CIRCONSCRIPTION DE BABOUA :

UN BESOIN DE REALISME, DE DEVELOPPEMENT ET DE TRANSPARENCE

 

Nous avons tous l’amour de notre patrie à laquelle nous appartenons tous sans distinction. Cette patrie que nous aimons n’est plus celle que j’ai connue lorsque j’y suis né. Elle laisse à désirer. Seule la transparence et l’amour des uns et des autres doivent dès à présent primer avec les seuls mots d’ordre qui sont la paix et le développement. Ces maîtres mots doivent être le seul leitmotiv durant tout ce processus électoral.

 

Pour notre Sous-préfecture de Baboua, nous estimons qu’il faut changer la manière de faire la politique en Centrafrique. Je considère pour ma part que la politique menée par la convergence a fait son temps. Dans les prochains jours, les électeurs et les électrices seront appelés à s’exprimer librement à travers un vote par le choix de leurs représentants à l’assemblée nationale et à la magistrature suprême de l’Etat. Il s’agit pour chacun d’entre nous de rester vigilants afin de démasquer les partis éphémères qui sont drées pour le besoin de la cause et qui disparaissent aussitôt lors que les lampions se seraient éteints. Il s’agit pour nos électeurs de choisir les représentants porteurs de projets de développement et de relance économique.

 

Dans le concept de la décentralisation de la République Centrafricaine, Baboua est la porte d’entrée en République Centrafricaine, elle devait être la vitrine de la RCA mais elle est laissée à l’abandon. Pour ma part, je refuse systématiquement de faire des promesses, sous quelque forme que ce soit à mes électeurs, parce que les précédentes expériences me conduisent à dire que les candidats qui ont souvent sollicité le suffrage de nos électeurs ont souvent fait miroiter de belles promesses aux populations de cette localité, une fois élus ils ne sont jamais revenus pour honorer leurs promesses.

 

Je voudrai être sérieux et dire aujourd’hui à la population de Baboua, qu’il est temps de se lever pour dire Non ! Non ! Non ! Notre sous préfecture mérite mieux, de surcroît la vitrine de la RCA.

 

Je refuse le clientélisme par l’achat de la conscience et du vote de mes électeurs. Ce qui compte à mes yeux ce sont les projets de développement pour la région, un dialogue franc et sincère avec ma population, une explication claire sur la politique de développement où chaque citoyen aura ses droits et ses devoirs, chaque agriculteur aura sa ferme, chaque éleveur pourra élever ses bêtes et le choix du marché par la mise en vente des produits de son élevage dans des conditions requises par la loi.

 

Je souhaiterai que chaque citoyen puisse acquérir une conscience nationale qui permettra globalement de faire avancer le processus de développement, c’est pourquoi je dis que je souhaite un changement total des pratiques afin d’amorcer une reforme de notre politique de développement afin de changer de cap pour un développement plus réaliste de notre chère et belle ville de Baboua.

 

C’est la raison pour laquelle je compte mettre en place pour la localité de Baboua une association pour le développement de Baboua en  abrégé (ADB). Une fois élu, cette association sera le moteur du développement de Baoua  avec le concours de la population. Chaque citoyen de Baboua  sera responsabilisé chaque habitant de Baboua devra pendre conscience de sa situation. L’association ADB) est la meilleure solution pour la prise en charge les problèmes quotidiens de chaque habitant qu’il s’agisse des problèmes institutionnels, démocratiques, socio-économique, ou de la gestion de cette ville. L’ADB sera ouverte sur le monde par des accords de partenariats avec d’autres associations dans le monde et par coopération décentralisée à l’instar des associations ouest-africaines qui drainent des projets de développement pour leurs villes.

 

Beaucoup d’initiatives seront prises pour améliorer l’image de notre sous préfecture dans le domaine agro-pastoral. Dans le respect des règlementations il sera mis en place des taxes de circulation. Ces taxes devaient viser la traversée de la ville de Baboua. L’ADB devra faire des propositions à ce sujet. La construction d’une aire de stationnement payante est plus que favorable, elle devra contribuer au développement et à la reconstruction de la commune. L’objectif reste la réforme du cadre macroéconomique. Le renforcement de la politique de décentralisation par le sommet, et par le bas en même temps a pour but de faire reculer la pauvreté. Ces rentrées fiscales serviront à la transformation de la ville et à affronter les défis de développement de la région.

 

Je crois très franchement que le manque d’expériences des précédents représentants et de tous ceux qui avaient pensé qu’il suffisait de venir au pouvoir pour que les problèmes soient réglés. Malheureusement les mêmes problèmes sont restés sinon aggravés par le manque de volonté politique des uns et des autres. Pour en finir ces errements, il va falloir redéfinir le jeu politique en RCA par une pratique claire de la politique sans tromper les populations. La redéfinition de la politique passe à la remise en chantier de la politique de l’autosuffisance alimentaire, dans l’agriculture et l’élevage, cette politique qui a donné des résultats fiables. On ne fait pas la politique pour soi-même, mais plus tôt pour satisfaire les attentes du grand nombre c'est-à-dire de la population.

 

L’autosuffisance alimentaire reste le vrai levier de développement de nos villes et communes. Notre sol et sous sol restent et demeurent riches pour jeter les bases du développement agricole en RCA.

 

Aujourd’hui, le besoin impératif est de faire reculer la pauvreté. Pour cela notre pays a adhéré à l’objectif mondial de développement (OMD) « Nous savons ce qui fonctionne pour sauver les vies des femmes et des enfants, et nous savons que les femmes et les enfants ont une place centrale dans tous les objectifs du Millénaire pour le développement », a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, Ban KI-MOON. Notre belle et charmante ville de Baboua doit prendre part activement à cet OMD, programme auquel participe notre pays.

 

Un plan de communication doit être mise en place afin d’informer chaque citoyen des diverses interventions de l’Etat tant dans l’octroi des aides au développement pour le monde rural. Le peuple en a marre de la manière où la politique économique, et sociale est menée. Le ministère de l’agriculture qui semble être le grand ministère de nos institutions ne consacre pas de temps au monde rural. Tout cela doit changer par une politique plus proche de nos concitoyens.

 

Il est temps de créer un climat de confiance entre la classe politique et la population. Il y a tout un travail politique à faire. Le rapport entre l’homme politique et les citoyens ne doit plus perçue négativement comme c’est le cas aujourd’hui, mais comme étant ce qu’elle devrait toujours être c'est-à-dire comme une volonté d’améliorer l’état de notre société.

Il y a des vrais problèmes structurels, de développement, pour relever l’équilibre économique du pays en donnant un nouveau signe démocratique, c'est-à-dire que les élections qui arrivent doivent nous permettre d’organiser de façon transparente pour qu’enfin une paix réelle puisse s’installer dans le pays.

 

Les enfants doivent retrouver le rythme normal des cycles scolaires qui est un impératif à la formation et au développement car sans formation la vie d’un pays est vouée aux échecs.

 

Un adage dit « on peut tromper une partie du peuple tout le temps, mais on ne peut jamais tromper tout le peuple tout le temps ».

 

 

Jean-Charles BANDIO-BHO

Votre Candidat Indépendant