ÂNZERE TËNË TÎ KÖDÖRÖ / Les nouvelles brèves de Centrafrique  

Les nouvelles brèves de Centrafrique (suite1)
Les nouvelles brèves de Centrafrique (suite2)
Les nouvelles brèves de Centrafrique (suite3)


Quatre cents habitations détruites à Mingala pour une casserole oubliée sur le feu par une fille de 14 ans

Près de 4OO habitations ont été ravagées vendredi par un incendie à Mingala, à 5OO km à l'est de la capitale centrafricaine Bangui, après l'étourderie d'une adolescente de 14 ans qui a abandonné sur le feu une casserole contenant de l'huile, rapporte vendredi la radio nationale.

Aucune victime n'est à déplorer, selon la radio.

L'adolescente, détenue à la gendarmerie pour les nécessités de l'enquête, avait placé sa casserole sur le feu avant de se rendre au marché pour acheter des condiments, selon la radio.

En son absence, l'huile s'est enflammée et l'incendie rapidement propagé à travers toute la localité.

(AFP, BANGUI, 31 mars 2000,19h09)

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Querelle entre Bangui et l'ONU autour du BONUCA

La mise en place du BONUCA, Bureau des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (RCA) achoppe sur l'opposition de Bangui aux propositions de nomination de son représentant par le secrétaire général de l'ONU, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

L'action de ce bureau politique, établi le 15 février pour une durée initiale d'un an, en remplacement des troupes de l'ex-MINURCA (Mission des Nations unies en RCA), se trouve de ce fait paralysée, a indiqué à l'AFP un membre du BONUCA, sous couvert de l'anonymat.

Selon des sources diplomatiques, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a proposé des noms de fonctionnaires en poste à New-York pour diriger le BONUCA, tous refusés par les autorités Centrafricaines.

Bangui insiste en effet pour que ce bureau soit administré par d'anciens représentants de la MINURCA possédant déjà une bonne connaissance pratique de la situation centrafricaine, selon ces mêmes sources.

Le diplomate béninois René Valéry Mongbé, ancien conseiller spécial du représentant spécial du secrétaire général de l'ONU à la tête de la MINURCA, et le général gabonais Barthélémy Ratanga, ex-Commandant de la MISAB puis de la MINURCA, auraient ainsi les faveurs du régime centrafricain.

L'attitude de Bangui a provoqué l'irritation du secrétaire général de l'ONU qui a rappelé M. Mongbé à New-York, a-t-on appris auprès du BONUCA.

Commentaire acerbe d'un diplomate étranger: "l'unique RCA s'oppose ainsi aux règles de fonctionnement des Nations unies et à la décision des 184 autres Etats membres".

Un autre diplomate étranger déclare : "à aucun moment un pays n'a imposé à l'ONU de nommer le diplomate de son choix, parce que les diplomates onusiens sont avant tout des fonctionnaires de cette organisation".

Cette situation de blocage, affirme-t-on au BONUCA, "fait du bureau une seconde MINURCA, ce qui rend difficilement intelligible l'importance de son rôle spécifique".

En attendant une issue, le BONUCA est dirigé à titre intérimaire par le diplomate nigérian Baryu Adeyami.

Il a pour mandat d'appuyer les efforts du gouvernement de RCA en faveur de la paix et de la réconciliation nationale, alors que le pays porte encore les stigmates des trois mutineries militaires de 1996-97 qui l'ont plongé au bord du chaos.

Dans cette perspective, il doit aider au renforcement des institutions démocratiques et faciliter la mobilisation sur le plan international d'un soutien politique et de ressources pour la reconstruction nationale et le redressement économique de la RCA.

(AFP, Bangui, 31 mars 2000, 12h37)

 

Vers une démission du gouvernement Dologuélé ?

De rumeurs persistantes, nous apprenons de Bangui une démission prochaine de l'équipe gouvernementale actuelle. Si cela venait à se confirmer, le Super-directeur de cabinet du Chef de l'État centrafricain, Anicet Georges Dologuélé, aura lamentablement échoué dans ses prétentions.

Des hypothèses expliquant cet échec nous pouvons aisément en retenir deux.

Premièrement, contrairement à ce qu'elle pouvait opposer, l'équipe actuelle n'a pas été à la hauteur des attentes présidentielles.

Dologuélé devait réussir là où ses prédécesseurs "ont échoué ". Dologuélé II n'a pas su servir de caution morale et (surtout) financière à Patassé II.

"Protégé de Yologaza " à la Beac-Yaoundé, Dologuélé a dévié dans la réalisation du pacte clanique le liant au réseau (de politiques et financiers centrafricains) qui avait fini par l'imposer à Patassé.

Une campagne de marketing politique servi leur cause. Mais l'utilisation des médias internationaux à coup de publi-reportages, savamment dosés par des cabinets extérieurs de communications, vantant les qualités démocratiques d'un Patassé, présentaient en réalité Dologuélé comme un financier anobli par les instances financières internationales.

