de la République et de ses institutions démocratiques, sur lordre légal de lAutorité légitime.
En revanche, ces réponses à linsécurité sont possibles dans lexploitation rationnelle de la Force Militaire, de la Police et de la Gendarmerie, ces instruments ESSENSIELLEMENT AUX ORDRES, appelés à être mis en mouvement selon le degré de gravité de linsécurité et radicalement interdits PAR PRINCIPE de toute prétention à une quelconque autonomie de réflexion, a fortiori à une quelconque autonomie daction, relativement à la QUESTION POLITIQUE, un domaine strictement réservé.
Ainsi définie comme un simple OUTIL, à la disposition de " son " Utilisateur Exclusif qui est le Pouvoir Politique, (la Première Puissance dans un Pays), lArmée (qui, elle, nest jamais que la Deuxième Puissance dans un Pays et qui se trouve au centre de ce débat), ne peut donc pas se dédoubler pour être à la fois, " outil et utilisatrice de loutil ", sans risque évident de subjectivisme pouvant conduire droit à des dérapages irréparables, pour confusion fatale, du rôle de donneur dordre et dexécutant, de juge et partie, de victime et dauteur . De fait, un tel risque de dérapage est plus que probable, notamment sur une question aussi sensible que linsécurité, qui peut être directement imputable aux militaires (cas Centrafricain) prêts à jouer de la gâchette, sous la CAGOULE du JUSTICIER, REDRESSEUR DES TORDS DES POLITIQUES, quand lapolitisme des Militaires ne sappréhende pas et ne se traduit pas rigoureusement en terme dexclusion de la Sphère Politique, cette catégorie de citoyens entièrement à part.
Le Sénégal qui " ne veut pas tenter le Diable " vit cette expérience de mise à lécart définitive et sans voie de recours, de tous les militaires en activité, ce Pays de vielle expérience démocratique qui, poussant à fond le bouchon de la prudence, interdit aux Militaires en activité de voter et dexercer des fonctions politiques. Lélégance dans le passage de relais entre ABDOU DIOUF et ABDOULAYE WADE tient peut être aussi à ce VERROUILAGE préventif. Qui doute en effet quun groupe dhommes en arme a un rude complexe de Conquérant et de Dominateur ?
II° LA RESPONSABILITE DE L ELITE MILITARO POLITIQUE DANS LA SURVENANCE DE LINSECURITE A MAIN ARMEE
" Lexemple vient den haut. Le poisson pourrit par la tête "
Cest donc une faute colossale de jugement que de prétendre que la réponse à linsécurité peut provenir de lArmée ou dun Militaire, Chef de lEtat manipulant lArmée. Les investigations sur lORIGINE et le POURQUOI de ce phénomène devenu tragique en Centrafrique nous donneront en effet dimparables arguments dappui à cette affirmation à rebours des propagandes mystificatrices officielles, paradoxalement organisées dans le Pays, à travers les très publics médias de lEtat.
A propos des origines et du pourquoi de linsécurité, nous serons à laise pour dire sans détour et sans risque de nous tromper que tout remonte à la DESACRALISATION de lArmée, pour en faire, une pale et vulgaire croûte protectrice, à titre principal, du Chef de lEtat, de son clan, de son ethnie, à titre subsidiaire, de sa région, et à titre infiniment subsidiaire, de la République. Ainsi, à vocation républicaine au départ, lArmée a été réduite en une Armée partisane, une Armée rigoureusement attachée au Chef de lEtat et les siens, une Armée dénaturée. Et tout ce gâchis sest produit simplement parce que les Chefs de lEtat ont, pour le besoin de la cause, ignoré que :
" Si le Militaire en activité est " un citoyen à part entière, il est néanmoins, un citoyen entièrement à part, avec des droits et des obligations spécifiques irréductibles "
En vérité, cette position de rupture par perversion et dévoiement de lArmée, grosse du virus de linsécurité, (ce mal total que deux partis notamment le PDCA et le PNCA, tentent den faire leur cheval de bataille politique), remonte à l ENTREE INTEMPESTIVE ET PAR EFFRACTION, de la " TRADITIONNELLE GRANDE MUETTE " quest, lArmée, sur la TRES RESRVEE SCENE POLITIQUE.
. " LARMÉE du Peuple a pris le Pouvoir, lheure de la fin de la Bourgeoisie a sonné " (Déclaration aussi incongrue que paradoxale de BOKASSA le Général, en1966)
A partir de cet événement, TOUT VA SE DEREGLER, et pour cause. De fait, ce 1er janvier 1966, le dévoiement de lArmée instrumentalisée par BOKASSA (alors Chef dEtat Major de lArmée), pour assurer " sa propre protection " dun prétendu guet apens de IZAMO (Gendarme), présumé de mèche avec DACDO, (alors Président élude la République) ne va pas sarrêter à une simple mise en échec dun projet dattentat. Poussant à la roue en effet, BOKASSA va partir à lassaut du Pouvoir à la tête de lArmée quil aura pris la responsabilité historique dutiliser pour introduire dans le Pays, les germes dune INSECURITE ELITAIRE, CELLE DU SOMMET DE LA HIERARCHIE MILITAIRE, enceinte de l INSECURITE DE MASSE A MAIN ARMEE daujourdhui.
De fait, BOKASSA aura ouvert la brèche pour que sy engouffre avec délectation, le vieux Démon de linstabilité politique dont on sait, sous tous les cieux, quelle est le facteur déclenchant par excellence,
Premièrement, dun type tropicalisé de TERRORISME DETAT contre des ennemis supposés cachés dans tous les coins et les recoins des chambres et des bureaux, sous tous les arbres et au sein de ses proches collaborateurs suspects de révolution de Palais
Deuxièmement, de linsécurité multipolaire de masse, comme une conséquence directe de ce Terrorisme de lEtat qui aura généré ses propres fossoyeurs, allant indistinctement de Résistants Politiques Armés, au grand banditisme des adultes en passant par la délinquance préadolescente et adolescente.
Cette Vision et cette Pratique hérétique dune Armée à léchelle de la Nation, POUR " sa propre sécurité " dune part, et dautre part, cette initiation perverse à une autre forme possible dalternance au Pouvoir dEtat avec une Armée de partisans,créée et formée sur mesure et POUR ses fins propres, vont se faire des Emules, dont notamment le premier, en la personne de KOLINGBA qui a été fait Chef de lEtat par la seule volonté de DACKO, dans un contexte de troubles politico sociales très tendus, imputés doffice au MLPC(Mouvement pour la Libération du Peuple Centrafricain), dirigé par PATASSE, candidat malheureux aux élections présidentielles de 1981, soupçonné à tort ou à raison dentretenir, (par ressentiments du vaincu), une milice avec des complicités au sein des Forces Armées Centrafricaines (FACA).
