From: Plume Enclume
 
Sent: Friday, September 07, 2007 3:16 PM
Subject: Shamir, Sarko... et d'autres

INVITATION
 
L’association « Pour un seul État démocratique en Palestine Israël » et l’association « Entre la Plume et l’Enclume vous invitent à rencontrer le dissident russo-israélo-palestinien :
 
Israël Adam Shamir
 
A l’occasion de la parution de son nouveau livre :
 
"Le Pin et l’Olivier,
 ou Les charmes discrets de la terre Sainte"
Aux éditions BookSurge
 
Le mercredi 26 septembre à 18 h.
 
à
l’Hôtel de l’Industrie
4 Place Saint-Germain des Prés, Paris 75006
(métro : Saint-Germain des Prés)
 
*** Participation aux frais : 5 euros ***
 
« Ce dont le monde a un besoin urgent, c’est d’une nouvelle Révolution américaine, aussi importante que le New Deal et l’abolition de l’esclavage. Il s’agit, en l’occurrence, de la révolution contre la monopolisation du discours… du discours des médias et des universités, pour commencer. Au début du vingtième siècle, les Américains ont démantelé la puissante Standard Oil. Ils ont voté, pour ce faire, des lois contre la constitution de monopoles et ils ont définitivement éliminé la menace qui pesait sur la démocratie. Rien n’interdit d’obtenir un succès de la même ampleur aujourd’hui »
(« Les oreilles de Midas », http://www.israelshamir.net/French/French.htm )
 www.israelshamir.net - www.plumenclume.net
 

 Quatrième de couverture Le Pin et l'Olivier :

 

Originaire de Novossibirsk en Sibérie, Israël Shamir s’établit en Israël en 1969 ; il a participé aux combats de la guerre de 1973 ; mais en parcourant la Palestine en tant que journaliste, il a découvert l’absurdité criminelle du projet d’un État juif. Converti au christianisme, il choisit  Adam pour nom de baptême. Traducteur de Joyce, d’Homère, du prix Nobel israélien S. Y. Agnon,  et du géographe du XVème siècle Abraham Zacuto, il a déjà publié en français L’autre Visage d’Israël, Pardès, une étude de la Kabbale , et Notre-Dame des Douleurs.

 

« Je suis la chair de ta chair, Palestine, le sang de ton sang, Israël. Je vais seul par les vertes collines, chevauchant mon ânesse Linda, parmi les paysans au bonnet blanc, parmi les colons barbus, loin des Israéliens bronzés et sûrs d’eux, des bons socialistes, mes amis, qui ne franchissent pas «la ligne verte». Mes amis veulent abandonner le pays des Collines, avant qu’il ne gâte le véritable Israël. Je suis prêt, moi, à renoncer au véritable Israël au nom du futur pays des Collines, pour qu’Aïn Sinia existe toujours, mais pour que Brakha et Tekoa disparaissent. Mais je ne suis pas aveugle et je sais très bien que jusqu’à la fin je serai entouré non d’oliviers mais de soldats à l’uniforme couleur d’olive, mes compatriotes. » (Le Pin et l’Olivier, ou les charmes discrets de la Terre Sainte, p. 303)

 

Dans ce quatrième volume centré sur la Palestine , la méditation sur les paysages s’accompagne d’un retour sur toutes les étapes de l’histoire de la Terre sainte, depuis l’origine de l’humanité. La critique intransigeante de l’actualité va de pair avec de nouveaux approfondissements théologiques. Et pour la première fois, le « Khalil Gibran de notre temps », le prophète, polémiste, journaliste et érudit, laisse entrevoir le cheminement personnel qui l’a fait passer d’une identité russe soviétique au sionisme romantique puis à la construction acharnée des bases conceptuelles du projet d’un seul Etat pour tous, en Palestine-Israël. Maria Poumier

 

 « C’est en tombant par hasard sur les écrits prophétiques et éloquents du dissident juif Israël Shamir que j’ai compris ce qui se passe en Palestine dans toute sa profondeur historique, et pourquoi, comme le dit John Pilger, la Palestine est le véritable enjeu majeur pour le monde. Comme l’explique Shamir : ‘L’Israël/Palestine est le modèle que les États-Unis veulent étendre au monde entier. Des serfs avec leurs troupeaux, en bas, mourant de soif ; et sur les collines, les villas et les piscines pour les élus. Une énorme armée et des travailleurs sans le moindre droit. Il s’agit pour eux de faire du monde entier une Palestine : et ils ont déclenché pour ce faire leur Troisième Guerre mondiale contre le Tiers monde’. On perçoit chez Israël Shamir l’influence de John Ruskin, de Simone Weil, de Franz Fanon, de T. S.  Eliot, et d’Edward Said. Il rejette la ‘double tentation de Mammon et du sionisme’, au nom de la compassion envers les ‘hardis paysans’ de sa patrie d’adoption. » (Owen Owens)

 

“Shamir n’écrit pas pour se mettre en valeur, mais pour nous soutenir dans nos élans les plus purs, et même quand nous ne sommes pas d’accord avec lui, nous nous sentons poussés par lui  vers de nouvelles idées, meilleures que celles dont nous partions. » (Michael Neumann)