Finalement, il faisait doublement ombre à Patassé dans la mesure où il refusa de servir de bouclier aux nombreuses affaires criminelles en cours (Zongo-Oil (Sicotrans), Centrafrican-Airlines, Saïd Mahmoud Trad, assassinat de Dimbi...Blanchiment de 325 milliards de Cfa) mettant en cause la Présidence - la fuite à Yaoundé ( Cameroun) de l'ancien Directeur de cabinet présidentiel Betti-marace semble confirmer la piste présidentielle; n'étant pas couvert par un mandat électif il ne doit son salut que dans la fuite, contrairement à Dogonendji-Bhé ou Loudégué.

Les gadgets médiatiques n'ont pas suffi à la protection de Patassé II. Les fameuses réalités du terrain ont fini par avoir raison de notre Juppé national.

Deuxièmement, du fait de la bénédiction clanique, la direction de cette équipe [la Primature] a cru qu'elle travaillerait impunément à la création de son propre réseau afin de s'assurer le contrôle prochain du Pouvoir. Mais occupé à étendre son maillage politico-administratif, elle n'a pas su travailler pour le président.

Constatant du sommet de l'administration centrafricaine la déliquescence d'un État centrafricain, la tentation fut forte de créer un réseau (une ramification, un maillage) afin de contrôler progressivement et pour un certain temps, pour ne pas dire définitivement, le pouvoir politique et administratif au détriment des autres réseaux en situation. Ce qui ne saurait leur plaire (à ces réseaux).

Leur stratégie de contrôle du Pouvoir du alors se confronter à l'équation politique que nous pouvons traduire par la question suivante : comment se désengager des contraintes d'un pacte clanique, en s'affranchissant de l'autorité des Tontons, sans renier ses attaches claniques ?

Une fois en "orbite ", l'équipe des jeunes loups de la Primature n'a sans doute pas su user des convenances susceptibles de leur ouvrir un grand boulevard vers le "contrôle total " de la politique centrafricaine - la dernière affaire des 325 milliards a sonné le glas, la réaction médiatique du Directeur de cabinet de la Primature n'a pas du tout plu aux autorités centrafricaines, loin de les innocenter, il les enfonça davantage.

Et sentant la fin proche, l'enrichissement illicite vient en consolation de la perte prochaine du Pouvoir, en espérant qu'elle ne saura que provisoire. Ainsi le contrôle par des prêtes noms d'entreprises privatisées, la préférence d'un volet d'investisseurs étrangers pour les privatisations en instance, l'intégration d'amis et parents (personnes apparemment anodines) dans la fonction publique ( Justice, Finances, ...) leur ménageraient une marge conséquente de manœuvre le moment venu....

Mais que pouvons-nous dire d'autres ? Wait and see...

Henri GROTHE

(28 mars 2000 - 20h37)

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LA FONDATION BARTHELEMY BOGANDA EST A CREER

A Ita ti Kodro,

Comme prévu, la Journée Boganda s'est déroulée le 25 mars 2000.

A la messe célébrée en l'Eglise Saint Etienne du Mont, place du Panthéon, à 11h00, succéda un après-midi de témoignages et de contributions selon les trois axes annoncés.

En raison des contraintes horaires, gestion du temps qui nous était imparti [nous devrions rendre les clés de la salle à 17h45mn, au plus tard] un débat serré n'a pu avoir lieu... Et nous en avons fait les frais...

Notre ami Gunter Koyt très choqué a poussé sa gueulante (comme d'habitude), au motif "qu'il n'était pas venu gober [des contributions] et manger [sans réagir]"...

Ce fut là, en fin de séance programmée, le seul incident...

Un papier en cours de rédaction vous fera une synthèse des contributions fort intéressantes...Alors un peu de patience d'autant plus que je dois faire face à une grippe carabinée...

Eh, oui ! Ma santé n'en fini pas de foutre le camp...

Cependant, avant que la fièvre retombe, il me paraît important de retenir votre attention sur une initiative en cours...

Très souvent, après des "rencontres au sommet" de la diaspora nous nous posions la question "Que faire!"...

Cette fois-ci elle a été posée, comme un défi positif, par Agnès BOGANDA au public du samedi 25 mars 2000 en ces termes: "je sais que mon père est un homme d'action.

Sans renier les analyses et points de vue qui viennent d'être développées, je me pose la question et après... Que faire?"

Ce défi doit être absolument relever afin de consacrer la dimension mythique de l'illustre Africain, continentaliste que fut Boganda. Je vous propose donc l'idée de la création d'une FONDATION BOGANDA dédiée comme toute institution de ce calibre à promouvoir par l'action l'oeuvre de Boganda. Partant de Grimari d'où il aura son siège, cette institution oeuvrera assurément tant pour l'évolution sociale de l'Afrique noire que de sa fédération, en commençant par celle de l'Afrique centrale. De la République du Kongo, berceau des Bantous, le Panafricanisme aura des assises certaines...