Léchec dune tentative de coup dEtat en 1982 déclaré ourdi par des militaires, à savoir notamment, Messieurs BOZIZE (actuel Chef de lEtat) et MBAIKOUA (aujourdhui décédé), tous deux de la Région du Grand Nord de PATASSE, va accréditer mécaniquement la thèse pernicieuse dun complot politico militaire et tribalo régionaliste (les Savaniers) et fournir à KOLINGBA, un excellent prétexte à la perversion fondamentale de lArmée POUR se mettre lui aussi à labri des surprises de possibles Revanchards Patassistes.
De fait,
Dune part, conscient : de sa qualité douteuse de Président par ADOUBEMENT, donc non élu démocratiquement, donc éjectable à tout moment, dans lindifférence totale de la Communauté Internationale, très sourcilleuse sur le respect de lorthodoxie des alternances au Pouvoir
Dautre part : convaincu que seule, la croyance très vivace très actuelle et très forte de la " solidarité tribale et régionale " dalors, serait capable de lui offrir une bien meilleure protection que la " solidarité nationale " au stade peu efficace de son éclosion, KOLINGBA LE MILITAIRE FAIT CHEF DETAT POUR SA SEULE QUALITE DE MILITAIRE ET RIEN DAUTRE va entreprendre dorganiser systématiquement " sa " protection contre, disons-nous, un possible " retour à louvrage " de ses malheureux fossoyeurs de 1982 ; surtout que ces derniers étaient à tort ou à raison, convaincus dune réelle complicité avec le MLPC, un parti politique alors ouvertement dominateur et conquérant.
Il le fera sans état dâme, sous linspiration de quelques adages populaires qui valaient leur pesant dor, dans le style " Qui a bu boira " et " On nest jamais trop prudent ".
Naturellement, tout son système militaire dauto défense reposera sur des recrues en masse, issues de sa Région et de sa Tribu, les pépinières naturelles de " ses " Forces naturelles quil va surarmer, et surentraîner, en prévision dune attaque dont il se doute quelle sera mieux montée quen 1982. " Chat échaudé craint leau froide " en effet !
Effectivement, en 12 ans de pouvoir, la tribu et la région de KOLINGBA auront fourni à lArmée régulière (FACA), la plupart de ses meilleurs officiers supérieurs et le gros des hommes de troupes appuyés lourdement par un Corps militaire surarmé et surentraîné (EBA), affecté spécialement à la protection rapprochée du Chef de lEtat, " LE FRERE ".
Cest dans un tel contexte dun ciel politique aussi orageux, aussi chargé délectricité, aussi fortement conditionné par la psychose des complots récidivants à lactif des Patassistes revanchards, que PATASSE, (le complice présumé du coup dEtat manqué de 1982) va succéder à KOLINGBA (le rescapé), en 1993, et devenir constitutionnellement le Chef des Armées. On imagine aisément le degré de peur viscérale de PATASSE à lidée que sa protection en tant quInstitution Démocratique de la République, devra être assurée par une Armée quil sait composée de quelques éléments déjà présents en 1982 et de nouvelles recrues formées très vraisemblablement, selon lorientation voulue par KOLINGBA.
Des cet instant, on est raisonnablement fondé à penser, que, la machine ne pouvait que se ré- emballer par la peur que PATASSE a pu légitimement avoir de la possible sinon probable réaction de peur dun KOLINGBA, le veinard de 1982 qui :
Dune part : naurait pas oublié la fameuse tentative de coup dEtat de 1982, ni la répression énergique quil a fait subir à leurs présumés auteurs, dont PATASSE, qui aura sa maison bombardée et ;
Dautre part, aurait lu, dans sa défaite électorale de 1993 une occasion de représailles pour PATASSE soupçonné de volonté de revanche et ;
Enfin, pourrait se préparer à reprendre le pouvoir par les armes, pour retrouver " sa " paix et " sa " sécurité dantan ; sans compter dautres charmes secrets du Pouvoir dEtat
De fait, outre que Monsieur PATASSE de son coté, na rien oublié de ce quil a subi depuis 1982 et était tétanisé à lidée de ce qui peut lui arriver depuis quil a évincé(1993) KOLIIGBA, (lagressé de 1982) , il va se construire méthodiquement " sa " propre carapace de protection, sous la forme lui aussi, dun Tribalisme anti- tribalisme, dun Régionalisme anti Régionalisme, avec une milice tribalo régionaliste (karako etc.) outre et contre lArmée officielle (FA CA). Cette milice sera entièrement à sa dévotion, hyper armée et destinée à répondre pied à pied aux éventuelles attaques surprises des FACA sur lesquelles PATASSE prétendra navoir aucune maîtrise et aura même planifié leur réduction en une simple force symbolique, privée de dotation en armes et en munitions et alignée sur le rythme irrégulier du règlement des salaires des autres agents de lEtat.
Transportés en 1996, 1997 et 2001, avec les mutineries à répétition et surtout, le coup dEtat manqué revendiqué par KOLINGBA, (lagressé de 1982 évincé du pouvoir en 1993) et les terribles représailles qui ont suivi, sur ordre de PATASSE, (lagresseur présumé de KOLINGBA en 1982) exécuté par BOZIZE (autre agresseur présumé de KOLINGBA en 1982) es qualité de Chef dEtat Major de lArmée, on est effectivement autorisé
* A retenir que PATASSE AVAIT VRAISSEMBLABLEMENT EU DU BON FLAIR, ET AVAIT PU VOIR JUSTE, des son élection, quand il doutait de la loyauté des FACA quil disait façonnées à limage de KOLINGBA et pour KOLINGBA
* A confirmer la thèse avancée et soutenue plus haut, selon laquelle :
" Cest un type de TERRORISME ELITAIRE, MILITARO POLITIQUE : qui a crée et alimenté à son tour, " LINSECURITE DE MASSE "
Quand, la peur réciproque des Chefs dEtat, en fonction ou sortis de leur fonction, les pousse à se suspecter réciproquement de coup dEtat permanent lun contre lautre, et à se pré constituer des armées partisanes.
Et quand, advenu le coup dEtat attendu, ces Chefs dEtat au guet, recourent (dans la répression des responsables davance repérés et ciblés), a " leurs " forces de partisans, en sachant pertinemment :
* que des gens, ni vus ni connus viendront grossir ponctuellement ces forces partisane, (juste le temps des représailles), pour sévanouir dans la nature avec les armes quils ont reçues ;
* que rien ne sera fait pour récupérer ces armes dont personne ne se doute quil en sera fait un mauvais usage contre les paisibles populations, notamment dans un contexte de chômage structurel très aigu, où la débrouillardise prend les pires formes ".
