PAULINE FEMME CENTRAFRICAINE

 

A POUR BUT DE VENIR EN AIDE A LA FEMME CENTRAFRICAINE.

EN CREANT A BANGUI (ARRONDISSEMENT PAR ARRONDISSEMENT,

PUIS DANS CHAQUE PREFECTURE ET CHEF LIEU DE LA RCA) DES ANTENNES ASSOCIATIVES LOCALES SUSCEPTIBLES DE RECEVOIR ET DE GERER DES DONS.

ELLE FINANCERA LA CONSTRUCTION D'UN CENTRE ASSOCIATIF "MAISON DE LA FEMME".

 

Gbangouma-Mala :

Quartier village au coeur du 7e arrondissement de Bangui

Pauline Femme Centrafricaine mettra à disposition de la femme une structure d'accueil dite :

*La Maison de la Femme*

Elle accueillera le collectif  *Pauline Femme Centrafricaine 7e arr.*  antenne locale de PFCA Périgueux, englobant toutes les femmes du 7e Arrondissement souhaitant y adhérer.

La *Maison de la Femme * se veut un lieu de rencontre où la confrontation des INTELLIGENCES INDIVIDUELLES devrait aboutir à L'ELABORATION DE PROJETS DEMOCRATIQUEMENT VOTES, AU PROFIT DU PLUS GRAND NOMBRE...


Fruit des amours oubanguiennes de Pauline Yanvézo (fille du chef Kadamé) et de Jacques Mouillac (militaire français au Camp Kassaï).

Georges Mouillac, après le décès de ses parents, fonde en 2006 en mémoire de sa maman, afin d'apporter une aide au développement des femmes,

l'ASSOCIATION CARITATIVE PAULINE FEMME  CENTRAFRICAINE

logo du centre Pauline Femme Centrafricaine
Siège Social: 29 rue Clos-Chassaing  -  24000  Périgueux  -   France


 

 

En 1976 de retour à Bangui chez Ruth Rolland (Tante Ruth, Ministre de la condition féminine sous J.B. Bokassa), il éprouve une vive émotion à la vue du fleuve qui berça sa prime enfance

 

Maman Pauline et tante Ruth photographiées par G. Mouillac à Ngaragba

 

 

Georges et Marie-Noëlle... 

entre la France (ici au mariage d'une de leur fille ou en vacances à l'île d'Oléron)

 

et Bangui... (ici en 2005) sur l'av. De l'Indépendance, via la cathédrale N.D.

Et le Marché Artisanal, leurs fréquentations favorites...

     en attente du taxi pour se rendre au chantier de Pauline (2011)

 

                                  *****************************

  

Georges et Marie Noëlle Mouillac cherchent et trouvent des financements

et créent à Gbangouma–Mala la première   *MAISON DE LA FEMME*  -

                           Centre Pauline Yanvézo - *DA TI AWALI*

 

 

 

2008, achat du terrain et premiers coups de pelle

 

 

 

En visite au Centre Pauline Yanvézo,

le Ministre Français de la Coopération et de la Francophonie Alain Joyandet...

 

  

Il tombera la veste et s'offrira un bain de foule au milieu des enfants subjugués

 

  

 Mamans et enfants s'y rendent aux invitations festives...

 

  

 

 En présence de l'ambassadeur de France Jean Pierre Vidon,

un grand ami de Pauline qui a beaucoup soutenu ce projet, se dérouleront de nombreuses manifestations...

 

 

 

 

 

Danses traditionnelles, séances de cinéma assurés par l'Alliance Française, concerts, mariages, etc.

 

 

 

 

 

 

"Georges Mouillac invite l'ambassadeur à le rejoindre sur la piste avec le secret espoir de le voir succomber à la frénésie du rythme..." 

 

Mais, protocole gardé, S.E. n'a pas dansé, ne se privant cependant pas

d'admirer le président de Pauline Femme Centrafricaine emporté au milieu

des danseuses et danseurs, par les atavismes de son sang maternel. 

 

 

 

Des Noëls, cadeaux et repas gratuits pour les enfants, les mamans et les Kota mama...,

(offerts par nos *AMIS DE PAULINE* Périgourdins)

 

 

 

 

 

 

La magie de Noël est toujours opérante, comme en témoignent ces jolis sourires

  d'enfants...

 

 et celui de cette jeune et jolie maman...

