MINORITES 
VISIBLES :
INTEGRATION 
QUASI IMPOSSIBLE EN FRANCE
Mathieu 
MBARGA-ABEGA

Et si la politique de l’intégration 
de la minorité visible encore embryonnaire en France n’était pas quasiment 
impossible, un leurre ou la poudre de perlimpinpin ? Et si toutes les 
politiques d’intégration faites jusqu’à présent en France n’avaient pour seul 
résultat que le maintien de la minorité visible dans une situation d’assistanat 
avec pour conséquence la misère qui la frappe au 
quotidien ?
Mais ne jetons pas le bébé avec 
l’eau du bain.
Et il montre, outre les terribles 
contentieux qui divisent depuis plus de trois générations la communauté 
nationale et la minorité visible, que cette minorité n’a jamais su mettre en 
pratique l’adage « aide-toi le ciel t’aidera » Avec un ton 
volontairement provocateur et parfois humoristique, il va au-delà de certaines 
idées reçues et affirme que la communauté nationale et la minorité visible, si 
elles veulent une réconciliation et une cohabitation apaisée pour les quinze 
prochaines années en France, connaîtront des jours 
meilleurs.
Elles ne sont pas inexorablement les 
damnées de la terre.
Mathieu MBARGA-ABEGA, docteur en 
Etudes Théâtrales et cinématographiques à l’Université Paris I- mention très 
bien, diplômé d’Etudes approfondies, spécialité Histoire et Civilisation, 
maîtrise en sciences de la communication audiovisuelle à l’Ecole des Hautes 
Etudes en sciences sociales à Paris est aussi conférencier formateur intervenant 
à la formation des stagiaires de niveau deux et trois, cadres de télévision à 
l’Institut national de la communication audiovisuelle (INA) en 
France.
II a collaboré en tant que 
journaliste radioreporter à Radio France Internationale, à Radio France Culture 
au service de la politique étrangère, à TV5 Europe, à AÏTV- RFO- Agence d’image 
francophone et à travers les journaux et publications dont Médias France Inter 
continents du groupe Radio France, à Jeune Afrique, à Afrique Asie, à Bingo, à 
Amina... pour lesquels il a, depuis 1982, sillonné les grandes villes de France, 
les capitales africaines, assisté à de nombreuses manifestations politiques et 
culturelles. II a rencontré un nombre impressionnant de chefs d’Etat et de 
personnalités du monde politique et culturel.
II est également président fondateur 
de deux associations : France Diversité Populaire et L’Observatoire 
International des Minorités Visibles dans le Monde. Ce livre de réflexion est le 
fruit de ses observations en matière de politique d’intégration et d’immigration 
en France.
Editions BIBOÜCK, « L’un vaut 
L’autre » S/c Association France Diversité Populaire
Prix Editeur : 15 
€
11, rue Caillaux 75013 
Paris
Portable : 06 16 48 01 
09
Mail : 
mbarga-abegaanadoo.fr
ISBN : 978-2-9529996-1-8
AMINA 
(Revue) : Avril 2008
Mathieu 
MBARGA-ABEGA, Journaliste et Ecrivain, Auteur du 
livre :
Minorités 
Visible : Intégration Quasi Impossible en France
«  Le 
déficit d’une politique de l’intégration à travers le civisme  prive en France  l’éducation Nationale de ses novelles 
missions républicaines », 
ainsi s’exprime Mathieu MBARGA-ABEGA,  auteur du livre ; Minorités Visible : Intégration Quasi 
Impossible en France.
Un 
livre de réflexion peut- il promouvoir un genre pour les lecteurs comme pour les 
autres ?
Personne 
n’ira soutenir que le travail d’analyse de Mathieu MBARGA-ABEGA, journaliste et 
écrivain a lancé une vogue de la réflexion sur le modèle français de 
l’intégration et de l’immigration en France. 
Nul 
ne prétendra non plus qu’il se soit branché sur une mode. Il faut plutôt 
constater que la sortie récente à Paris de son livre Minorités Visibles : Intégration Quasi 
Impossible en France, tombe à point nommé, c'est-à-dire au moment où a lieu 
en Europe en générale et en France particulier un grand débat sur 
l’harmonisation des politiques de l’intégration et de l’immigration dans les 
pays de l’Union Européennes. Un livre de référence dont aucune critique ne peut 
amoindrir l’éclat. Dans cet ouvrage, Mathieu MBARGA-ABEGA, analyse en profondeur 
les causes  qui divisent depuis plus 
de trois générations la communauté nationale et la minorité visible,  notamment : le déficit de nouvelles 
missions pédagogiques dans l’éducation nationale et les contentieux historiques 
qui opposent  les communautés 
de  France « La clé du succès 
d’une cohabitation apaisée entre les communautés de notre pays,  passe obligatoirement par  le civisme et par une pédagogie plus 
large auprès des communautés de France ». 
L’autre 
s’adresse également et sans complaisance à la classe politique, qu’elle se 
réclame de la gauche ou de la droite,  
à la société civile et  aux  
comportements irresponsables de certains jeunes issus de l’immigration et 
à leurs parents. S’il refuse la diabolisation du système clanique dans lequel 
vit les populations de France, Mathieu MBARGA-ABEGA, n’en souligne pas moins, 
exemples à l’appui, les contradictions et les errements de ce  système. 
Entretien 
avec un auteur, visiblement satisfait d’avoir ainsi donné à l’opinion publique 
son analyse sur le fait  politique 
de l’intégration et de l’immigration de 
AMINA : 
Selon vous, la classe politique actuelle ne donne pas  de nouveaux moyens à l’éducation 
nationale pour qu’elle remplisse ses nouvelles missions pédagogiques en faveur 
d’une intégration  volontaire et 
durable de la minorité visible en  
France ?
 Mathieu MBARGA-ABEGA : 
Les mesures prises par le gouvernement de François FILLON notamment, celles du 
ministère de l’intégration et l’immigration  voire de l’éducation nationale en faveur 
de l’intégration de la minorité visible en France, sont pour l’essentiel 
estimables. Mais, il est indispensable de compléter ses mesures par une 
pédagogie plus large auprès des populations de France. Il s’agit de combattre 
des contentieux historiques notamment ; les rivalités claniques et le 
racisme  qui divisent depuis plus de 
trois générations,  la communauté 
nationale et la minorité visible, par exemple. C’est la raison pour laquelle, je 
propose que le gouvernement de la république introduise dans le civisme ( 
système éducatif actuel), les nouvelles valeurs telles que : la culture du 
respect individuel et réciproque entre concitoyens, le respect scrupuleux des 
droits de l’homme, une  justice  dans laquelle nos concitoyens se 
reconnaissent,  ce qui n’est pas le 
cas aujourd’hui, la culture de la non-violence,  la solidarité entre les populations de 
France, la culture  de la confiance, 
de la tolérance, de la responsabilité individuelle et collective,  la fierté d’être citoyen français ou 
résident en France,   la 
culture du travail bien fait, du respect des lois républicaines,  de l’amour de son pays, parce que quand 
on aime un pays, on  travaille pour son 
avenir.
 En effet, la culture de l’harmonie, de la 
solidarité et de l’égalité des chances manque à nos concitoyens d’aujourd’hui, 
parce que notre société est repliée sur elle-même et un peu égoïste. 
C’est 
pourquoi, il y a en France des 
comportements discriminatoires de plus en plus répandus, une haine sociale, de 