Un autre challenge que je vous propose à l'aube de ce millénaire.

Pourrions nous y travailler ?

HG

(Mardi, 28 Mar 2000)

 

Etudiants Centrafricains au Mali, et le loup dans la bergerie QUEL SORT RESERVE AUX TRAITRES ?

A la suite des revendications parfaitement justifiées des étudiants Centrafricains au Mali dont les bourses étaient impayées des mois, des appuis des autorités locales y compris religieuses sans oublier l'association malienne des droits de l'homme, le gouvernement de Patassé a dépêché "une mission d'évaluation" à Bamako "pour se rendre compte de la situation" (non vous ne rêvez pas !)
Depuis, trois mois d'arriérer de bourses ont été payées...
Hélas, mille fois hélas, la lutte des Patriotes Centrafricains est toujours contrecarrée par des traîtres et autres "lèche-cul" qui croient pouvoir attirer les faveurs du pouvoir et tirer leurs épingles du jeu.
Ainsi un Judas s'est permis d'adresser un mail faisant passer ses camarades en lutte pour des dangereux opposants voulant déstabiliser le régime d'Ange Félix Patassé. Ces malheureux seraient manipulés et agiraient avec le concours des opposants de Bangui et de la diaspora !!! Comme si les souffrances, les privations de toutes sortes, les humiliations subies (par exemple expulsions des logements pour loyers impayés) étaient totalement virtuelles.
Le Judas a été découvert. Il a été confronté et a reconnu son forfait.
Les Centrafricains, bons princes, ont pardonné comme d'habitude. Mais le mal est fait. On sait que ANGE Patassé ne pardonne jamais...
Les Judas sont combien parmi nous ???

Tâ lè ti a bètâ molèngué ti todro a yèkè ba ala lakuè, na bi na lâ. Ngbandagba

JB

(Samedi, 11 Mar 2000)

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Afin d'appuyer et compléter le message de Jean-Bosco, veuillez recevoir ce mail daté du 24 février 2000, de mon frère Benjamin.:

LE VOLEUR A ETE PRIS LA MAIN DANS LE SAC

Henri,
Bonjour
La grève de faim des étudiants n'est pas finie et bien une nouvelle page vient de faire son apparition.
Et bien pendant le déroulement de la grève certains de nos compatriotes des patassistes bien sûr qui étaient à l'avant garde du combat ont joué la politique de l'adversaire.
Malheureusement cette politique est une politique inactive vu les mécanismes de fonctionnement bien rôdé que nous avons mit sur pieds .
C'est bien dommage!
Et le méchant loup qui s'est jeté dans la bergerie est tombé dans les griffes. IGOR BOSSOPKI<igorboss@caramail.com> a été surprit entrain de faire le compte rendu mensonger à un soit disant MARTIN ZIGUELE <cicare@cafe.tg> OU <zigue50@hotmail.com>
Et vioici certains de ces propos" la grève de faim programmée par ses alliés... même si vous n'aimez pas PATTASSE il avant tout l'autorité de notre pays... la grève de faim un acte politique pur et simple que les étudiants voulaient des affabulations ont été publiés sur Internet par HENRI GROTHE qui a contacté les journaux d'oppositions... je vous rappelle qu'ici au Mali nous sommes à 99,9 °/° des yakomas ... n'hésitez pas surtout de prendre des mesures sévères sinon ce serait moi le grand perdant... un défi sans merci est relancé ça ne fait que commencer> oui ça ne fait que commencer.
Comme en change de thermomètre et que la fièvre du MLPC ne chute toujours pas !
Nous sommes très heureux de savoir aujourd'hui qui est qui , qui a fait quoi.
Surtout bien des choses à toutes et à tous je vais bien , bien que je suis en plein évaluation du mois de Février et puis j'attend toujours les livres cela m'est très indispensable
Merci bien

Benjamin

( Date: Thu, 24 Feb 2000 16:55:05 +0100 (CET)
From: Benjamin GROTHE <bgro_prog_cefib@yahoo.fr>
To: "henri.grothe" <henri.grothe1@libertysurf.fr> )

 

PODIUM SPORTIF A ELU LES MEILLEURS SPORTIFS DE L'ANNEE 1999

 

lundi prochain 20 décembre 1999 à 20 h 00 au théâtre du Châtelet, place du Châtelet, à gauche en regardant vers le nord (ne pas confondre avec le théâtre Sarah Bernard ou Théâtre de la Ville (Paris)