 

  

située juste en face de la Maison de la Femme

L'Association Pauline Femme Centrafricaine vient d'implanter en 2012

                  *La Petite Ferme de Pauline*

qui comprend un élevage de volailles et un jardin potager.

 

 

En suivant les liens que nous vous proposons, vous pourrez vous rendre sur le site de Pauline Femme Centrafricaine et découvrir, narrée en plus de 40 pages, l'histoire du retour d'un *Moléngué ti Kodoro* qui souhaite honorer la mémoire de sa maman Pauline YANVEZO, en créant tant que Dieu lui prêtera vie, autant de Centres identiques, dédiés aux femmes de Centrafrique.

Merci de vos encouragements.

 

PAULINE FEMME CENTRAFRICAINE : http://www.paulinefca.com

Contact : georgesmouillac@orange.fr

 

 


 

Lu sur   paulinefca.com « No -43- Quand les éléphants se disputent (2) » :

http://www.paulinefca.com/pages/No_43_Quand_les_elephants_se_disputent_2-8692547.html

 

Dans ce joli écrin reconnu béni des Dieux ...

de mémoire de centrafricain,

Jamais l'Herbe ne fut plus écrasée!...

 

LA PAIX !     LA PAIX!     LA PAIX!

 

                                                                        Ne dit on pas

Après la pluie, vient le beau temps    

Après l'orage, vient l'accalmie...

********************          

Après la saison sèche,

viendra la saison des pluies

et l'herbe écrasée repoussera.

**********************************  .... Pétit Pays, jé t'aim' beaucoup...

                                                           Pétit pétit, jé l'aim' beaucoup.       

                                                                          (Cézaré EVORA)  

 


"John John" lu sur Pauline Femme Centrafricaine, page N°45 "Terrain vague" :

John-John Godobé (enfant de la rue)

 

Nous en avons connu un en particulier...

Regard attendrissant de ses yeux fendus en amande, au blanc immaculé,

un sourire d'ange séducteur, aux dents parfaites.

***********

Quelques années plus tard, devenu adolescent, 

il n'avait rien perdu de son charme!... (qui jouait, je m'en amusais,surtout auprès de mon épouse)

Lui seul, parmi la nuée d'enfants qui nous assiégeaient chaque jour,

lui seul, était en droit de nous taxer. Nous étions sa propriété, et celà nous satifaisait bien,

protégés que nous étions, de l'ensemble de la horde guenilleuse.

Il n'avait rien de famélique et pourtant il nous re servait son refrain:

"papa, maman, j'ai faim"

Ses yeux riaient de sa comédie, il nous en rendait complice...

et nous acceptions de jouer en pleine rue, au vu de tous,

chacun notre rôle: lui, le gavroche mendiant, et nous, les passants généreux...

Trop occupés à bâtir le Centre Pauline,

nous n'avions pas programmé une action en faveur des "godobés"...

Alors, vitement, nous nous soulagions d'un peu de monaie,

ou d'une patisserie achetée en sa compagnie, chez un libanais proche.

******

Préalablement implanté au parking du marché central du Km 0,

la petite bande d'enfants des rues venait de se délocaliser

au carrefour de Télécel et du Grand Café sur l'avenue Boganda

*********

Lors de notre première mission de l'année 2012, 

un "fauteuil roulant de la rue", vient à notre rencontre...

"Bonjour monsieur Georges,je voudrais vous informer que

votre ami John-John est incarcéré à Ngaragba".

l'infirme au fauteuil roulant souhaiterait que nous lui rendions visite en prison...

mais je subodore que cet intérêt porté à john-john par des "mundju de passage"

n'ayant avec lui aucun lien familial, risque de voir grimper sa cote 

sur le marché des bakchichs

le délit apparemment  semble mineur, et sa libération ne devrait pas tarder...

**********

Lors de la dernière mission de l'année, pile - poil devant le Grand Café,

nous voyons venir à notre rencontre, toujours aussi souriant,

notre ami John-John, notre godobé chouchou.

Nous prenons de ses nouvelles sans demander compte 

de la nature du délit qui l'envoya en prison, et nous fendons d'un billet de retrouvaille,

sans omettre le puéril sermon de circonstance:

"j'espère que ce petit séjour en prison t'aura fait prendre conscience 

des dangers du désoeuvrement dans la rue, et que tu vas essayer de trouver 

un petit job bien honnête..."

