Situation
politique en Centrafrique : L'ancien président et candidat prend position
COMMUNIQUE DE PRESSE
N°2/09/PP/CP/AFP
Depuis la clôture du Dialogue Politique Inclusif
(DPI) le régime du Président Bozizé
multiplie des blocages de toutes sortes par rapport l’application des
recommandations de ce forum sensées créer les conditions propices à un retour définitif à la paix en
Centrafrique. Le Président F. Bozizé, qui avait pris un engagement solennel
devant le peuple centrafricain tout entier d’exécuter intégralement les actes du
DPI, traîne le pas s’il n’en bloque pas l’application. C’est ainsi qu’il
unilatéralement composé le gouvernement post-DPI constitué majoritairement de
ses partisans du KNK et SODEBOS.
Il a
ensuite mis en place le comité de suivi des actes du DPI dominé majoritairement
par siens. Il réuni en catimini un petit groupe d’ultra KNK chargé de la
relecture du code électoral en violation de la recommandation du DPI relative au
code électoral. Ce petit groupe occulte a fait des amendements conformes à la
volonté de Bozizé de se maintenir au Pouvoir en 2010 par une fraude de grande
envergure. Le code électoral, qui devrait garantir la transparence des élections
présidentielle et législatives, comporte aujourd’hui, à l’issue de son adoption
par l’Assemblée Nation inféodée à
Bozizé, des germes de fraudes et de troubles post - électoraux
graves.
Malgré la disponibilité de la communauté
internationale à accompagner notre pays dans son cheminement vers la paix, le
Président F. Bozizé ne manifeste pas la volonté de mettre en application le
programme désarmement, démobilisation, réintégration (DDR) comme conditions sine
qua non de la restauration de sécurité, de la stabilité et de la paix en
Centrafrique. Face à ces louvoiements irresponsables de Bozizé, les groupes
armés reprennent progressivement leurs activités militaires plongeant ainsi des
régions entières dans la désolation.
Des centaines de milliers des citoyens ont quitté
ces régions ce qui rend impossible le recensement de la population en vue de la
constitution de la liste électorale fiable. Pourtant, le retour des exilés et
des déplacés est une condition incontournable pour des élections crédibles.
Cette situation ne semble pas intéresser le Président Bozizé qui estime qu’un
recensement correct de ces régions
lui serait fatal.
Le Président F. Bozizé, qui s’était formellement
engagé à informer régulièrement les anciens Chefs d’Etat, Kolingba et Patassé,
des progrès réalisés dans l’application des recommandations de DPI, se terre
dans un mutisme absolu, refusant tout contacte avec ceux-ci. Par contre, le
régime organise la terreur par des perquisitions systématiques, à Bangui et dans
l’arrière-pays, chez des citoyens supposés favorables à Patassé ou à
l’opposition.
Face à ce qui précède,
Lance un vibrant appel à
Fait à Paris le 12 Août 200
Pour le Président A.F. Patassé
Le Porte Parole
GUY SIMPLICE KODEGUE
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