Comment douter des lors, que quiconque voudrait constituer et alimenter un terreau dinsécurité ne sy prendrait pas effectivement autrement ? Puis que, la multiplication des Forces armées, chacune dobédience radicalement opposée, impliquait mécaniquement la multiplication tous azimuts des poudrières et était " en soi ", une source dantagonisme et de rivalité fatals à la paix et à la sécurité. On ne pouvait donc pas sétonner de lexplosion mortelle de linsécurité sous la forme des fameuses trois tristes mutineries coup sur coup de 1996 à 1997, du coup dEtat malheureux de KOLINGBA en 2001, de celui de BOZIZE en Octobre 2002 et du renversement de PATASSE au bout du fusil en mars 2003 par le même BOZIZE. Tout comme on ne pouvait pas sétonner de la montée en force du grand banditisme né inévitablement à la faveur de ces désordres armés qui ont contribué énormément à la dissémination des armes sur toute létendue du Territoire Nationale, pour le plus grand bonheur des braqueurs et autres coupeurs de route, nullement inquiétés par les FACA qui ont hélas, tout perdu aujourdhui de leur force de frappe des premières années de lIndépendance et donnent la triste et regrettable impression dêtre tenues en laisses par le Pouvoir en place.
Pourtant , ce Pouvoir du 15 mars 2003 sest engagé devant Dieu et devant les Hommes à ramener linsécurité dans les limites de lhumainement supportable, à défaut déliminer totalement ce cancer social dont léradication totale apparaît fortement compromise par le fait, à ce qui revient de lopinion publique, du maintien du cordon ombilical entre lactuel Chef de lEtat et ses anciens compagnons darmes devenus depuis, (toujours de notoriété publique), les auteurs patentés et intouchables de linsécurité désormais endémique.
Pour rebondir et être complet sur ce dossier dintérêt hautement national où depuis des mois et des mois, linsécurité fait lobjet des clameurs publics intarissables, il est capital de relever encore et enfin, (actualité politique, devoir dinformation, de formation et de démystification obligeant), que la CREATION, puis le MAINTIEN INEXPLIQUE des forces non conventionnelles dénommées Patriotes et autres Libérateurs, qui sont elles aussi des groupes armés hors la loi, affectées dés le départ, à un travail limité à la tache(renverser PATASSE), ont été et sont deux faits qui ont indubitablement, procédé de la même logique, et pour les mêmes fins et les mêmes conséquences que celles qui ont présidé à la perversion sur fond tribaliste des FACA sous KOLINGBA et à la formation, face aux FACA dit de KOLINGBA, des milices Karakos et autres, sous PATASSE.
Dans les trois cas en effet, MU PAR UNE PEUR RECIPROQUE FONDEE, ALIMENTEE TRES PROBABLEMENT PAR DES RANCUNES TENACES QUE TOUT LE MONDE SUBODORE ET EN SITUE AISEMENT LES SOURCES, chacun des trois Hommes a créé et façonné " son " armée des partisans, souvent avec des instructeurs recrutés sur des bases ethniques dans les FA CA, soit pour réussir les coups dEtat soit, une fois au Pouvoir, pour résister le plus possible aux probables " coup dEtat en retour " celui des vaincus qui ne désespèrent pas de reprendre le Pouvoir quil considèrent comme leur patrimoine privé
Mais laspect diabolique le plus criard de cette démarche cynique est le fait que chacun de ces trois Hommes avait une pleine et parfaite conscience de ce que la multiplication des groupes armés partisans rivaux, dormants ou en activité, entraînerait forcément et nécessairement la multiplication des poudrières, tout comme elle contribuerait puissamment à lintroduction massive et irrégulière des armes à feu et à lamplification maximale de linsécurité, avec des armes aux poings.
Le pire pour la République, cest que, en le faisant, chacun de ces trois Hommes QUI SONT LES ELITES DE LARMEE ET DE LA CLASSE POLITQUE savaient quils NOIRCISSAIENT pour longtemps, limage de marque du légendaire " Métier des Armes " réputé pour la noblesse et la grandeur de sa Mission :
" Protéger la République des Tyrans, pour aider à la promotion de la liberté, de légalité et de la fraternité au sein du Peuple divers et différent ; dans la paix et la prospérité "
Voilà retracé, en raccourci, les très peu glorieuses origines de linsécurité et le pourquoi vicieux de linstallation chronique de ce MAL TOTAL pur produit direct dun " INIMAGINABLE BANDITISME POLITIQUE AU SOMMET DE LETAT ". Cet exercice de restitution des faits était disons-nous, un devoir de mémoire et un acte de responsabilité politique pour contrer pied à pied les indécrottables Pouvoiristes en perte de vitesse, dans le marathon électoral.
Il sagit en loccurrence, de briser net, sans laisser de place à la moindre bavure, les toujours possibles effets de séduction des discours infiniment trompeurs de ces Femmes et ces Hommes qui séchinent fiévreusement à camoufler UN des auteurs directs de ce mal de linsécurité de masse à main armée.
Il sagit encore, de démonter que ces Femmes et ces Hommes peuvent se répandre, à longueur des journées dans de véritables lavages des cerveaux au vitriol, pour tenter de faire perdre aux électrices et aux électeurs, le moindre souvenir des derniers faits de subversion armée, (novembre- octobre 2002 à mars 2003) rien ny fera. Car ces faits sont bel et bien au passif de lactuel Chef de lEtat et font objectivement de lui un co- auteur de linsécurité, malgré la noblesse du mobile officiel de son apport militaire à la victoire sur une dictature qui cachait, à ce quon constate sur le terrain, une autre dictature, dans la pure trajectoire continuité des alternances baveuses.
Et pourtant, la question de la prise et de la conservation du Pouvoir qui a été au centre de ces macabres intrigues politiques sur fond militaire, aurait été réglée et gérée dans la transparence édifiante si ces trois Chefs dEtat qui ont été à lorigine de linsécurité, étaient pétris dune culture politique de bon niveau et convaincus des valeurs démocratiques et républicaines. Ils auraient en effet accédé à un tel degré de respect scrupuleux de la Souveraineté du Peuple pour dompter leur pulsion destructrice et se persuader que tout nest quhérésie, désordre et pure vanité, en dehors dune alternance par les voies des urnes et en dehors dune protection des institutions par une Armée dont ils sont les Chefs Suprêmes, et devraient, en cette qualité,veiller scrupuleusement à ce quelle soit et reste une Armée Nationale, Républicaine et Citoyenne ; une Armée suffisamment forte, excellemment travaillée, bien nourrie, bien habillée, bien encasernée, bien outillée, bien disciplinée et irrévocablement acquise à la responsable théorie de la baïonnette intelligente pour ne pas se laisser égarer par des imposteurs retords et autres faux Justiciers, prétendument,Vengeurs de la veuve et de lorphelin.
