Energie et développement : Osons lever le défis du problème électrique en RCA

Pourquoi ne pas oser mettre les eternels DIAMANTS, l’OR et le BOIS  Centrafricains à contribution pour financer  l’achat de turbines modernes à  hauteur de 20.000.000€.   Pourquoi ne pas clairement dire que l’ENERCA peut établir un plan de remboursement du financement extérieur en mettant à contribution le consomateur centrafricain ?

Que représente une telle somme pour le développement de la RCA

par Jean-Pierre MARA

L’Homme et le besoin en Energie

L'être humain, qu'il soit noir, blanc, jaune, Roi, Seigneur ou simple citoyen a eu et aura toujours besoin d’énergie pour se déplacer, travailler, préparer sa nourriture, bref pour se développer. Cette énergie existe sous plusieurs formes et la source exploitée par une société dépend de la compréhension technique de la capacité de sa ressource humaine. Ainsi, dans ce 21ème siècle, plusieurs types de technologies permettent de produire de l'énergie. Les sources sont  notamment fossiles, eau, vent, soleil. La République Centrafricaine dispose de toutes ces sources d'énergie ; certaines sont difficiles à exploiter, d'autres sont simples selon les capacités politiques, techniques et gestionnaires dont la société peut faire preuve.  La forme la plus simple dont dispose notre pays la RCA est constituée par l'eau retenue par barrage dont l’exploitation pour la production d'électricité ne génère pas de déchets toxiques et ne pollue non plus l’atmosphère. Dans l’histoire de production d’électricité, le premier barrage de l’humanité avait été installé sur Nil vers 4000 ans avant JC pour dévier l'eau à fin de servir dans la construction de la ville de Memphis. Par la suite, l’homme évolua son idée pour  utiliser la force de l'eau dans le moulin à eau d'une rivière pour entraîner la roue afin de moudre les grains de céréale.

Remarquons qu’il n y avait ni machines, ni aide à la coopération à l'époque ou le premier barrage avait été conçu.

Aujourd'hui il y a plus de 35000 barrages et 1500 sont en constructions. L'une des plus grandes innovations et celle de l'usine Marémotrice de la Rance  (en France) qui produit de l'énergie électrique à partir des marées. La construction d'un barrage est une invention de l’homme avec une influence sur l’environnement et des répercussions sur le paysage ainsi que sur la vie aquatique et terrestre. Ma préoccupation dans l’analyse ci-présente n’étant pas l’aspect écologique, il est toutefois important de mentionner que tout projet de production d’énergie hydroélectrique  nécessite une étude tenant compte de l'impact environnemental des installations et définissant les mesures nécessaires pour en minimiser les effets. Elle ne tient compte de capacité de l’homme de l’homme (noir ou blanc) a assumer les responsabilités qui en découlent. Pour nous en République centrafricaine, pays situé en milieu sub tropical avec deux saisons (seche et pluvieuse) les hydrobarrages doivent Il y a trois barrages mais seulement deux produisent de l’électricité.

·         Barrage de Boali I construit pour avant les indépendances (UNELCO) et opérationnel avec les mêmes équipements jusqu’à ce jour

·         Barrage de Boali II construit par la coopération Yougoslave en 1974 (ENERCA) et opérationnel avec les mêmes équipements jusquà ce jour

·         Barrage de Boali III construit par la coopération chinoise (ENERCA) mais jamais devenu opérationnel car la fourniture de turbines par l’état Centrafricains faisait défaut

·         Mobaye électrifié par le barrage de Gbadolité

·         Essaie d’électrification de Carnot / Nola

 

Image 1: Schéma d’un barrage, Source http://perso.id-net.fr/~brolis/softs/domodidac/turbine.html

Comment obtient-on de l'électricité au barrage?