la colère, des frustrations et des incompréhensions entre la communauté 
nationale et la minorité visible. L’application des nouvelles missions civiques 
et le renforcement des lois contre le racisme vont permettre à notre société de 
lutter efficacement contre les contentieux historiques qui, pour l’instant, 
réduisent à néant tout effort d’intégration durable de la minorité visible 
et  aussi  l’épanouissement socioculturel, 
politique et économique  de la 
communauté nationale. 
Enfin, 
les propositions que je fais au gouvernement de Monsieur François FILLON, 
Premier Ministre  et à l’éducation 
nationale visent un objectif fondateur :   la création en France, pour les quinze ans 
à venir, d’une véritable civilisation qui a pour principe d’apprendre à vivre 
ensemble dans nos différences culturelles républicaines.
AMINA : 
vous dites dans votre livre que le comportement de certains jeunes issus de 
l’immigration fait « je vous cite « honte à leur communauté  respective » ? 
Mathieu 
MBARGA-ABEGA : 
il est évident qu’une fraction des jeunes de  la minorité visible n’a pas de bonne 
manière et ne respecte pas toujours la loi à cause précisément de  leur vie programmée à l’échec. Les 
injustices qui frappent cette  
partie des jeunes de la minorité visible les ont peut-être contraints à 
résister et donc à désobéir à l’ordre établi. Ce n’est pas une raison pour cette 
minorité hors-la-loi de bafouer les lois de 
AMINA : 
Pour q’elles raisons  les parents des jeunes de la minorité visible en 
France ont abandonné  l’éducations 
de leurs enfants ?
Mathieu 
MBERGA-ABEGA : 
Le fait qu’une partie des parents des jeunes de la minorité visible en France 
aurait  abandonné très tôt 
l’éducation de leurs enfants est généralement fausse. 
Chaque 
parent et de toute civilisation souhaite faire tout ce qui est possible pour 
transmettre les valeurs essentielles  
à ses enfants. Il y a, certes, une partie  des parents des jeunes de la minorité 
visible qui est absolument irresponsable quant à l’éducation de leurs enfants, 
peut-être qu’eux-mêmes n’ont pas eu la chance d’avoir des parents responsables. 
Pour ces parents, il est indispensable qu’ils prennent en charge l’éducation de 
leurs enfants, qu’ils soient  plus 
exigeants quant à la transmission de valeurs à leurs enfants,  sur leur emploi du temps quotidien et 
leurs fréquentations. Ces parents doivent imposer à leurs enfants de nouvelles 
règles de conduite notamment les occuper après la sortie de l’école – à la 
maison. Les parents avec autorité doivent fortement conseiller leurs enfants sur 
les problèmes de  société du moment, 
notamment  la violence, très présente dans notre pays, les 
discriminations,  le vol, les 
incivilités,  les bonnes 
manières,  le savoir vivre dans un 
pays comme 
Le 
modèle français de l’intégration de la minorité visible, prôné par Jacques 
Chirac et les gouvernements de Jean Pierre  
RAFARIN, de Dominique de VILLEPIN et de François FILLON, sera programmé à 
l’échec, tant que la classe politique, la justice, la police,  l’Education nationale et la société 
civile n’associent pas  les parents 
des jeunes de la minorité visible à l’élaboration et à l’application du projet 
global de l’intégration encore embryonnaire dans notre 
pays.
 AMINA : 
Les contentieux historiques entre les populations de France et les 
discriminations sont des handicaps majeurs pour l’intégration de la minorité 
visible en France, pourtant les partis politiques qu’ils se réclament de la 
gauche ou de la droite ne montrent pas au sein de leurs partis le bon exemple 
d’intégration durable ? 
Mathieu 
MBARGA-ABEGA : 
C’est bien le paradoxe, quand on sait que parlant de l’intégration et  l’immigration, c’est avant tout une 
question politique. Sans compter que la politique d’intégration de la minorité 
visible dans  notre pays  change selon le parti politique au 
pouvoir en France. A ce rythme là et si rien n’est fait par le gouvernement de 
François FILLON,   il est 
évident que  les  contentieux 
historiques qui divisent  fortement 
la communauté nationale et la minorité visible ont hélas, de beaux jours devant 
eux. Faut-il rappeler qu’il existe encore dans notre pays une multitude de 
formes de discriminations raciales que l’on constate dans tous les niveaux : la 
discrimination à l’emploi, au logement et particulièrement en politique. Ces 
discriminations reconnues par les partis politiques français et l’opinion 
publique touchent, une fois de plus, la minorité visible accusée de tous les 
maux dont souffre 
Le 
moins qu’on puisse dire aujourd’hui, c’est que les grands  partis politiques de France ne montrent 
pas le bon exemple dans la lutte contre les discriminations de plus en plus 
répandues dans notre pays, certes les lois sont votées, mais, on le sait bien, elles ne sont pas 
appliquées. Les partis politiques de notre pays se heurtent également à  un affrontement binaire gauche - droite, 
dont le principe programmatique est de donner un coup de balai dans l’obscurité. 
Ils font une politique de gribouillis qui ouvrira, si aucun changement politique 
majeur n’intervient la voie aux dérives communautaristes, tant redoutées par la 
classe politique en France. Le concept moderne que notre société doit 
nécessairement adopter, c’est de faire en sorte que la minorité visible 
qualifiée soit représentée  dans chacune des classes sociales en France. Ce 
fait existe déjà dans les grandes nations démocratiques, notamment en Grande 
Bretagne et aux Etats-Unis. C’est une question de modernité, de justice et c’est 
la seule voie possible pour revitaliser le pacte républicain tant souhaité par 
les présidents Jacques Chirac et Nicolas SARKOZY. Mais cet objectif ne peut être 
atteint dans les quinze ans à venir que si  
la classe politique, sans lutte partisane (gauche – droite), tient ses 
promesses ; en créant des normes qui garantissent la lutte contre les  discriminations (et si le monde de 
l’entreprise joue pleinement son rôle, en favorisant et en s’associant avec les 
pouvoirs publics, l’Education nationale  
la formation continue) et l’accès à l’emploi pour tous. Ainsi, à coup de 
politique volontariste et de pédagogie, on  
effacera peu à peu dans notre mémoire collective les préjugés dont la 
minorité visible est victime depuis plus de trois générations. Enfin, Il faut donner à la minorité 
visible du travail pour sa pleine participation à la production de la richesse 
nationale. Dans le même temps, il faut expliquer à la communauté nationale, le 
bien fondé de effort particulier en faveur de la minorité visible, car, celle-ci 
a tendance à penser que l’Etat français fait une part trop belle à la minorité 
visible.  Mais à ce jour, 
comment  lutter efficacement contre 
le racisme  en 
France ?
AMINA : 
On constate que vous êtes très pessimiste pour la  politique de l’intégration et de 
l’immigration en  
France ?
Mathieu 
MBARGA-ABEGA : 
j’essaie d’être un optimiste lucide. C’est la raison pour laquelle, je fais des 
nouvelles propositions en faveur d’une intégration responsable. Si je souhaite 
vivement que le président de 
                                                           
