Areva vend 49% d'UraMin à CGNPC, renforce son partenariat

 


 

Chine : AREVA renforce son partenariat stratégique avec CGNPC

Communiqués DE PRESSE

http://www.areva.com - 7 octobre 2008

 

À l’occasion de son déplacement en Chine, Anne Lauvergeon, Présidente du Directoire d’AREVA, a signé deux accords dans le Palais de l’Assemblée Populaire Nationale en présence de Zhang Guobao, Président de l’Administration Nationale de l’Energie (NEA). Ces accords renforcent le partenariat stratégique du groupe la Chine et avec l’électricien chinois CGNPC (China Guangdong Nuclear Power Company).

 

Aux termes du premier accord, CGNPC et des fonds souverains chinois vont entrer à hauteur de 49% au capital d’UraMin, société minière détenue jusqu’ici à 100% par le groupe AREVA qui restera l’opérateur des projets présents et futurs. Cet accord garantit à CGNPC l’accès à plus de la moitié de la production totale d’UraMin, sécurisant de ce fait la commercialisation de celle-ci. De son côté, AREVA dégage ainsi des moyens supplémentaires pour financer le développement de ses activités.

 

Le second accord concerne les réacteurs nucléaires. AREVA et CGNPC ont décidé de créer une coentreprise (intérêts chinois 55%, AREVA 45%) en charge de l’ingénierie et des achats pour les réacteurs de deuxième et de troisième génération (CPR 1000, EPR). D’abord consacrée aux projets de CGNPC en Chine, cette société pourra ensuite contribuer à des projets conjoints à l’étranger.

 

Zhang Guobao, Vice-Président National Développement and Reform Commission et Président NEA a dit : "C'est un événement qui marque un pas très important pour ces deux entreprises dans le domaine de la coopération nucléaire. Ces deux accords permettent d’élargir, d’étendre et d’approfondir la coopération nucléaire. C’est l’entrée dans une nouvelle phase de coopération pour les deux parties."

 

Selon Qian Zhimin, Président de CGNPC : "Ces accords sont capitaux pour notre entreprise. L’un sécurise l’approvisionnement en uranium de nos réacteurs jusqu’en 2022 et nous permet de nous adosser à un leader dont l’expertise industrielle ainsi que les standards environnementaux, sociaux et sociétaux sont reconnus dans le monde entier. L’autre confirme notre coopération technologique de long terme avec AREVA pour le développement conjoint de centrales nucléaires."

 

Anne Lauvergeon a, quant à elle, déclaré : "Ces deux accords industriels illustrent le dynamisme de notre partenariat stratégique qui s’inscrit ainsi dans le très long terme. Ils montrent également la pertinence du modèle intégré d’AREVA. L’entrée d’intérêts chinois dans le capital de la holding de tête d’UraMin ne changera pas l’organisation des opérations minières pays par pays, tout en sécurisant un important débouché. Je souhaite par ailleurs longue vie à la première société commune d’ingénierie d’achats de services nucléaires en Chine. Elle permettra de partager et de localiser les compétences et les ressources nécessaires à la construction des centrales de deuxième et de troisième génération."

 


 

AREVA : création d'une coentreprise en chine

TF1-LCI - 10/08 08:57

Areva a annoncé hier soir la signature de deux accords avec la Chine et avec l'électricien chinois CGNPC. Aux termes du premier accord, CGNPC et des fonds souverains chinois vont entrer à hauteur de 49% au capital d'UraMin, société minière détenue jusqu'ici à 100% par Areva qui restera l'opérateur des projets présents et futurs. Le second accord concerne les réacteurs nucléaires. Areva et CGNPC ont décidé de créer une coentreprise (intérêts chinois 55%, Arava 45%) en charge de l'ingénierie et des achats pour les réacteurs de deuxième et de troisième génération.

 

http://bourse.lci.fr/news.hts?urlAction=news.hts&idnews=AOT081008_00002647&numligne=0&date=081008

 


 

Chine: Areva vend 49% d'UraMin à CGNPC, crée la co-entreprise pour les EPR

Romandie News - http://www.romandie.com/infos/news2/081007165944.ef2qb0f8.asp

PARIS - Le groupe nucléaire Areva a annoncé mardi la vente de 49% de sa filiale minière UraMin à son partenaire chinois CGNPC et à des fonds souverains, et la création avec lui de la co-entreprise d'ingénierie qui développera les réacteurs nucléaires chinois de troisième génération (EPR).