La fonction primaire d'un barrage est de retenir l'eau, dans son réservoir comme l’indique l’image 2. L'eau stockée est ensuite utilisée pour entrainer les générateurs de courant électrique sur ouverture contrôlée de vannes qui laissent passer l'eau de façon contrôlée er régulée afin de maintriser la puissance nécessitée par les générateurs de la centrale hydroélectrique. Cette énergie provient de la force de gravitation, c'est-à-dire que plus la chute d'eau aura une hauteur importante plus l'énergie cinétique sera importante.

Image 2 : La retenue (Barrage) de Boali III, Source GRELA,  archives familiales 

Notons que l’élevage de poissons dans le bassin de la retenue de BOALI III est une autre contribution de la structure dans l'alimentation de la population avoisinante. Dans le même ordre d’idée, on pourrait aussi envisager l’alimentation de toute la République Centrafricaine en bouteille d’eau potable tirée de la retenue et traitée dans des entitées  installées dans le même environnement, facteur d’emploie . Mais cet aspect n’est pas la préoccupation de cette analyse.

Le fonctionnement de la turbine

Une turbine est un moteur dont l'élément essentiel est une roue portant à sa périphérie des ailettes ou des aubes appelées augets, mise en rotation par l'eau du barrage. La pression et la vitesse de l'eau entraînent la rotation de la turbine dont l'arbre permet le fonctionnement de l'alternateur. On a principalement deux types de turbine, les turbines à action et les turbines à réaction.

Image 3 : Schéma d’une turbine , Source http://perso.id-net.fr/~brolis/softs/domodidac/turbine.html

L'alternateur est le transformateur de l’énergie

L’alternateur, dans son mouvement de rotation entraîné par la turbine, produit l'énergie électrique. Il a comme rôle principal de transformer l'énergie cinétique en énergie électrique. Un alternateur se divise en 2 parties dont la partie fixe appeléele stator et la partie tourante appelée le rotor. Le stator se compose d'un bobinage de fils de cuivres tandis que le rotor se compose d'électro-aimants. L’arbre relié au rotor fait tourner le stator, et c’est ce complexe qui permet le champ magnétique dans l'alternateur, un champs dont l’existence permet le déplacement d'électrons afin de produire le courant électrique récupérer au niveau du stator. Un transformateur est ensuite utiliser pour élever la tension du courant à 10 KV afin de faciliter son transport transport jusqu’au lieu nécessitant l’électricité. Là bas, un autre transformateur abaisse la tension à 220 V, niveau d’utilisation requise par la plupart des équipements industriels et ménagers. On parle de lignes à haute tension, lignes de basse tension et lignes de tension aux usagers.

Chutes et turbines dans leur fonctionnement complexe

Comme nous le montre l’image 3 (photo prise par GRELA en 1997 sur le barrage de BOALI III), une centrale hydroélectrique est l'ensemble d'équipements installés pour produire de l'énergie.  Nous voulons déjà préciser qu’il n’y a pas de turbines installé sur le barrage de Boali III, ce qui veut dire, ce barrage ne produit aucune énergie électrique exploitable pour résoudre le problème d epunérie d’énergie chronique que connaît notre pays.

Avant la construction d’un barrage, les ingénieurs en génie civil déterminent l’emplacement idéal en fonction de la production d'énergie électrique espérée. Ensuite les ingénieurs en électricité installent les infrastructures électromécaniques qui permettront d’exploiter la puissance hydroélectrique. Des sous ensembles comme le centre de commande, le barrage hydraulique, la centrale de transformation d'énergie électrique dépendent les uns des autres lors du fonctionnement de l’ensemble hydroélectrique. La capacité d’un barrage hydroélectrique dépend de l'énergie de l'eau envoyée par la force cynétique vers les turbines  entrainant dans leur rotation des alternateurs pour produire l’électricité qui sera transportée par les transformateurs. Plusieurs types de turbines hydroélectriques existent et leur choix dépend du type et de la taille du barrage ou ces turbines seront installées

·         Les turbines à action ou la pression d'eau à l'entrée de la turbine égale à la pression de l'eau en sortie. Elles sont les plus simples à mettre en œuvre mais leur rendement est bas du à qu'elles utilisent des injecteurs (des tuyaux) amenant l'eau jusqu'aux augets de la turbine sous forme de jet libre. On en distingue 2 types, les Pelton installés sur les hautes chutes mais avec des petits débit d’eau et les Crossflow  utilisé pour de débits moyens et des chutes de 200 mètres.