Propos recueillis par  Remy  FAM  MEKONGO
Editions 
BIBOÜCK, L’un vaut L’autre  
S/c 
Association France Diversité Populaire
11, 
rue Caillaux 75013 Paris
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Mail : 
mbarga-abega@wanadoo.fr                                             
N° Carte de Presse  N° 59.981
Mathieu 
MBARGA-ABEGA
Journaliste 
et écrivain
28, 
Avenue Edison 
75 0 
13  Paris
Portables : 
06 16 48 01 09 
Mail : 
mbarga-abega@wanadoo.f 
ACTUELLEMENT 
: depuis 2000 - Journaliste et Chroniqueur au Service Politique Etrangère de 
France Culture
I – EXPERIENCE 
PROFESSIONNELLE
1999- Spécialiste 
de la politique franco-africaine
1992 – Journaliste Pigiste à TV5 
Europe,
1978 à 1990- Journaliste 
Radioreporter à Radio France Internationale – R F  I
1994  Directeur de l’information du magazine, 
Les nouvelles de la francophone
1979 à 1999 Journaliste Rédacteur  à Média Intercontinental, Jeune Afrique, 
Afrique Asie… 
Reportages et couvertures médiatiques sur les 
rubriques : politique et 
culturelles en France et en Afrique.
Interviews de Personnalités politiques et 
culturelles :
Politiques : Jacques 
CHIRAC (France)
                    