"Ces accords renforcent le partenariat stratégique du groupe avec la Chine et avec l'électricien chinois CGNPC (China Guangdong Nuclear Power Company)", s'est félicité le groupe français dans un communiqué.

Ils ont été signés par la présidente du directoire d'Areva, Anne Lauvergeon, lors d'un déplacement en Chine, en présence de Zhang Guobao, président de l'Administration chinoise de l'Energie (NEA).

Le premier accord prévoit que "CGNPC et des fonds souverains chinois vont entrer à hauteur de 49% au capital d'UraMin", société minière détenue jusqu'à présent par Areva à 100%.

Le groupe nucléaire français, qui n'a pas communiqué le montant de la transaction, avait acquis la totalité du capital d'UraMin en 2007 pour 2,5 milliards de dollars (1,8 milliard d'euros), afin de sécuriser sa production d'uranium.

En revendant 49%, Areva "dégage des moyens supplémentaires pour financer le développement de ses activités", s'est félicité le groupe français, qui restera l'opérateur des projets actuels et futurs d'UraMin.

Pour CGNPC, l'accord "garantit l'accès à plus de la moitié de la production totale d'UraMin, sécurisant de ce fait la commercialisation de celle-ci".

L'accord "sécurise l'approvisionnement en uranium de nos réacteurs jusqu'en 2022 et nous permet de nous adosser à un leader dont l'expertise industrielle ainsi que les standards environnementaux, sociaux et sociétaux sont reconnus dans le monde entier", s'est félicité le président de CGNPC, Qian Zhimin.

Lors de l'acquisition d'UraMin par Areva, le groupe français avait indiqué que les gisements identifiés par la société en Afrique du Sud, en Namibie et en République centrafricaine devraient lui permettre de produire "plus de 7.000 tonnes d'uranium par an après 2012".

Le second accord, qui fait suite au contrat de fourniture de deux EPR à la Chine remporté en novembre 2007 par Areva, crée la coentreprise qui sera "en charge de l'ingénierie et des achats" des réacteurs de deuxième et troisième générations (CPR 1000 et EPR), a indiqué Areva.

Annoncé lors d'une visite officielle du président français Nicolas Sarkozy en Chine, le contrat d'Areva prévoyait la vente de deux EPR ainsi que le combustible nécessaire à leur fonctionnement et les services associés, pour un montant total de 8 milliards d'euros.

Anne Lauvergeon avait alors indiqué que la coentreprise à venir serait propriétaire de la technologie des réacteurs EPR vendus par son groupe à la Chine.

Cette société commune, qui sera détenue à 45% par Areva et 55% par CGNPC, sera "d'abord consacrée aux projets de CGNPC en Chine", mais "pourra ensuite contribuer à des projets conjoints à l'étranger", a précisé Areva mardi.

"Ces deux accords permettent d'élargir, d'étendre et d'approfondir la coopération nucléaire. C'est l'entrée dans une nouvelle phase de coopération pour les deux parties", s'est félicité Zhang Guobao, cité dans le communiqué.

Les deux groupes sont partenaires depuis les années 1980 dans le nuclaire.

La coentreprise "permettra de partager et de localiser les compétences et les ressources nécessaires à la construction des centrales de deuxième et de troisième génération", a souligné Anne Lauvergeon.

 


 

Areva : discussion avec UraMin pour un éventuel rachat

http://www.leblogfinance.com/2007/06/areva_discussio.html

 

Le blogfinance l’annonçait d’ores et déjà hier soir, le producteur sud-africain d'uranium UraMin, coté à la Bourse de Londres, a confirmé lundi qu'il négociait avec une tierce partie souhaitant le racheter, sans la nommer.

 

Les choses se précisent désormais : Areva discute avec UraMin en vue de son rachat, mais ces pourparlers ne sont pas exclusifs, a indiqué mardi un porte-parole du groupe nucléaire français, confirmant des informations des Echos.

 

"Nous sommes en discussion avec eux comme avec d'autres juniors (petites sociétés minières, ndlr) et on peut imaginer qu'ils discutent avec d'autres que nous", a indiqué un porte-parole d'Areva.