Mais, que faire maintenant que le mal est consommé ? Que les armes à feu pullulent dans le Pays par la faute des Chefs de lEtat ? Que les paysans ne peuvent pas aller cultiver leur champ par peur dune mauvaise rencontre fatale, avec un coupeur de route en embuscade ? Que les transporteurs routiers font leurs dernières prières au départ de la maison, pour ne pas être surpris par la mort portée par un braqueur hermétiquement fermé à la négociation du montant de ce quil appelle droits de passage Que le Pays tout entier est acculé à subir la loi de la jungle, la loi des armes ? Que faire ? Que faire ? Que faire quand le Pouvoir en place affiche une certaine lassitude, un certain désarroi à " la limite du laisser faire et du laisser aller "?
Pour risquer une réponse qui participe dune bonne Justice distributive, il est important de prendre de la hauteur sur ce chapitre de linsécurité qui est devenue un véritable serpent de mer, et de reconnaître, sans céder sur lessentiel, que le Chef de lEtat en exercice vit un drame Cornélien insupportable quand il est acculé par les nouvelles quotidiennes de mort dhomme à main armée, et est appelé à opérer, ici et maintenant, un choix douloureux mais responsable entre : " mettre les braqueurs, dont nombreux sont notoirement ses anciens compagnons de la longue marche sur Bangui, et se saborder définitivement, en laissant perdurer linsécurité ".
Car, peut-il effectivement avoir la force morale, la volonté politique et la capacité militaire de simposer à ses propres rebelles, aux déçus de son armée, à toutes ces filles et tous ces garçons qui, au risque de leur vie ont fait de lui ce quil est aujourdhui, en décidant notamment de jeter franchement, les yeux fermés, dans une lutte totale et sans merci, les FACA, ces militaires de carrières qui renâclent à lidée quil existe dans le Pays des supplétifs en divagation qui les narguent jusquaux symboles de lEtat ? Il y a lieu den douter et même de répondre NON. Explication ! Si en prés de deux ans de pouvoir, le Chef de lEtat ne sest pas décidé à frapper fort et joue par principe, à léquilibriste, cest sans doute parce quil sait que " ses " armes et " ses " Armées nont pas de réponse contre une insécurité visiblement nourrie et instrumentalisée " comme monnaie de change " par les oubliés de la victoire commune du 15 Mars 2003. Crachez en lair, votre salive vous retombe sur le front !!!
III " SCIENCE SANS CONSCIENCE NEST QUE RUINE DE LAME "
" Il faut mettre lHomme quil faut à la place quil faut "
Cest ici quapparaît lopportunité, la justesse et lurgence dun débat constructif sur linéluctabilité du transfert des pouvoirs en Janvier 2005, à une autre race de Femmes et dHommes qui ont convaincu le grand public de leur foi aux valeurs démocratiques et républicaines CUMULATIVEMENT ; des Femmes et des Hommes qui reconnaissent doffice le Peuple comme la SOURCE " doù part le Pouvoir et où doit revenir le Pouvoir pour en repartir. Ainsi de suite ". A ce propos, il est hautement important de rappeler , avec linsistance quil faut, que le BON Politique nest pas en effet celui ou celle qui est tout simplement convaincu des valeurs républicaines lui permettant de se réclamer dun Territoire, dune Nation comme espace de compétence politique, mais la Femme ou lHomme qui est AUSSI convaincu des valeurs démocratiques qui font delle ou de lui lami du Peuple (démos), lami de lHUMAIN tout court, c'est-à-dire, lami de lAlpha et lOméga de toutes les aventures politiques.
Cest donc dire et affirmer que, phénomène politique par son origine, linsécurité dont tout le monde a peur naura pas sa solution sortie des cerveaux des Femmes et des Hommes seulement techniquement et professionnellement compétents, fussent-ils des Nobel qui ploient littéralement sous le poids des lourdes connaissances scientifiques en tel ou tel domaine, acquises dans les meilleures Bibliothèques et les meilleures Universités du Monde, si ces Femmes et ces Hommes nen réservent pas la meilleure exploitation, la meilleure destination au profit de lHumanité. Cest pourquoi, linsécurité ne sera vaincue ou réduite à sa plus simple expression, socialement supportable quavec, aux commandes de lEtat, des Femmes et des Hommes de très bon niveau technique et professionnel certes, mais aussi, des Femmes et des Hommes politiquement conscients, (le tout cumulativement).
Ces deux conditions irréductibles sont faciles à vérifier quand, en plus dune formation dexcellent niveau, acquise sur les bancs de lEcole et qui fait de quelquun un spécialiste soit de lArmée, soit du Droit, soit des Mathématiques, soit de la Philosophie, soit de lEconomie etc. , cette personne décide de parfaire sa formation dhomme et de citoyen total, en élargissant son champ de compétence, après avoir considéré quen définitive, le secteur dactivité où elle excelle sur le plan technique et professionnel(lArmée en lespèce) nest quune partie dun tout complexe, un des nombreux maillons dune chaîne de réalités qui ont besoin quon maîtrise les lois et les mécanismes de leur fonctionnement, pour en réussir la transformation de qualité dans lintérêt supérieur de lHomme, de la Nation.. Cet élargissement du champ de compétence au domaine politique est possible soit, dans des structures spécialisées tels des partis politiques ou les association à caractère politique soit sur le tas, par de longues et studieuses expériences de gestion de lEtat comme ministre ou secrétaire dEtat notamment).
Hissée à ce niveau de double compétence, technique et politique, on peut penser raisonnablement en effet que cette personne qui y est parvenue est présumée assez outillée pour se persuader quil nexiste de décision juste et qui rapporte à la société, c'est-à-dire à lHomme et plus généralement au Peuple, que si cette décision résulte dune vision politique globale, cohérente et correcte qui léclaire et loriente. Il sagit bien évidemment de toutes les décisions portant indifféremment sur tous les problèmes de tous les secteurs de lactivité nationale et sur tous les phénomènes de société, dont linsécurité qui nous préoccupe présentement au plus haut point.
Il va sans dire, (mais il vaut mieux le dire), que cette exigence de la double compétence dont le contour est dessiné plus haut, obéit à cette idée centrale quil est impérieux que le Pays soit mis à labri de la race curieuse des Technocrates apolitiques que sont par principe les Militaires en activité et qui prétendraient jouer en cette qualité, les premiers rôles dans les fonctions de lEtat comme Ministres, Secrétaires dEtat, Chef dEtat. En effet, le mélange de ces deux extrémismes (technocrate ET apolitique) est naturellement contre productif en tant que facteur dinstabilité chronique des Gouvernements,convaincus dincompétence politique à résoudre les problèmes de la société dont la solution juste et efficace ne sort jamais que dune approche politique, sur fond des valeurs républicaines et démocratiques et souvent sinon toujours, après des durs affrontements des idées, dabord, entre gens de même gabarit intellectuel, puis élargis à lensemble des forces sociales, pour espérer accéder à la vérité commune.