Voilà de quoi il s'agit:
Le très fameux compositeur moderne Gyorgy Ligetti (aussi célébre que Pierre Boulez) a été très impressionné et influencé par les analyses qu'a présentées le musicologue Simha Arom de la musique des Pygmées Aka de Mongoumba et des Banda-Linda de Ippy. La structuration musicale des pièces analysées a directement inspiré une oeuvre qui sera jouée lundi soir en première partie, la deuxième partie se présentant comme un atelier où l'orchestre de trompes banda-linda et le choeur des Pygmées Aka se produiront sur la scène du Chatelet et où Arom expliquera comment ces musiques sont structurées.
J'ai moi-même participé aux missions sur le terrrain avec Simha chez les Aka comme à Ippy qui est ma deuxième patrie. Les musiciens Pygmées qui seront sur scène, je les ai connus en 1971 et ai été plusieurs fois à Mongoumba depuis. Les musiciens banda viennent de Trogodé (à 30 km d'Ippy). Ils ont le même répertoire que ceux d'Ippy.
C'est donc la musique centrafricaine qui sera à l'honneur et j'en suis très heureuse et fière. Dites le autour de vous, il doit être encore possible de réserver, le théâtre est grand.

A plus

France Claorec-Heiss
Directrice de LLACAN CNRS
(un message à l'attention de la communauté centrafricaine)

 

CRI D'ALARME DES ETUDIANTS CENTRAFRICAINS EN RUSSIE

JE VOUDRAIS A TRAVERS CE MESSAGE PORTER DE NOUVEAU A LA CONNAISSANCE DU GOUVERNEMENT CENTRAFRICAIN LA SITUATION DANS LAQUELLE NOUS, ETUDIANTS CENTRAFRICAINS EN RUSSIE, NOUS TROUVONS EN CE MOMENT. IL NOUS SEMBLE QUE NOS AUTORITES SE REJOUISSENT D'APPRENDRE QUE NOTRE SITUATION EST TRES PRECAIRE, SOUHAITERAIENT QUE CELA AILLE DE MAL EN PIS ET VOUDRAIENT MEME NOUS VOIR RENTRES AU PAYS DANS DES CERCUEILS CAR NOUS NE POUVONS COMPRENDRE COMMENT UN PERE PEUT FAIRE LE SOURD D'OREILLES AUX PLEURS DE SES ENFANTS MOURANT DE FAIM, DE MALADIES ET DE FROID. NOUS NE COMPRENONS PAS NON PLUS LEUR ATTITUDE QUANT A NOTRE SITUATION. A CHAQUE FOIS QUE NOUS REUSSISSONS A AVOIR UN RESPONSABLE AU TELEPHONE C'EST LA MEME CHANSON: NOUS SOMMES INFORMES ET CONSCIENTS DE VOTRE SITUATION ET DES EFFORTS SERONT FAITS AFIN QU'UNE SOLUTION IMMEDIATE SOIT TROUVEE MAIS MALHEUREUSEMENT LES PAROLES SE TRADUISENT RAREMENT EN ACTES.

NOUS SOMMES ENVIRON QUARANTE (40) ETUDIANTS CENTRAFRICAINS EN RUSSIE DONT SEIZE (16) DE LA PROMOTION 96 - 97, QUATORZE (14) DE LA PROMOTION 97 - 98, CINQ (5) DE LA PROMOTION 98 - 99 AINSI QUE QUELQUES ASPIRANTS ET ENFANTS DE DIPLOMATES MAIS EN SEPTEMBRE 99, SUITE A PLUSIEURS CONTACS AVEC DIFFERENTES PERSONNALITES ET PRES D'UN MOIS DE GREVE, LE GOUVERNEMENT A REAGI EN ENVOYANT DEUX TRIMESTRES (2-eme ET 3-eme TRIMESTRES 98 - 99) DE BOURSES SEULEUMENT AUX CINQ ETUDIANTS DE LA PROMOTION 98 - 99 (LA DERNIERE) ET LE DERNIER TRIMESTRE 96 - 97, NON PAYE JUSQU'EN SEPTEMBRE 99, AUX SEIZE DE LA PREMIERE PROMOTION APRES TREIZE MOIS SANS BOURSES. ET AVEC LE SEUL TRIMESTRE PERCU IL FALLAIT REMBOURSER LES DETTES D'ABORD, AIDER ENSUITE CEUX QUI N'ONT RIEN EU ET ENFIN FAIRE FACE A SES PROPRES BESOINS.