Paul BIYA (Cameroun)
            
        
Blaise COMPAORE (Burkina Faso)
                    
Gnassingbé 
EYADEMA (
                    
Mathieu KEREKOU (
                    
Nelson MANDELA (Afrique du SUD)
                    
Théodore OBIANG NGUEMA MBASSOGO (Guinée 
Equatoriale)
               
     Léopold Sédar SENGHOR 
(Sénégal)
             
       Ali 
SAIBOU (Niger)
                    
Le Général Robert GUEÏ (Côte d’Ivoire)
         
           Abdoulaye 
WADE (Sénégal)
            
       
Laurent GBAGBO (Côte d’Ivoire)
Ainsi 
que : Michel ROUSSIN, Jacques BAUDIN, Jacques GODEFRAIN, Jacques TOUBON, 
Pierre LELLOUCHE,  Pierre MAUROY, 
Lucette MICHAUD-CHEVRY,  Edgar 
PISANI George PAULANGEVIN, Michel ROCARD, Francis WURTZ, Noël 
MAMERE…
Cultures : 
  James BROWN, COLOUCHE,  Fela RAMSON KUTI,   Myriam MAKEBA, Manu DIBANGO, Gilberto 
GIL, KASSAV, Cheick AMIDOU KANE, Jean ROUCH, Yannick NAOH, Roger MILLA, Maxime 
LE FORESTIER, Francis BEBEY, Mory KANTE, professeur Moumouni DIOUFFO, Christian 
LARA, Hervé BOURGE, Docteur Serge MBA BEKALE, Le Commande COUSTEAU. 
              
Religieuse : Sa  
Sainteté le DALAI LAMA
    
               
Distinction
1992 
: Trophée du Meilleur Journaliste Francophone, Paris
II          
FORMATION SUPERIEURE
1987 
:   Doctorat en troisième Cycle 
en Etudes Théâtrales et Cinématographiques. Université Paris I (Panthéon 
Sorbonne). Le rôle du cinéaste africain dans le processus de la prise de 
conscience du peuple nègre, (problème et solutions)
Mention 
Très Bien
1985/ 
1987 : Université Paris I – Panthéon Sorbonne – Troisième 
Cycle.
1985 : 
Diplôme d’études Approfondies, spécialité histoire et civilisation (D. E A.), 
Ecole des Hautes Etudes en Science Sociales, Paris
Mémoire : 
« A la télévision : les progrès de la vidéo – Histoire et 
Problèmes »
1984 : 
Maîtrise en communication Audiovisuelle.
Ecole 
des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris
Mémoire : 
« Film et Vidéo dans l’Audiovisuel » 
1984/1986 : 
Licence en Science de l’Information. Institut Français de Presse, Paris. I. N. A 
-France, Journalisme de presse et de radio, (niveaux I, II, 
III),
1979/1985 : 
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.
1977/ 
1979 : Diplôme Général de Réalisation Audiovisuelle et Télévision. 
Conservatoire du Cinéma Français, Paris.