Laversion contre ces deux extrémismes doit être plus marquée quand il sagit de choisir les candidats aux fonctions de Chef de lEtat, Président de la République qui doit convaincre préalablement le peuple et la nation de " sa " vision politique et rassurer sur ses aptitudes de Guide qui ne ferme pas hermétiquement la porte à la discussion, considérée à tort par lui, comme un exercice attentatoire à son autorité. " Exécute dabord, tu texpliqueras après " !!!
Cest donc dire, quil est absurde de voir plaider des partis politiques pour la Candidature de lactuel Chef dEtat aux élections présidentielles de janvier 2005 en réduisant leurs arguments de campagne aux seules compétences techniques et professionnelles de leur Joker à savoir : ses compétences militaires. Labsurdité de cette attitude apparaît dans toute son évidence
*premièrement quand pour tout le monde, le jugement du Grand Public, (le seul qui compte) a définitivement disqualifié lactuel Chef de Etat, dans la course aux fonctions de maintien de la paix et de la sécurité comme Militaire, Chef de lEtat.
* Deuxièmement, quand ces mêmes partis politiques veulent faire croire aux populations que lactuel militaire, Chef de lEtat viendra plus facilement à bout de linsécurité, une fois élu EN SA QUALITE DE MILITAIRE. Or, lactuel Chef de lEtat aura démissionné dAUTORITE, de lArmée et perdu SUR ORDRE DE LA LOI, sa qualité de Militaire en activité, sil entend prétendre valablement aux fonctions de Chef de lEtat, Président élu de la République.
Cest donc dire, que démissionnaire de lArmée, lactuel Chef de lEtat aura inévitablement perdu une grande partie de son influence sur lArmée. Cela est vrai, surtout que cette Armée est hyper fragilisée par divers influences et courants divergents et contradictoires, voire à la limite irréconciliables, sur fond tribalo régionaliste revanchard avec un risque dimplosion.
Sauf à retenir que ces partis politiques qui font la propagande pour la candidature de lactuel Chef de lEtat sont des partis politiques convaincus de " délit dinitiés " qui donnent davance, leur JOCKER " vainqueur par KO au premier tour ", dans la pure tradition du hold up électoral de 1999, opéré sous la bienveillante couverture des milices tribalo régionalistes et de quelques appuis discrets mais décisifs de lextérieur. Mais !!!!!!!! , la série des coups dEtat de 2001, 2002, 2003 sont la, pour rappeler aux amateurs dintrigues politiques " quun Bien mal acquis ne profite jamais " et que le contexte de son acquisition ouvre toujours le cycle infernal dun éternel recommencement.
Et puis, la RCA a bougé et bouge ! Les populations ont depuis ouvert leurs yeux et leurs oreilles pour voir, entendre et reculer lhorizon de leur ignorance. Sans compter que lArgent quil faut à la RCA pour se battre contre la précarité qui nourrit aussi linsécurité, naime pas le Bruit et les climats politiques moroses et massacrants
.
*Troisièmement, quand enfin, ces partis politiques refusent de se persuader, ici et maintenant,
Dune part, que les populations dont ils sollicitent les suffrages au profit de lactuel Chef de lEtat, nont pas encore fini de faire leur deuil, après la prise du pouvoir au bout du fusil le 15 mars 2003, et ne sont donc pas prêtes à envisager sérieusement leur participation enthousiaste et massive à la légitimation de celui qui, dans limaginaire collectif, est et reste, quelque part, responsable des récents cadavres, et des dernières destructions massives des biens privés,
Dautre part, quà la vérité, linsécurité contre laquelle lunanimité se dégage et dont ils font du statut militaire du Chef de lEtat, latout décisif pour son éradication en 2005, nest en définitive que la tête dun immense iceberg de difficultés de toute nature et dans divers domaines que même " laccouplement fécondant " de ces partis et du militaire, Chef de lEtat ne pourra jamais résoudre dans lefficacité.
Ces difficultés vont
* du coriace traitement des justes indemnisations des victimes de la guerre civile, du chômage endémique des jeunes, de la scolarisation des enfants, de lalphabétisation des adultes, de la santé publique pour des soins de masse, de lagriculture comme locomotive irremplaçable du développement durable, de lélevage, des eaux et forets, du commerce, de lartisanat, des mines,
* à lurgence dune plus grande association de la Femme à tous les niveaux de responsabilité, pour ainsi sattacher ces forces dénergies et dinitiatives créatrices, portées par dimmenses talents intellectuels, nécessaires à un Pays qui nen finit toujours pas denterrer et de pleurer ses morts des balles, des maladies, de la faim.
Ces partis et leurs Leaders peuvent- ils raisonnablement convaincre les électrices et les électeurs sur la capacité politique et technique de leur Candidat à accéder à une approche intégrative de linsécurité et sur ses aptitudes à solutionner le phénomène dans son interdépendance avec chaque élément dun tout complexe ? Comment le pourraient-ils dailleurs, eux qui sont des ouvriers de la 24eme heure et qui, à cause de cette qualité, ignorent vraisemblablement tout, jusquà la moindre petite pensée politique du Chef Suprême des Libérateurs, un Général qui sait remarquablement se rendre insondable notamment sur les très exigeantes et très fugitives questions économiques et sociales.
On aura donc tout compris que de KOLINGBA à BOZIZE en passant par PATASSE, le Peuple déclaré universellement Souverain auquel toutes les richesse de son Pays appartiennent a été descendu, sans ménagement de son Trône et réduit par ses meilleurs filles et fils, lElite de lArmée, de la Classe Politique, de la Société Civile ,à supporter en définitive, par son travail laborieux, le coût des armes, pour la plupart de provenance illégale et des Armées partisanes, destinées prioritairement à la protection des Chefs dEtat et anciens Chefs dEtat qui se font réciproquement peur et sépient, entretenant ainsi linsécurité pour leur sécurité.
IV DES GRANDES ORGANISATIONS DE MASSE, UNE ARMEE REPUBLCAINE, DES ORGANISATEURS DES CONVERGENCES, ET LA RCA SORTIRA DE L INSECURITE
" LUnion fait la Force " ! " Malheur à lHomme seul " !
Cest donc dire, après ce qui précède, que cest dans de bonnes et solides Organisations des meilleurs filles et fils de ce Pays, tous volontaires pour sunir indéfectiblement dans de Grandes Formations de masse, que réside LA voie de sortie du cul de sac où le Pays se trouve désormais coincé par une gestion frileuse, opaque, patrimoniale et calamiteuse de lEtat, sous la direction dune génération de Chefs dEtat parvenus au pouvoir dans des contextes suspects de désordre économique, dinsécurité sociale, dinstabilité politique chronique, de dictature toujours annoncée.