Quand le 6 décembre nous avons quitté Bangui, 

notre ami John-John n'avait toujours pas lâché son carrefour stratégique...

Il nous taxa sans vergogne, à chacune de nos rencontres...

toujours avec son sourire désarmant.

***********

Que pouvons nous faire de concret...  nous aussi,

pour les enfants des rues?...

Nous savons bien qu'il existe des organismes spécifiques à cette cause, mais voilà...



John-John Godobé (enfant de la rue)

 

Nous en avons connu un en particulier...

Regard attendrissant de ses yeux fendus en amande, au blanc immaculé,

un sourire d'ange séducteur, aux dents parfaites.

***********

Quelques années plus tard, devenu adolescent, 

il n'avait rien perdu de son charme!... (qui jouait, je m'en amusais,surtout auprès de mon épouse)

Lui seul, parmi la nuée d'enfants qui nous assiégeaient chaque jour,

lui seul, était en droit de nous taxer. Nous étions sa propriété, et celà nous satifaisait bien,

protégés que nous étions, de l'ensemble de la horde guenilleuse.

Il n'avait rien de famélique et pourtant il nous re servait son refrain:

"papa, maman, j'ai faim"

Ses yeux riaient de sa comédie, il nous en rendait complice...

et nous acceptions de jouer en pleine rue, au vu de tous,

chacun notre rôle: lui, le gavroche mendiant, et nous, les passants généreux...

Trop occupés à bâtir le Centre Pauline,

nous n'avions pas programmé une action en faveur des "godobés"...

Alors, vitement, nous nous soulagions d'un peu de monaie,

ou d'une patisserie achetée en sa compagnie, chez un libanais proche.

******

Préalablement implanté au parking du marché central du Km 0,

la petite bande d'enfants des rues venait de se délocaliser

au carrefour de Télécel et du Grand Café sur l'avenue Boganda

*********

Lors de notre première mission de l'année 2012, 

un "fauteuil roulant de la rue", vient à notre rencontre...

"Bonjour monsieur Georges,je voudrais vous informer que

votre ami John-John est incarcéré à Ngaragba".

l'infirme au fauteuil roulant souhaiterait que nous lui rendions visite en prison...

mais je subodore que cet intérêt porté à john-john par des "mundju de passage"

n'ayant avec lui aucun lien familial, risque de voir grimper sa cote 

sur le marché des bakchichs

le délit apparemment  semble mineur, et sa libération ne devrait pas tarder...

**********

Lors de la dernière mission de l'année, pile - poil devant le Grand Café,

nous voyons venir à notre rencontre, toujours aussi souriant,

notre ami John-John, notre godobé chouchou.

Nous prenons de ses nouvelles sans demander compte 

de la nature du délit qui l'envoya en prison, et nous fendons d'un billet de retrouvaille,

sans omettre le puéril sermon de circonstance:

"j'espère que ce petit séjour en prison t'aura fait prendre conscience 

des dangers du désoeuvrement dans la rue, et que tu vas essayer de trouver 

un petit job bien honnête..."

Quand le 6 décembre nous avons quitté Bangui, 

notre ami John-John n'avait toujours pas lâché son carrefour stratégique...

Il nous taxa sans vergogne, à chacune de nos rencontres...

toujours avec son sourire désarmant.

***********

Que pouvons nous faire de concret...  nous aussi,

pour les enfants des rues?...

Nous savons bien qu'il existe des organismes spécifiques à cette cause, mais voilà...

il y a si longtemps que vous et nous, croisons des John-John 

et nous continuons nos bla-bla de "grands bavards",  "kota yanga",  sur la toile...

Pondeurs à tout va de belles analyses...

Kota yanga (grande gueule) conseillère, moralisatrice, professorale, doctorale...

en des termes que nous pensons bien ciselés, pour nous faire mousser...

"Moi y en a bien parler...   écrire le français"    (Oui, parfois j'ai honte!...)

instant de gloire consécutive à une prise de parole sur le net...

éphémère, sans lendemain palpable... 

*********

Pardon pour cette impuissance dévoilée...

Ne serions nous que des KOTA YANGA, 

des KOTAZO d'opérette?

(diaspora, lèves toi vraiment pour ton pays!)

Georges Mouillac


PAULINE FEMME CENTRAFRICAINE / No 46 – LES LARMES DU SOLEIL! "GLOBALIA".


PAULINE FEMME CENTRAFRICAINE (INFOS Suite 2) .