·         Les turbines à réaction: La réaction entre la pression de l'entrée supérieure et celle de la sortie permet des rendements élevés mais leur fonctionnement plus complexe..

·         Les turbines Francis: utilisée par un fort rendement dans des chutes de 40 à 300 qui neccessitent d’immenses réservoirs d'eau

 L’image 4 montre BOALI III dans la partie principale prévue pour l’installation des turbines. Les types de turbines à installées sur ce barrage, le prix à payer et les modalités sont normalement de la responsabilité de l’ENERCA. Je n’ai pas été en mesure de savoir quelles sont les démarches entreprises par les responsables de l’ENERCA à la date d’aujourd’hui pour répondre au besoin de renoiuvellement de ces infrastructures afin garantir la livraison d’électricité à la société Centrafricaine dans sa globalité et à Bangui qui sert de poumon de l’économie Centrafricaine en particulier. Nous verrons plus loin dans notre analyse que des solutions existent mais personne dans la chaîne de resonsabilité ne les a évoqué sauf erreur de ma part.

Image 4 : BOALI III en attendant l’installation des turbines : Source GRELA, archives familiales

La relation Hommes-Machines  est un complexe qui ne doit pas êtrele résultat d’un choix hasardeux ou politique

L’entité « centrale hydroélectrique »  est organisée par hiérarchie tant au niveau de sa structure technologique qu’au niveau du personnel. La coordination du fonctionnement d’une telle entitée est assurée par un personnel spécialisé, notamment des ingénieurs en électricité qui dirigent la centrale, aidés par des techniciens, et opérateurs administratifs.

Tout d’abord retenons que l’ENERCA estime à 25 000 KVA le besoin en électricité de la ville de Bangui soit 25 MW. Ceci implique qu’il faut avoir une puissance installée de 50 MW pour être sûer de répondre aux impératifs de fluctuation hydrauliques, par exemple pendant la saison sèche.

Avant de continuer dans mes arguments, j’aimerais évoquer l’aspect innovation et ressource humaine. La compétence dans la gestion des structures de distribution et de commercialisation permet d’assurer une rentabilité financière afin de payer régulièrement le personnel et d’assurer l’entretient régulier de la chaîne de production. Aussi, la cohérence et la rigeur de tout l’environnement de gestion est nécessaire pour assumer un investissement supplémentaire dans l’entretient continue des équipements,  de l’expansion du réseau, du renouvellement régulier des pièces afin de garantir la perenité de l’entreprise. Le personnel technique et adminstratif d’une centrale de production de l’énergie électrique doit nourrir cette ambition à outrance et travailler constamment sur les performances pour le bien-être de toute la sociéte. Le personnel et spécialiste travaillant dans une Cenrale Hydroélectrique doit, quelque soit son niveau, avoir au minimum deux ambitions :

·         Responsabilité sociale : La survie et le développement de toute la société dépend totalement du savoir-faire du personnel responsable de la productiion et de la distribution de l’énergie électrique. La responsabilité qui incombe à un tel personnel est celle de garantir le bon fonctionnement et la disponibilité des services d’électricité.