 

Lundi, Le groupe canadien de prospection d'uranium UraMin a confirmé négocier avec une tierce partie souhaitant le racheter, mais sans la nommer. Cette information a fait bondir le titre, coté à la Bourse de Londres, de 8% à 355 pence. A ce prix, UraMin vaut quelque 954 millions de livres, soit 1,4 milliard d'euros. A la clôture vendredi, la capitalisation boursière d'UraMin atteignait près de 1,9 milliard de dollars canadiens (1,8 milliard USD).

 

UraMin a précisé dans un communiqué qu'il ne pouvait non plus garantir que ces négociations aboutiraient à une transaction. Pour rappel, le Wall Street Journal avait indiqué en mai qu'UraMin négocierait avec le groupe China National Nuclear Corp.

 

Créé en 2005, UraMin mène actuellement des travaux de prospection en vue de l'exploitation de gisements de sesquioxyde d'uranium (U3O8) en Namibie (Trekkopje), en République centrafricaine (Bakouma) et en Afrique du Sud (Ryst Kuil). Une coentreprise d'UraMin possède aussi des droits de prospection sur d'autres dépôts miniers en Afrique du Sud.

 

Cette compagnie, basée à Johannesburg a décidé récemment d’investir plus de huit million de dollars dans la recherche de l’uranium "et d’autres ressources minières" au Niger, concrétisant ainsi la volonté des autorités de Niamey de "diversifier" leur partenariat dans l’exploitation de ce produit hautement stratégique.

Le Niger a ainsi octroyé "quatre permis" à la société minière couvrant une zone d’une superficie de plus de 1.800 km2, selon des informations fournies par Uramin. La société affirme avoir obtenu des conditions fiscales "très favorables", au terme de la convention signée avec Niamey. La signature de cette convention intervient alors que les cours de l’uranium connaissent une "surchauffe" sur les marchés internationaux, de l’avis de plusieurs experts.

 

Les autorités de Niamey, selon le ministre nigérien de la communication Mohamed Ben Omar, veulent faire passer leur production de 3000 tonnes d’uranium à 10.500 dans les toutes prochaines années. Jusque là, la multinationale française Areva, était la principale bénéficiaire de l’exploitation de l’uranium nigérien. Elle continuera de rester un partenaire "stratégique", selon Niamey. Néanmoins "le Niger est un pays souverain qui peut diversifier ses relations économiques", selon Ben Omar, qui précise que "c’est d’ailleurs pour cette raison que nous (le Niger) avons accordé des permis à différentes sociétés".

 

Les groupes miniers se bousculent au Niger et la concurrence fait rage pour acquérir les droits d’exploitation de cette matière première  sujet à de nombreuses convoitises, y compris de celles de la Russie.

 

Ainsi le Niger a accordé cinq permis de prospection d'uranium, tous situés dans sa partie nord désertique, à la société canadienne Ivanhoe Mines, a appris l'AFP samedi de source officielle.

 

Selon le ministère nigérien des Mines, les cinq permis de recherche sont situés dans le département d'Arlit (région d'Agadez), où deux gisements d'uranium sont exploités depuis 40 ans par le groupe français Areva, numéro un mondial du nucléaire civil.

 

Les travaux de recherche, dont la durée n'est pas déterminée, ont été confiés à la société Goviex Niger Holdings Ltd, qui va investir sur trois ans plus de 10,6 millions de dollars dans la prospection, selon le ministère. En cas de découverte et d'exploitation de gisements, l'Etat du Niger participera au capital de Goviex Niger Holdings Ltd à hauteur de 40 %.

 

En janvier 2007, le Niger avait accordé à Global Uranium Corporation, une autre société canadienne, quatre permis de prospections d'uranium dans la même région.

 

En décembre 2006, Anne Lauvergeon, la présidente du directoire du groupe AREVA avait déclaré que le groupe qu'elle dirige espérait, à l'avenir," doubler la production minière du Niger et faire de lui, l'un des premiers pays exportateurs d'uranium. Lors d'un point de presse à Niamey sur les activités de Areva dans le secteur minier au Niger depuis 35 ans, Mme Lauvergeon avait affirmé que le groupe Areva a extrait au Niger la 100.000ème tonne.