Il a été démontré que les contextes et les modes des alternances successives étaient autant de boulets pour la paix, la démocratie et le développement, trois données qui présentent toutes, des liens forts de complicité active, pour leur promotion respective. Ces boulets étant repérés, il est désormais clair et évident quà lavenir, le contexte et le mode de lalternance au Pouvoir de lEtat seront traités avec la rigueur quexige limportance des implications de leurs effets sur le cours de la vie politique. Or, pour avoir toutes les chances daccéder à une lecture juste du contexte (bon ou mauvais) de lalternance, tout comme pour sassurer la bonne maîtrise du mode de lalternance, rien ne vaut mieux quun travail collectif des meilleures compétences techniques et politiques, toutes issues du même sérail, qui se feront plaisir à donner, après des fructueuses confrontations intellectuelles de haut niveau, les meilleures informations et les meilleures directives à suivre.
Poursuivant la même logique, il est effectivement évident quavec de Grandes Organisations politiques nanties dune kyrielle dexcellents techniciens dans tous les secteurs des activités nationales et politiquement conscients, le risque des alternances au bout du fusil, à la faveur des troubles sociaux récurrents, est mince sinon nulle ; grâce notamment aux vertus du jeu danticipation qui permet des réglages préventives. Sans compter que, pour atteindre un degré defficacité dissuasive maximale, une grande Organisation sinvestit à fond,
* tant dans la formation politique de masse pour rendre aptes les populations à se saisir des taches de sécurisation en réduisant considérablement la marge de manuvre des putschistes, quils auront privés deau et de porteurs deau dont ces derniers ont généralement besoin pour se mouvoir aisément comme des poissons.
* que dans la reconstruction dune Armée Nationale, Républicaine et de Professionnels ; une Armée dont ces grandes Organisations de masse se feront le devoir de veiller à lexcellence des critères de recrutement de ses éléments, pour sassurer de la capacité de chaque élément pris individuellement ou collectivement,
Premièrement : à réaliser dans toute sa plénitude, la noblesse de son métier de défenseur attitré de la République, des institutions démocratiques de la République, des personnes et des biens privés et publics dans la République ;
Deuxièmement, à résister victorieusement aux faits et gestes attentatoires à lOrdre Démocratique établi, quand toutes les possibilités constitutionnelles de contestation restent acquises et ouvertes.
. Le raisonnement sur lefficacité tout terrain des seules grandes formations politiques de masse reste tout à fait valable pour atténuer rapidement, puis effacer en un temps raccourci, les effets pervers des prises des pouvoirs par coup dEtat comme linsécurité qui donne dans lenflure en RCA depuis le 15 mars 2003 Seules capables de disposer dexcellents Leaders, du fait de la compétition émulative entre les meilleurs de ses militants, ces Grandes Organisations sont aussi les seules à même de pourvoir la Direction de lEtat dun Organisateur des Convergences convaincu :
* dun sens très élevé de lintérêt supérieur de la Nation ;
* dun atout décisif en lespèce, celui dêtre hors du moindre soupçon de complicité passive ou active avec les putschistes égarés, porteurs de la mort à tour de bras dans les villes et campagnes.
* de détenir dexcellents outils danalyse pour réaliser que la lutte contre linsécurité est inopérante si elle ne sadditionne pas aux autres luttes sur la précarité dans toute son entièreté, sous toutes faces.
Toutes choses qui sont impensables et donc littéralement impossibles aujourdhui, où il ne se trouve aucune force politique qui ait réussi une union pour un mouvement populaire contre linsécurité
* dune part, en sattachant les précieux services des populations, aujourdhui en première ligne des attaques des Libérateurs devenus braqueurs notoires et qui affichent une attitude si suffisante de conquérants et de dominateurs quon en vient à penser que le Chef de lEtat actuel ne peut pas prendre le risque de les inquiéter outre mesure.
*dautre part en ouvrant des coins dair pour des éclaircis dans un climat économique et social morose à la limite du stress.
Il ny a pas de doute en effet, que les semeurs des désordres à mains armées seraient littéralement étouffés dans leurs de repli tactique et seraient tous décimés sils étaient traqués par une population politisée sur la base de ses intérêts vitaux, mobilisée 24 Heures sur 24, et solidement adossée à de Grandes Organisations pilotées par des Organisateurs des Convergences choisis pour leur grandeur dâme, leur dévouement, leur courage,leur détermination à soccuper du soin de lunir et de la protéger.
Ces résultats seront encore plus aisément atteints si les FACA redeviennent les FA CA ; C'est-à-dire, si les FACA redevenaient ces Forces Armées dhier, mortellement jalouses de lexclusivité de leurs compétence dattribution en matière de défense des institutions de la République et de lensemble du Territoire National, et qui, pour cette raison, seraient aujourdhui, incapables de supporter la doublure malsaine qui leur est imposée par le maintien inexpliqué des Forces non conventionnelles pourtant déclarées sollicitées strictement pour des opérations ponctuelles de renversement du Pouvoir PATASSE, suivies de leur retrait immédiat , (dans le style de lOpération Baracouda de 1979 contre BOKASSA) , pour éviter lenlisement Hélas !!!
En tout cas, avec de grandes organisations de masse, sous la Direction dun Organisateur des Convergences, une vraie politique pour la sécurité sera inventée et le Pays recouvrira sa dignité et chacun reprendra ses activités quotidiennes dans la paix retrouvée et sadonnera aux laborieuses taches de développement qui seul libère véritablement, en mettant à labri des incertitudes aliénantes du lendemain.
V- UNE DIPLOMATIE RESPONSABLE AU SECOURS DUNE POLITQUE SECURITAIRE BIEN PENSEE
" Un Peuple qui porte la guerre et linjustice à lextérieur de ses frontières nest ni libre ni en paix à lintérieur de ses propres frontières "
Mais, que vaudrait une paix et une sécurité recouvrées de haute lutte politique voire économique, sans une diplomatie responsable et éclairée ? Cest ici le lieu de rappeler, pour conduite à tenir des électrices et électeurs de janvier 2005, que depuis les sanglantes mutineries de 1996 à 1997, la RCA est sous une assistance internationale permanente (MISAB, MINURCA, BONUCA) Personne ne doute donc plus de la pesante influence de lExtérieur dans les choix politiques de ce Pays. Bonnes ou mauvaises, ces influences sont là et peuvent basculer le Pays dans un régime fondamentalement inspiré par la stratégie de lair du Temps à savoir :
" La stratégie militaire tous azimuts, POUR espérer stabiliser par les armes, (la peur du Gendarme étant le commencement de la sagesse), une sous région transformée en une immense poudrière en permanence menacée dexplosion ".
Ainsi, considérée comme le ventre désespérément mou de la zone(CEMAC), exposée de ce fait aux pires turbulences, aux pires sollicitations aux pires intrigues, aux pires complicités, devenue depuis, linsupportable " tonneau des Danaïdes " qui na laissé aucune trace significative des colossales aides financières venues de partout, la RCA pourrait se voir infliger un scénario déjà expérimenté dans les premières années de lIndépendance, le scénario des alliances militaires léonines entre les Chefs de lEtat, singulièrement, les Chefs de lEtat des Républiques frontalières, véritables vases communicants potentiels des dynamiteurs des Pouvoirs en place.