·         Responsabilité technique : Le bon fonctionnement des installations est fonction de la maîtrise dont le personnel fait preuve sur l’ ensemble des infrastructures dont il a la responsabilité. Cette infrastructure ne doit pas vieillir, ni tomber en panne et surtout devenir une ruine sans un effort techique du personnel à trouver une solution immédiate

 Or, en République Centrafricaine, les infrastructures hydroélectriques en service sont installées depuis plus de 40 ans et ne répondent plus aux normes et aux exigeances d’une population dont le mode de vie est orientée vers la consommation d’énergie.  Ces infrastructures avaient été installées à l’époque pour une demande de 10 000 menages, essentiellement expatrié or il se trouve seul le marché de Bangui a 600 000 habitants dont seulement entre 60.000 et 80.000 sont abonnés . Ce parc d’abonnées demanderait aujourd’hui au minimum 25 000 KVA. Notons que L’ENERCA fait tout pour limiter le nombre d’abonnés, pour ne pas avoir à investir et par conséquent, contribue à maintenair la société Centrafricaine dans le sous developpement par cette pratique. L’ENERCA n’a aucun programme pour inciter les 600.000 habitants de Bangui à devenir des clients fidèles. L’ENERCA par cette attitude à pousser un bon nombre de clients à se livrer au piratage. Pire, l’ENERCA décourage même les clients en exigent que celui qui voudrait une connexion au réseau électrique se paie les poteaux électriques, les câbles et le compteur, du jamais vu dans une société qui veut attirer de la clientelle.  Je ne voudrais pas faire de ce document un élément de procès d’une mauvaise pratique commerciale vouée à l’échec, mais ceci explique bien cela.

Pour revenir à la problématique de la difficulté dans l’alimentattion de notre capitale en électricité, il est important de soulever l’aspect réparation contre renouvellement des équipements ; Vu la capacité et l’âge des installations, Il est illusoir d’espérer trouver des pièces de rechanges sur le marché des équipements électriques. Par analogie, sachons simplement qu’il  est aujourd’hui  impossibble de trouver les pièces de rechanges de la voiture utilisée à l’époque par Boganda !  Le renouvellement et la modernisation des infrsatrcutures sont indispensables, notamment les équipements mécaniques, électroniques de commande et l'informatisation de l'ensemble. 

Quelle est la procédure la mieux adaptée pour le remboursement des 20 000 000 €

Selon ENERCA, il faudrait 3 milliards de CFA (soit 4 millions €) pour réparer la turbine de BOALI qui est à l’origine des problèmes d’alimentation en énegie ces dernières années. Mais on sait très bien que la République Centrafricaine gagnera en investissant dans l’installation de nouvelles turbines sur BOALI I, II et BOALI III.  A partir d’un coût unitaire moyen de  2000€/KW installé, il est aisé d’estimer le budget d’investissement pour satisfaire les 25 000 kW . Mais avec un sérieux dans les prévisions  et sans grand exploit de calcul financier,  on peut estimer que des 3Millions, au moins 1 Milions doit avoit accès à l’électricité. Avec cette prévision, on peut planifier au minimum 100 MW de capacité pour les 1à prochaines années. Ce postulat nous amène à dire qu’à raison 2€/MW, la République Centrafricaine aura besoin de 20.000.000€ pour financer l’installation de turbines capables de produire 100 MW pour les 20 prochaines années.  Il est probable que la complexité d’une installation de plus de  100 MW allonge le délai de résolution immédiate du problème que vivent les Banguissois aujourd’hui. Mais cette analyse estimative a le mérite de proposer aux Centrafricains un pas vers le dévellopement.

Pour terminer l’analyse, il est important de donner quelques pistes d’arguments de financement . Si nous commençons d’abord par Bangui, il y a potentiellement 200 000 foyers avides d’électricité. Si on y ajoute les admisnistration et les organismes internationaux, les représentations diplomatiques ainsi que les petites structures artisanales et industrileles de la place nous arrivons à 800 000 clients potentiels.

