Enquête sur les 
                exactions de Bangui
                Dossiers d'Actualité RFI 
                
                
 Que s’est-il 
                passé exactement dans les jours qui ont suivi la tentative de 
                coup d’Etat du 25 octobre dernier 
                en Centrafrique ? Notre envoyé spécial, Bernard Nageotte a mené 
                l’enquête.
                
                De notre envoyé 
                spécial à Bangui
                
                
 
                
                
                Enquête sur les exactions de Bangui
                
                (durée 20 minutes).
                
                 
                
                
                Lorsque les premiers combats éclatent en Centrafrique, au nord 
                de Bangui, le 25 octobre dernier, pour faire face à la tentative 
                de coup d’Etat conduite par l’ancien chef d’état major 
                centrafricain, le général François Bozizé, le président 
                centrafricain, Ange Félix Patassé, décide immédiatement de faire 
                appel à celui qu’il appelle «mon fils», le rebelle 
                congolais Jean-Pierre Bemba.
                
                Pour contrer l’offensive des rebelles venus de la frontière 
                tchadienne ce sont un millier d’hommes de Jean-Pierre Bemba qui 
                franchissent le fleuve Oubangui pour passer de la zone qu’ils 
                tiennent au nord de la RDC à la capitale centrafricaine.
                
                Patassé: «je ne regrette rien»
                
                Installé au nord de la capitale centrafricaine, les rebelles 
                congolais venus à la rescousse d’un régime en place vont se 
                livrer dans le quartier du PK 12 (point kilométrique 12) à de 
                multiples exactions. Les scènes de pillages, les meurtres, les 
                viols se comptent par dizaines.
                
                Bernard Nageotte retrace le déroulement de ces journées de 
                violence en donnant la parole aux victimes des exactions. 
                Interrogé sur ces faits le président centrafricain assure: «je 
                ne regrette rien». L’avenir le fera-t-il changer d’avis? Les 
                quartiers nord de la capitale qui lui étaient traditionnellement 
                fidèles ne cachent plus désormais leur hostilité à son égard.
                
06/12/2002