Vu la gravité et le cynisme dun tel scénario inhibant et foncièrement à contre courant de la lourde tendance à la démocratisation de la vie politique, pour aller à la Démocratie par la Démocratie, il faut absolument conjurer cette hypothèse inacceptable pour un Pays qui paie jusqu ici, sans discontinuer, le plus fort prix des dictatures militaires depuis BOKASSA (janvier1966), en passant par KOLINGBA pour arriver aujourdhui à BOZIZE. Sans que les armes et les Armées naient contribué à un moindre niveau, à la stabilité du Pays, encore moins à la prospérité économique et sociale. Tandis quil est établi avec certitude, que ces longues périodes des dictatures des Hommes en kaki, ont été des périodes dincubation des pires des crises générales qui engendrent aujourdhui, les pires désordres, les pires injustices et une insécurité toujours tentaculaire : toutes choses fatals au fonctionnement régulier des institutions et à la continuité du processus du développement.
Mais, la conjuration des dictatures militaires doit aller au-delà de simples incantations et sincarner résolument dans des faits et postures politiques qui marquent une rupture et une avancée, grâce à ces Grandes Formations politiques
à créer coûte que coûte, premièrement :comme le meilleur instrument dune propagande de proximité pour une formation politique de masse qui mobilise les populations contre les trafics irréguliers et la libre circulation darmes à feu et des mafiosi aux frontières et à lintérieur du Pays ; deuxièmement comme le cadre en mesure de fournir demain au Pays, AUSSI BIEN : un Chef dEtat inaccessible à des orientations des politiques étrangères attentatoires à la dignité et aux intérêts vitaux de la République QUE : le plus grand nombre de militants de grande qualité, en rivalité soutenue, pour être en situation de fabriquer et de faire émerger, à linstar des grandes et vielles démocraties,des sommités politiques que seules permettent des confrontations très élevées entre des excellentes têtes pensantes, concourant aux mêmes fins. SORTIR DEFINITIVEMENT LA RCA DU BOURBIER MILTARO POLITIQUE TOUJOURS ANNONCE, ET TOUJOURS SOUTENUE PAR DES MAINS INVISIBLES
.
Ces objectifs une fois atteints, ces mêmes sommités politiques réunies dans un même cadre de réflexion pour inventer les meilleures solutions du retour de la paix dans le progrès et la liberté en RCA, réaliseront inévitablement très vite, en allant à lEcole de la courte histoire de ce Pays, que les " Républiques dautres cieux ", nont effectivement pas toujours été étrangères au dérèglement chronique du fonctionnement des institutions politiques. Même si, à leur décharge, on admet que rien ne peut venir de lextérieur dun Pays et prospérer, sil ne rencontre pas à lintérieur de ce Pays, un terrain propice. Bien évidemment, un tel constat alarmant de la trop présente main étrangère qui tire souvent plutôt vers le bas que vers le haut, devra inviter puissamment ces mêmes sommités politiques à suggérer fortement, aux Décideurs (Chef de lEtat et son Gouvernement), des comportements et des actions dun haut niveau de dissuasion, inspirés fidèlement de cette vérité qui vaut une redoutable mise en garde à savoir :
" Un Peuple qui porte la guerre et linjustice à lextérieur de ses frontières nest ni libre ni en paix à lintérieur de ses propres frontières ".
Cest aussi cela la diplomatie, cette discipline au secours de la politique sécuritaire et qui peut déjouer toutes les éventuelles stratégies militaires de caporalisation ou de vassalisation concertée de la RCA, ou dune partie de la RCA, ce Pays qui a pourtant de sérieux atouts pour saffirmer résolument comme un partenaire qui compte au sein de ce grand espace économique et monétaire de la sous région (CEMAC) en cours de transformation lente mais irréversible, en espace démocratique, libre, prospère et ardemment souhaité.
Au bout du compte, et comme on le voit, linsécurité de masse, c'est-à-dire, celle attribuée aux Coupeurs de Route et autres Braqueurs est historiquement un dérivé direct de cette INSECURITE ELITAIRE MILITARO POLITIQUE a pris naissance sous BOKASSA.
Quand, avons-nous dit plus haut, les Prétendants aux Fonctions de Chef dEtat, ou ceux qui sont en fonction, ou ceux qui ont exercé cette fonction et envisagent dy revenir, cèdent délibérément à la tentation criminelle, du recours systématique à des FUSILLEURS , officiels ou non, mais connus, et dénombrés ; des FUSILLEURS dont ils SAVENT PERTINEMMENT que, dans la dynamique des opérations, ils seront débordés inévitablement par dinnombrables supplétifs de fortune, inconnus et non disciplinés , venus de leur propre mouvement, satisfaire leur pulsion destructrice, pour ensuite sévanouir dans la nature, dotés dautant darmes et de minutions quil leur aura été possible de dissiper, à des fins personnelles :
EN VIVRE EN LES UTILISANT DANS DES BRAQUAGES des braves gens . Quitte à mettre le Pays en feu et en sang, du moment quils espèrent trouer dans cette voie, un type de réponse à la précarité quils subissent de plein fouet..
Responsables des disséminations des armes dans le Pays, ces armes qui sont utilisées à satiété aujourdhui par les Braqueurs et les Coupeur des Routes pour plonger la République dans un cauchemar insupportable, les Hommes Politiques et Militaires qui se reconnaissent dans ce rappel de lhistoire de linsécurité en Centrafrique seraient bien inspirés de frapper leur coulpe et de dire : PLUS JAMAIS CA ! ! A cause deux, en effet, de nombreux Centrafricains ont cru trouver dans linsécurité quils entretiennent à mains armées, la solution à la précarité qui leur est imposée en grande partie par la tyrannie des structures économiques que 44 ans de gestion approximative et opaque dénormes ressources naturelles du Pays nont pas pu enrayer.
Et Dieu sait que tout ce gâchis aurait été évité si la RCA fonctionnait sur la base de GRANDES ET PUISSANTES ORGANISATIONS POLITIQUES QUI, SOUS LIMPULSION DECISIVE DEXCELLENTS ORGANISATEURS DES CONVERGENCES, ET LECLAIRAGE TECHNIQUE REQUIS DES EXPERTS. Lexpérience des vielles démocraties dicte en effet que seules de telles organisations sont capables dinventer de bonnes solutions après un diagnostic largement partagé, et daccompagner un Bon Gouvernement de Femmes et dHommes politiquement conscients et techniquement excellents.