MAIS, NE SOYEZ PAS ETONNES SI JE VOUS DIS QUE POUR LA PLUPART, RIEN QUE LES DETTES ONT TOUT PRIS ET DONC RESTE DANS LA MEME SITUATION. NOUS VIVONS DANS DES CONDITIONS CLIMATIQUES EXTREMEMENT DIFFICILES ET TOTALEMENT DIFFERENTES DE CELLES DANS LESQUELLES NOUS SOMMES NES. ET CELA EXIGE BEAUCOUP DE MOYENS (ON DOIT TOUJOURS S'HABILLER TRES CHAUD, ON DOIT AVOIR LE CHAUFFAGE EN PERMANENCE A LA MAISON, ON DOIT AVOIR UNE ALIMENTATION TRES RICHE... AFIN DE SE PROTEGER CONTRE CE FROID MORTEL QUI DURE DIX (10) MOIS SUR DOUZE (12) ET QUI ATTEINT MEME -35 DEGRES EN HIVER ). OUTRE CELA, LE TRANSPORT EST UN AUTRE PROBLEME QUE NOUS CONNAISSONS CAR QUELQUE SOIT LA DISTANCE QUI NOUS SEPARE DE NOS UNIVERSITES, NOUS SOMMES CONTRAINTS D'UTILISER LES MOYENS DE TRANSPORT COMMUNS (METRO, TRAMWAY, TROLLEYBUS ET AUTOBUS) A CAUSE DU FROID. A CELA IL FAUT AJOUTER LES BESOINS ACADEMIQUES. MAIS MALHEUREUSEMENT, ON NE NOUS MET PAS DANS DES CONDITIONS NECESSAIRES POUR NOS ETUDES. ET EN CONSEQUENCE BEAUCOUP SONT SUR LE POINT D'ABANDONNER SI D'ICI LA AUCUNE SOLUTION N'EST TROUVEE. NOUS TOTALISONS A CE JOUR QUATORZE (14) MOIS D'ARRIERES DE BOURSE.

NOUS AIMERIONS QUE NOS AUTORITES COMPRENNENT QUE NOUS NE SOMMES PAS VENUS EN RUSSIE FAIRE DE L'AVENTURE. NOUS VOUDRIONS AVOIR UNE BONNE FORMATION AFIN D'ETRE DES CADRES VALABLES DANS NOTRE PAYS A LA FIN DE NOS ETUDES. ET POUR CELA NOUS LES PRIONS DE REAGIR IMMEDIATEMENT A NOTRE CRI D'ALARME POUR NOUS FAIRE SORTIR DE CETTE SITUATION QUE NOUS VIVONS EN CE MOMENT ET D'EVITER DE TERNIR L'IMAGE DE NOTRE PAYS AUX YEUX DU MONDE EXTERIEUR. NOUS NE SOUHAITERIONS PAS QUE LE PAYS ATTENDE TOUJOURS QUE NOUS FASSIONS UNE GREVE AFIN DE PENSER A NOUS CAR A CHAQUE FOIS QUE NOUS LA FAISONS NOUS ATTIRONS SUR NOTRE PAYS LES REGARDS DE TOUTES LES GRANDES AMBASSADES DU MONDE SE TROUVANT A MOSCOU AINSI QUE CEUX DE LA PRESSE LOCALE ET INTERNATIONALE.

NOUS VOUDRIONS EGALEMNT ATTIRER VOTRE ATTENTION SUR CETTE PRATIQUE DISCRIMINATOIRE QUI CONSISTE A PAYER LES BOURSES A UNE CATEGORIE D'ETUDIANTS ET A OUBLIER LES AUTRES. ET CHOSE GRAVE, C'EST LA MAJORITE QUI A ETE OUBLIEE. COMMENT CELA S'EXPLIQUE T'IL? ERREUR OU MAUVAISE FOI? NOUS SOMMES TOUS ETUDIANTS CENTRAFRICAINS ET SOMMES TOUS BENEFICIAIRES DE LA MEME BOURSE ET AIMERIONS BIEN QUE DE TELLES PRATIQUES NE SE REPETENT PLUS DANS L'AVENIR. ENFIN, NOUS PENSONS QUE NOS CRI, PLEURS ET PLAINTES ONT ETE ENTENDUS ET QU'UNE SOLUTION CONCRETE, RESPONSABLE ET IMMEDIATE SERA TROUVEE AFIN DE NOUS SAUVEGARDER NON SEULEUMENT L'AVENIR MAIS AUSSI ET SURTOUT LA VIE EN PERIL. NOUS COMPTONS SUR VOTRE SENS DE RESPONSABILITE ET VOTRE SERIEUX DANS LA GESTION DU PAYS.

 

FREDDY KOUTOUBO
ETUDIANT CENTRAFRICAIN
EN 3-eme ANNEE DE TELECOMMUNICATIONS
A St PETERBOURG EN RUSSIE

(Date: Wed, 01 Dec 1999 )

NB: JE PENSE QUE PERSONNE NE PRENDRA LA RESPONSABILITE DE BLAGUER AVEC LA VIE D'ENVIRON QUARANTE PERSONNES QUI ONT COMMIS LE SEUL PECHE D'AVOIR ACCEPTE DES BOURSES D'ETUDES DE LEUR PAYS POUR ALLER ETUDIER A L'ETRANGER.