Si l’ENERCA laisse la politique des KIKOZ et pratique celle du KIFON pour se consacrer à un vrai travail de vente de l’électricité en dévellopemant une vraie stratégie commerciale d’attraction de la clientelle, le nombre de clients potentiels peut doubler voir tripler. Ainsi, en prenant l’hypothèse que l’ENERCA se  dotera dans le futur d’une direction commerciale qui démarche les clients, nous estimons que BOALI I, II et III doté de turbines d’une capacité  totale 100 MW et financé sur  apport des partenaires bilatéraux  pourra à raison de notre calcul précédent de la moyenne de  2000€/kW,  mettre les 800 000 potentiels consommateurs à contribution pour 25€  (20.000.000€/800 000 consomateurs) soit environs 16.400 F CFA. Si on y ajoute 5% d’intérêt et de marge de fonctionnement, cela portera le poids de cette dette à peut être 40.000 F CFA par consomateur d’électricité en centrafrique. Et si le remboursementest négocié sur 10 ans, le remboursement mensuel peut-être de l’ordre de 15.000 à 20.000  F CFA. Les centrafricains sont prêts à payer ce montant, pourvu que l’électricité soit permanente.  L’Etat peut aussi, selon la volonté politque, mettre à contribution les diamants, or et bois Centrafrifricain pour le financement. Je laisse la suite de l’argumentaire économique et financier aux spécialistes intéressés.

Mais dans tous les cas de figure Personne depuis le Palais de la Renaissance jusqu’à Tunis (BAD) ou à Bruxelles (BED) ou à Washington (BM) ne peut sérieusement affirmer que le projet de financement de turbines  de 100 MW  pour la République centrafricaine n’est pas rentable .

Osons lever le défis en introduisant d’autres types de production et d'autres méthodes de distribution

En République Cenrafricaine, nous avons d’autres sources en plus des sources d’eau tributaire de la pluviométrie. Il est théoriquement possible de produire de l’électricité avec le soleil ou le vent.  Les cellules photovoltaïques permettent de produire de l’énergie électrique de faible puissance mais souvent assez suffisante pour les besoins domestiques. Comme le montre l’image 5, les maisons d’habitation, les écoles, les dispensaires de villages, les centres sociaux exectera peuvent être construits adaptés aux dispositifs de productions d’électricité de ce type si la volonté politique est manifeste. 

 

 

 

 

Image 5 :Exemple maison solaire sur: http://www.solaire-photovoltaique.net/index1.html

 

Il est aussi possible de se connecter au réseau électrique de EDE (Cameroun) ou INGA (CONGO KIN) mais là non plus n’est pas le sujet qui mepréoccupe

 

Un pays comme la République Centrafricaine a besoin d’énergie pour accompagner son développement, c’est à dire faire fonction l’embryon d’artisanat puisqu’il n’y a pas d’instrie. Comme pourra t on d etoute façon développer une industrie dans ce pays ?

Comment voudra on parler de dévellopement alors qu’on ne peut pas garantir l’électricité pour faire fonctionner de petites entités manufacturières, faire fonctionner les hôpitaux,  les infrastructures de télécommunications, la Radio, la Télévision. Nous savons tous tous que même les petites activités domestiques nécessitent de l’électriqcité .

 

Le peuple, le gouvernement, les orgnaismes internationaux installés en RCA sont tous concernés. La pluspart de ces organismes est consciente que le ,problème est facile à resoudre.  Tout le monde sait  que l’homme peut s’il le veut produire l’énergie nécessaire pour ses besoins de base ;  l’ambassadeur de France, le Représentant de l’ONU, du Pape, de la CEE, des USA, du PNUD, chacun en ce qui le concerne peut apporter sa contribution en argument en faveur d’une telle solution

 

Retenons simplement que n’est impossible :  tous ceux qui vivent en RCA aujourd’hui pour quelque raison que ce soit , oui tout le monde en RCA gagnera en resolvant ce problème une fois pour toute pour les 20 prochaines années.

 

Paris Décembre 2006

Jean-Pierre MARA

Actulité Centrafrique de sangonet - Economie et énergie