On aura compris à partir de tout ce qui précède que, ce qui diffère linsécurité des autres phénomènes nocifs sociaux, et qui fait delle la première cible dans la ligne de mire, cest que linsécurité, qui se définit comme un risque permanent, une nuisance envahissante qui met en cause la première des libertés des populations, leur liberté physique à savoir : la liberté daller et venir, le respect de leur droit de voir protéger leur personne et leurs biens, affaiblit plus ou moins sensiblement la lutte contre les autres difficultés de la vie comme le chômage, comme la crise du logement et plus largement contre la précarité qui, elle, ne laisse pas de quartier, dans la vie de chacun.
Appréhendée sous cet angle, la lutte totale, franche et prioritaire contre linsécurité ne se conçoit pas comme une lutte exclusive des luttes secondaires contre les autres difficultés sociales qui de toute évidence, lui servent dexcellents terreaux.
Cest donc dire quun Candidat aux délicates et ardues Fonctions de Chefs dEtat, Président élu de la République serait radicalement EN DECA de ses responsabilités et de ses obligations politiques dans ses rapports de Candidat avec les électrices et les électeurs de demain, si lui-même ou ses Partisans, nont comme thème de propagande que la lutte contre linsécurité qui serait devenue par enchantement, une Spécialité exclusivement Militaire et DE CE FAIT, nauraient pas compris :
Ce sont effectivement là, autant de choses qui sont les aspirations réelles et profondes des électrices et des électeurs réduits à létat grabataire par linsécurité provoquée à main armée et qui attendent dans langoisse, du prochain Chef dEtat, PLUS QUE RECOVVRER leur liberté daller et venir, le respect de leur droit à la protection de leur personne et de leurs biens, qui sont certes des conditions nécessaires, mais qui ne peuvent pas être des conditions suffisantes. Car, on ne peut pas jouir PLEINEMENT de ces libertés et de ces droits recouvrés de haute lutte, si ces populations qui vivotent sont de surcroît confrontés à la rigueur implacable dun chômage structurel, dun développement délibéré du sous développement, de lanalphabétisme, de lignorance, ET MEME PIRE, ces populations peuvent NE PAS JOUIR DU TOUT de ces libertés si , pendant la lutte prioritaire contre linsécurité, elles sont entièrement décimées par la faim, la maladie, la pandémie du SIDA rendant du coup cette lutte sans objet.
Or, il se trouve que celles et ceux qui font la campagne POUR un traitement exclusivement militaire de linsécurité (dont ils semblent curieusement ignorer les liens de causalité avec les autres situations de précarité) et qui désignent un Candidat Militaire, en la personne de lactuel Chef de lEtat, ne vont pas, (dans leur marketing politique), AU DE LA de lexaltation des seules valeurs militaires de leur joker,et noffrent pas en effet de répondre ICI et MAINTENANT, aux aspirations légitimes et pressantes des électrices et des électeurs qui veulent des propositions porteuses des solutions despoir, dont ils apprécieront souverainement les mérites, le moment venu.
Mais, le peuvent-ils vraiment, ces braves Femmes et ces braves Hommes ?
QUAND, DISONS- NOUS :
LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE DE LEUR CANDIDAT MILITAIRE ENCORE EN ACTIVITE, A :
*Dune part : CREE EN LUI, A FORCE DE CONDITIONNEMENT PSYCHOLOGIQUE REQUIS : DES REFLEXES, UNE MENTALITE, UNE LOGIQUE ET UN COMPORTMENT CONFORMES A SA DESTINATION NATURELLE, CELLE DE " DEFESEUR DU TERRITOIRE NATIONAL, DES INSTITUTIONS DEMOCRATIQUES, DES PERSONNES ET DES BIENS, NON PAS PAR LA PERSUASION, A COUPS DES DISCOURS POLITIQUES RESERVES AUX POLITIQUES FORMES POUR, MAIS, PAR LA MISE HORS DETAT DE NUIRE, A COUP DE FUSIL, OU, A TOUT LE MOINS, A COUPS DES METHODES MUSCLEES ".
*Dautre part : LA EN LETAT, RENDU A PRIORI, RADICALEMENT INAPTE :
* Premièrement : A SE DEFAIRE DU CARCAN DE LEDUCATION ET DE LA DISCIPLINE MILITAIRE, COMMUNEMENT REPUTEES ULTRA DIRIGISTES QUIL A SUBIES DEPUIS DES DIZAINES DANNEES.
*Deuxièmement : A RUSSIR UN VIRAGE A 190° POUR SE TRANSFORMER EN DEMOCRATE, RESOLUMENT OUVERT A LA CONTESTATION ET A LA DISCUSSION, DEUX EXERCICES DONT LARMEE A VISCERALEMENT HORREUR, PARCE QUE CONSIDEREES COMME DES EXERCICES ATTENTATOIRES A LAUTORITE ;
ALORS QUE, DANS LA VIE CIVILE, C'EST-A-DIRE , CELLE QUI INTERESSE LES ELECTRICES ET LES ELECTEURS DE JANVIER 2005, LA DISCUSSION ET LA CONTESTATION SONT LES MEILLEURES VOIES POUR " ALLER DE LA LIBERTE A TOUJOURS PLUS DE LIBERTE ", COMME CONDITION PREALABLE NECESSAIRE AU DEVELOPPEMENT DURABLE, POUR LE PLUS GRAND BONHEUR DE CHAQUE CITOYENNE, DE CHAQUE CITOYEN, DU PAYS ET DU PEUPLE TOUT ENTIER , VICTIMES JUSQU ICI, DES RIVALITES PASSIONNELLES DE LEURS ELITES POLITIQUES ET MILITAIRES, TRISTEMENT REDUITS A DANACHRONIQUES COMBATS AUX FUSILS ET/OU AUX COUTEAUX QUI TUENT ET DETRUISENT, AU LIEU DES COMBATS CIVILISES DIDEES ET DES MOTS QUI VIVIFIENT ET CONSTRUISENT?
Rien nest sur ! Quoiquil en soit, chaque électrice et chaque électeur est suffisamment édifié pour tracer sa route en fonction de ce quil a vécu dans sa chair et dans son mental, avec les 3 expériences des 13 ans de Régime Militaire sous BOKASSA (1966-1979), plus, 12 ans de Régime Militaire sous KOLINGBA (1981-1993), plus, 10 ans de Régime Militarisé et hyper- policier sous PATASSE (1993-2003), plus, 22 mois de Régime dException, sous contrôle militaire(mars 2003-janvier 2005), avec BOZIZE, soit un total éloquent de 38 ans dune politique de Règne des Armes en 44 ans dIndépendance. QUEL GACHIS !
ET MAINTENANT, CHACUN SAIT A CHACUN DE PRENDRE SES RESPONSABILITES EN JANVIER 2005, SUR LE DEVENIR DE SON DESTIN !
Maître Henri POUZERE
Avocat
Actualité Centrafrique de sangonet - spéciale élections 2005