 

Lettre ouverte : cri d'alarme et de détresse des étudiants centrafricains au Maroc qui réclament bourses et billets de rapatriement

nous avons l'honneur de porter à votre connaissance que lors de la visite de Monsieur le Premier ministre aux obsèques du Feu sa majesté le roi HassanII, nous lui avons exposé les difficultés que les étudiants Centrafricains au Maroc connaissent suite au non-paiement de leur bourse durant 27 mois pour les uns et 15 mois pour les autres.
Chose qu'il n'a hésité dès son retour à Bangui comme prévu de demander à ce que le trésor public nous débloque la situation (Satisfaction partielle depuis le mois d'août).
En ce temps, il y'avait une seconde liste qui se trouvait au niveau du service Autonome de Bourses et Stages(S.A.B.S), soi-disant la liste de la deuxième commission comprenant 7 étudiants.
Nous avons saisi le plus vite possible le Directeur du S.A.B.S et les autorités compétentes à cet effet, qui nous ont promis de régler la situation dans le plus meilleur delai. Mais jusqu'à pr'sent et comme à l'accoutumer, on nous fait que des promesses sur des promesses.
Or parmis les 7 étudiants qui n'ont pas pus toucher leurs bourses, il y'a quelques finalistes dedans.
Donc vous imaginez un seul instant leur sort. Ils n'ont plus la maudite bourse de la coopération, plus de cité universitaire et pas de complément du pays.
Comment allons-nous vivre? où allons-nous se loger?
Par conséquent, c'est un cri d'alarme et de détresse que nous lançons aux autorités compétentes pour nous débloquer la situation (bourses et Billets de rapatriement).
Sinon, nous allons d'un moment à l'autre envahir l'Ambassade par une série de grève de faim illimitée.
Nous vous prions d'agréer, Monsieur, avec nos vifs remerciements, l'expression de notre haute considération.

Le porte parole des étudiants finalistes
Eric Feikoumon

Date: Sat, 13 Nov 1999
From: eric feïkoumon <feikous@yahoo.fr>
To: webmaster@Sangonet.com

Apprend-on de sources sérieuses que le gouvernement centrafricain a cédé la banque UBAC à un groupe d'affaires camerounais FOTSO, pour la bagatelle de 200 millions de francs cfa. Même pas le prix de l'immeuble.

Ainsi va le patrimoine national. Kolingba avait cédé, pour une bouchée de pain, l'ambassade de la RCA à Paris , boulevard Montmorency, à un certain M. Taeïb. Patassé et Doléguélé liquident l'UBAC, symbole de la banque en Centrafrique pour 2 millions de francs français, somme insuffisante pour s'acheter un appartement correct dans un arrondissement en vue à Paris !!! A moins que la totalité de la somme réclamée n'est encore révélée.

Que reste-t-il du patrimoine national ? Que reste-il des vestiges et de la mémoire du peuple centrafricain ? Déjà les sources sonores, les images d'archives sont effacées, détruites, vendues, données à des aventuriers ou des marchands occasionnels.

On apprendra bientôt que la colline de Gbazabangui (la Grande corniche, la moyenne corniche, le Camp de Roux, la réserve du service de l'élévage) a perdu toute sa verdure. Le forêt aura disparu au profit des champs sur brûlis, des constructions de maisons, de châteaux...

(09/11/99)

 

L'opposition refuse d'entrer au nouveau gouvernement

L'Union des forces acquises à la paix (UFAP), formation d'opposition, a déclaré qu'elle ne prendrait pas part au nouveau gouvernement du président Ange-Félix Patassé, a annoncé la radio gabonaise. Le parti affirme que l'expérience a montré qu'au cours des mandats présidentiels précédents, "aucune des actions entamées n'avaient été achevées ".

(27/10/99/

(Cependant, des campagnes de recrutement sont menées tous azimuths par Anicet Dologuélé pour former son prochain gouvernement . Des noms de personnalités proches de l'Etat-Major du RDC, du PUN, du MDD, du PSD, du FODEM, circulent.
Notons que le problème de fond reste entier : l'insécurité, l'éducation, la création des richesses, la corruption généralisée... Bref l'appauvrissement programmé de la population. - A suivre.)

 

Démission du Gouvernement Dologuélé. Reconduction de Anicet Dologuélé à son poste

Le Premier Ministre Anicet Georges Dologuélé a présenté, lundi 25 octobre, au Chef de l'État la lettre de démission de son Gouvernement. Il a été aussitôt reconfirmé le lendemain par un decret présidentiel de Patassé à son poste. Un nouveau gouvernement va être constitué.