 

Le groupe compte continuer l'exploration et l'exploitation de nouvelles possibilités d'extraction de l'uranium. Avec 5 milliards de francs par an, Areva, avec ses trois licences sur les sites de la Cominak, la Somair et Anou Araren, s'est engagé à accroître ses investissements en vue d'augmenter les volumes extraits.

Le groupe industriel Areva est présent au Niger depuis près de 50 ans où, en partenariat avec le Niger, il crée les sociétés minières Somair et Cominak. Areva a depuis octobre 2004 réactivé l'établissement "Areva NC Niger" pour la recherche minière dans le domaine de l'uranium.

Pour rappel, le Niger est le troisième producteur mondial d'uranium (8 % loin derrière le Canada et l'Australie) et pourtant c'est un des pays les plus pauvres du monde où 70 % de la population avait moins de 20 ans en 2005. L'uranium représente aujourd'hui environs 35 % des exportations du Niger(80 % en 1970), 5% du PNB sans compter toutes les activités induites : sous-traitants, commerce, artisanat, tacherons...

 

Le Niger veut doper sa production, à la faveur de la reprise de la demande de ce minerai sur le marché mondial, notamment avec l'adoption par la Chine de l'énergie nucléaire. Toutefois, depuis le début de l'année le nord du Niger est en proie à une insécurité, du fait d'attaques meurtrières revendiquées par le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ), un groupe touareg. Ce groupe réclame une meilleure application des accords de paix de 1995 qui avaient mis fin à la révolte des Touaregs des années 1990, en particulier les clauses prévoyant leur réinsertion socio-économique et la priorité d'embauches des autochtones par les sociétés minières locales.

 

Fin avril, Le MNJ a revendiqué l'attaque d'un important camp d'exploration d'uranium d'Areva à Imouraren (nord), à environ 85 km au sud d'Arlit, tuant un soldat.

Le gouvernement sénégalais et la Société UraMin Inc., par le biais de sa filiale UraMin Exploration Ltd, ont signé quant à eux en mars dernier une convention minière pour l'exploration de l'uranium et "d'autres minerais" semblables dans l'Est du Sénégal. L'accord, annoncé le 23 mars par UraMin concerne la zone dénommée "Saraya Est", dans le Sénégal oriental, et couvre une superficie de presque 3000 km2, selon les responsables de la société minière.

Le ministère sénégalais des Mines, contacté par Ouestafnews, a confirmé la signature de la convention.

 

UraMin annonce s'être engagée, au terme de la convention, à investir 5.996.000 dollars US en trois ans, pour mener ses recherches. La zone à prospecter avait déjà dans le passé fait l'objet d'intenses travaux exploratoires, d'abord dans les années 50, puis dans les années 70 et enfin dans les années 80, et des signes prometteurs avaient alors été décelés par les experts. Toutefois, à l'époque les prix de l'uranium sur les marchés internationaux rendaient peu rentables les investissements nécessaires à la poursuite des opérations, affirme UraMin.

 

Selon la convention signée par les deux parties, si la phase exploratoire s'avère positive, UraMin sera tenue d'enregistrer une société locale au Sénégal pour la phase d'exploitation, et dans laquelle l'etat sénégalais aura des "intérêts" à hauteur de 10 %.

 

En attendant la firme assure avoir obtenu du gouvernement des garanties d'exonérations fiscales et douanières durant toute la période que va durer la prospection et, tout partage ultérieur de bénéfices se fera à la seule condition que la société ait recouvré la totalité des sommes investis durant la phase exploratoire.

Depuis un peu près de deux ans, on assiste à une véritable ruée des grosses compagnies minières vers l'Afrique de l'Ouest, où du Burkina Faso au Sénégal et du Libéria au Mali, elles se pressent aux frontières à la recherche de nouvelles opportunités.

 

A noter par ailleurs, que la demande pour l'uranium est actuellement très forte avec le retour en force de l'énergie nucléaire comme source alternative d'énergie aux hydrocarbures, à l'heure du réchauffement climatique et de la flambée des prix des carburants.

 

Le prix de l'uranium naturel, proche actuellement de 300 dollars le kilogramme, a flambé ces dernières années à la faveur de la croissance de la production d'électricité nucléaire dans le monde, en particulier les économies émergentes. Il a encore triplé depuis un an.

Sources : Par Elisabeth Studer le 12 juin 2007 - AFP, Ouestafnews, xinhua

Potentialité économiques - Centrafrique