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Energie et Environnement
L’Energie et l’Environnement en République
Centrafricaine |
Le PNUD a inscrit l’Energie et
l’Environnement, dans son cadre stratégique des résultats 2004-2006, avec
une focalisation particulière sur :
La promotion du processus de
l’électrification rurale
Le contexte centrafricain
est caractérisé par la faible capacité de mutation du mode de consommation
énergétique. Plus de quarante ans après l’indépendance, 87 % de l’énergie
consommée provient de la biomasse, 10 % d’hydrocarbures et 3 % de
l’électricité. Un tel mode de consommation n’est pas de nature à favoriser
la dynamique de développement du pays où la pauvreté touche plus de 70 %
de la population, où le niveau d’extrême pauvreté atteint presque la
moitié de la population. La précarité du mode de vie qui en résulte se
traduit par la dégradation des conditions de vie, surtout en milieu rural.
Les indicateurs socioéconomiques ont montré de profonds reculs dans tous
les domaines. A titre d’exemple, le revenu moyen de la population a baissé
de près de 20 %, et l’espérance de vie à la naissance de 49 ans en 1988 à
43 ans en 2003. L’instabilité politique et le déficit de la bonne
gouvernance ont pendant longtemps éloigné la prise en compte de la
modernisation des services énergétiques en milieu rural comme un
instrument catalytique du développement local.
Devant cette
situation, le PNUD a entamé en 2003 le dialogue avec le Gouvernement sur
la nécessité d’une action en faveur de la promotion de l’électrification
rurale, vecteur du développement local. Un dispositif de plaidoyer a donc
été mis en place et a soutenu le processus de prise de conscience et
d’action. Les autorités gouvernementales, les opérateurs du secteur et les
communautés de base ont été sensibilisés sur la nécessité de déployer des
actions novatrices. D’importantes initiatives déployées depuis lors sont
en cours d’exécution, avec des produits stratégiques dont le cadre de
politique pour la promotion de l’électrification rurale et le code
d’éthique de l’électricité. L’électrification rurale est désormais une
préoccupation intégrée dans la dynamique du document de stratégie de
réduction de la pauvreté dont l’un des piliers est la promotion du monde
rural
La gestion durable des terres
La situation de l’environnement en République est
caractérisée par une tendance accélérée à la dégradation des écosystèmes
et des établissements humains. Des mutations profondes sont enregistrées,
à travers la réduction de la durée de la saison des pluies constatée au
cours des deux dernières décennies, l’assèchement progressif de nombreux
petits bassins hydrographiques, le recul de la forêt et la destruction des
savanes, l’accentuation alarmante de la disparition de certaines espèces
de plantes et d’animaux.
Le mécanisme de protection et de
conservation s’est détérioré d’une manière générale. Les 13 % du
territoire consacrés aux aires protégées ne disposent pas en réalité de
dispositifs efficaces de protection, à part quelques zones opérationnelles
: Projet Ecofac à Ngotto, Réserve de Ndzanga Sangha, Zones de conservation
communautaire Sangba, et Zones d’éco développement communautaire de la
forêt de Bangassou. Les crises politiques et militaires des dix dernières
années, et la persistance des activités de braconnage, de l’exploitation
anarchique des ressources naturelles et les pratiques abusives de feux de
brousse accélèrent d’année en année le processus de destruction des
écosystèmes et des ressources naturelles
Ces facteurs augmentent la
vulnérabilité de la population dont la majorité vit dans des conditions
difficiles. D’après le recensement récent (2003) 60,6 % seulement des
ménages centrafricains ont accès à l’eau salubre dont 84,3 % en milieu
urbain et 48,8 % en milieu rural. 13 % des ménages utilisent un lieu
d’aisance dont 30 % en milieu urbain et 4,9 % en milieu rural. 62 % vivent
dans des cases traditionnelles simples sans minimum de confort, soient
30,3 % en milieu urbain et 77,7 % en milieu rural.
Face cette
situation, le PNUD a fourni dans les années 1990 divers services en
matière d’assistance au pays. Avec le FENU, un projet d’hydraulique
villageois a permis d’accroître le taux d’accès à une source d’eau potable
dans les préfectures de l’Ombella Mpoko et de la Lobaye, de doter le pays
d’un schéma directeur de l’eau et de formuler l’ébauche d’une politique et
d’un code de l’eau et d’assainissement. Au cours de la même période, des
projets –« Protection des végétaux », « Plan National d’Action
Environnemental » et « Stratégie de conservation de la biodiversité »– ont
été exécutés. Le pays a ratifié la Convention cadre des Nations Unies sur
le changement climatique, la Convention sur la diversité biologique, la
Convention sur la désertification et d’autres instruments.
Sur
cette base, un choix stratégique a été opéré pour le cadre de coopération
2004-2006 PNUD/RCA parmi les six lignes de services proposées dans le
cadre de résultats stratégiques. Il s’agit de la ligne de service 1 :
gestion durable des terres. L’essentiel des efforts est concentré sur
cette ligne de service pour intégrer le principe de durabilité dans la
planification stratégique de réduction de la pauvreté, comme le stipule le
septième objectif des OMD. Toutefois des actions sont orientées aussi pour
la promotion des autres lignes de services, tels que les problèmes
chimiques, la conservation de la biodiversité, la gouvernance de l’eau,
les polluants organiques persistants. Elles portent davantage sur le suivi
et l’évaluation des capacités nationales et des avancées dans la mise en
œuvre des conventions.
Dernière date de
mise à jour: jeudi 09 février 2006
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