(26/10/99)

 

David Dacko candidat aux présidentielles : une décision personnelle, un soutien

Bonjour Chers compatriotes,

La candidature du Président Dacko intervient lorsque se profile à l'horizon le spectre de l'immobilisme, et de la décadence qui planerait à nouveau sur notre pays.Comme je vous l'ai dit, notre souhait familial a été de préserver un père: sa personne humaine, dans des moments difficiles de sa vie, sur sa santé: ce fut notre réaction naturelle, par amour pour lui. Cependant, le Président Dacko, un militant de base pour les valeurs de la République Centrafricaine, pour avoir initier notre population à la démocratie, tant critiquée jadis par certains leaders,un homme qui a parcouru à pieds notre territoire pour sensibiliser le pays tout entier à une cause juste: le respect de l'intégrité de la personne humaine, fusse-t-elle noire dans les périodes sombres de la colonisation. Cet homme là, si modeste pour n'avoir jamais fait le culte de sa personnalité, ne peut se désavouer, et laisser à la dérive sa conviction : le plein épanouissement de la population centrafricaine, et la recherche perpétuelle de son bien être, en mettant à sa disposition les fruits tirés de l'exploitation des richesses naturelles. Oui, je comprends son courage et je respecte la profondeur de sa décision: se mettre au service de tout un chacun. Je le soutiens parce que je partage ses idées: celles de mettre en avant la jeunesse et toutes les régions sans exception. Je le rejoins pour un débat nourri sur la dimension qu'occupe la personne humaine à ses yeux, et donc pour faire partie du nouveau monde: un monde de communication, d'échange et de liberté. Pour la démocratie, j'ai dit oui. Cordialement.

Patrick DACKO <pdacko@fimatex.fr>
Paris, - Thursday, August 05, 1999 at 17:15:20 (MET DST)

Le Président David DACKO n'envisage pas de se présenter aux élections de cette année.

Mbi bara mö mingi,

Avec ton accord, je réacheminerais demain soir (aux compatriotes) ta contribution à l'information.
Trop de " choses " se disent sur la santé du président Dacko et sur sa candidature aux prochaines présidentielles de 99. Raison pour laquelle les supputations vont bon train !
D'autre part, avec les négociations encours au sein de l'UFAPD, rien n'est vraiment bouclé...

H.G.

" Bonjour,

Juste une petite rectification: le Président David DACKO pour des raisons de santé, n'envisage pas de se présenter aux élections de cette année. Nous croyons sincèrement que d'autres que lui pourraient le faire, car il a atteint un objectif : notre pays fut le premier à avoir amorcer le débat démocratique avant la conférence de la Baule sous l'égide de Mitterand, même si à l'origine notre but a été de lancer cela au niveau des régions, avant les legislatives, pour éviter justement l'aspect tribaliste, et traiter les problèmes de façon adaptée puisque propres à chaque région.
Je crois pour ma part que, la jeunesse de notre pays devrait se battre pour ses idées et rompre avec les affinités que les liens parentaux nous accordent d'office pour nous situer sur la scène politique. Les compétences ne manquent pas parmi nous, puisque nos aînés se servent de nous pour avancer dans leur conviction. J'aimerais tant initier avec votre concours tant de projets de société, digne d'un fils du pays, avec abnégation et détermination : tel l'exige l'interêt général, sans querelle partisane, stérile nuisible pour la survie de la nation.

Cordialement ! "

Date: Mon, 12 Jul 1999 19:17:23 +0200cTo: Henri GROTHE
From: Patrick D. DACKO

 

SYNTHESE ACTUALITE HEBDO, Dim., 11 Juillet 1999 10:44:30 -0400

par Henri GROTHE

6,600 MILLIARDS DE FCA VIENNENT D'ÊTRE DECAISSES PAR LE FMI AU TITRE DE LA F.A.R., FACILITE D'AJUSTEMENT RENFORCE. C'EST LE DEUXIEME DECAISSEMENT DE CETTE ANNEE. CETTE SOMME A PERMIS LE RATTRAPPEMENT DE DEUX MOIS DE SALAIRES AUX FONCTIONNAIRES,DE VERSER UNE PENSION AUX RETRAITES ET DES BOURSES A DES ETUDIANTS QUI MANIFESTAIENT CETTE SEMAINE. POUR L'ANECDOTE, LA MANIFESTATION DES ETUDIANTS A ETE VIOLEMMENT DISPERSEE PAR LES FORCES DE L'ORDRE.

FUYANT L'AVANCEE DES REBELLES CONGOLAIS DANS LE NORD CONGOLAIS, 6000 REFUGIES VIENNENT D'ËTRE ENREGISTRES EN CENTRAFRIQUE. PARMI EUX 400 SOLDATS DE L'ARMEE REGULIERE QUI ONT DEPOSE LEURS ARMES AUPRES DES AUTORITES CENTRAFRICAINES DE MOBAYE, BANGASSOU ET OBO.

UNE ETUDE DES SERVICES SANITAIRES QUE DIRIGE LE DOCTEUR ANDELET KARIM, VIENT DE CONFIRMER LA PROGRESSION TRES INQUIETANTE DU SIDA EN CENTRAFRIQUE. LES PROJECTIONS DU DEVELOPPEMENT DE LA MALADIE (DEVIENT) ENFIN UNE PREOCCUPATION AFFIRMEE DES AUTORITES CENTRAFRICAINES QUI REALISENT L'IMPORTANCE DE L'IMPACT A VENIR SUR LES RESSOURCES HUMAINES NATIONALES. POUR EXEMPLE, 80 % DES DECES CHEZ LES ENSEIGNANTS EST DU AU SIDA. DANS CETTE CATEGORIE, LES PLUS VULNERABLES ONT UNE MOYENNE D'AGE DE 37 ANS ET AU MOINS 18 ANS D'EXPERIENCE PROFESSIONNELLE.

UN STOCK D'ARMES RECUPERES PAR LA MISAB ET LA MINURCA A ETE DETRUIT SOUS LA RESPONSABILITE DE LA MINURCA. A CET OCCASION, LE REPRESENTANT SPECIAL DE KOFFI ANAN A DECLARE QUE CE GESTE SYMBOLIQUE RENFORCERA LE PROCESSUS DE PAIX ET DE RECONCIALIATION NATIONALE. CES ARMES LEGERES CONTRIBUAIENT AU DEVELOPPEMENT DU GRAND BANDITISME AUSSI BIEN A BANGUI QU'EN PROVINCE.

LA CEMI NATIONALE COMMENCE L'INSTALLATION DE SES ANTENNES DANS LES PREFECTURES ET SOUS-PREFECTURES. LA TÂCHE N4EST PAS FACILE, DANS LA MESURE OU LE FINANCEMENT MARQUE LE PAS. EN EFFET, SEULS LE JAPON (60 MILLIONS DE FRANCS CFA, AU TITRE DU FINANCEMENT), LES ETATS-UNIS (X MILLIONS, AU TITRE DE LA CAMPAGNE DE SENSIBILISATION DES ELECTEURS) ET LA FRANCE ONT DEJA VERSE LEURS PARTICIPATIONS AU FINANCEMENT.

EN VUE DES PRESIDENTIELLES 99, TROIS CANDIDATURES SONT DEJA DECLARES:CELLE DU PRESIDENT SORTANT, ANGE FELIX PATASSE; DU PRESIDENT DU FODEM, CHARLES MASSI ET CELLE DE MAÎTRE FIDELES NGOUANDJIKA. ANNONCEE HIER, SAMEDI 10 JUILLET 1999, CETTE DERNIERE CANDIDATURE SE FAIT AU NOM DE L'UNITE NATIONALE, DU PROGRES SOCIAL ET DE LA JEUNESSE.

LES CANDIDATURES VIRTUELLES SONT CONNUES, ET CERTAINES DE LONGUES DATES. ILS S'AGIT DES CANDIDATURES DE MM (DANS L'ORDRE ALPHABETIQUE):

1-DAVID DACKO, PRESIDENT D'HONNEUR DU MOUVEMENT POUR (la défense de) LA DEMOCRATIE ET LE DEVELOPPEMENT (M.D.D.).
2-ABEL GOUMBA, PRESIDENT DU FRONT PATRIOTIQUE POUR LE PROGRES (F.P.P.).
3-ENOCH DERANT LAKOUE, PRESIDENT DU PARTI SOCIAL-DEMOCRATE (P.S.D.).
4-ANDRE KOLINGBA, PRESIDENT DU RASSEMBLEMENT DEMOCRATIQUE CENTRAFRICAIN (R.D.C.).
5-JEAN PAUL NGOUPANDE, PRESIDENT DU PARTI POUR L'UNITE NATIONALE (P.U.N)
6-FRANCOIS POUZERE, AVOCAT.

 

 

 

Ultime prolongement du mandat de la MINURCA en République Centrafricaine

Les Nations-Unies décident à New York de prolonger pour la dernière fois le mandat des "Casques Bleus" connu sous le nom de ma MINURCA, en Centrafrique. La date de leur retrait définitif est fixée au 15 novembre 1999. (25/2/99)

 

CONSEIL CONSTITUTIONNEL

Depuis quelques jours le Conseil Constitutionnel examine les demandes en invalidation de plusieurs résultats des dernières Législatives. Aux dernières nouvelles, il apparaît que plusieurs élections de députés Mlpc viennent d'être invalidées, ce qui relance la tension déjà si vive. La coalition de l'opposition redeviendrait effectivement majoritaire !

La réaction du pouvoir ne s'est pas fait attendre. Fidèle à sa réputation, des hommes armés se prévalant de la GP ou du FOSIDER sillonnent les quartiers en s'invitant chez quelques personnalités de la coalition de l'opposition afin de les menacer de représailles au cas où la situation basculerait à l'avantage de celle-ci.

C'est ainsi que Mme la député Alphonsine YAGONGO (MDD), la fille de B. BOGANDA, et deux autres - dont les noms n'ont pas été cités par notre source -, viennent d'essuyer les menaces des sbires du pouvoir. Pire encore, la chasse est ouverte et les provocations se multiplient à l'encontre des "leaders d'opinion " centrafricains, qui ne trouvent provisoirement la solution que dans la fuite - tout au moins pour certains; MASSI est effectivement en fuite depuis quelques heures. Contactée, Mme MASSI actuellement à Paris le confirme.

A suivre...
10/01/99


Actualité Centrafrique de sangonet