André Kolingba, ancien
président de
Ambassade
de
NOTE
D’INFORMATION
L’ambassade,
Haute Représentation de
L’Ambassade
vous tiendra informer des dispositions de recueillement et autres mesures après
concertation avec les autorités Centrafricaines et la famille de l’illustre
disparu./-
FAIT
A PARIS, LE 08 FEVRIER 2010
(e)
WILLYBIRO SAKO
AMBASSADEUR
Décès en France de l'ancien président
de Centrafrique André Kolingba
BANGUI, AFP, 07
février 2010 — L'ancien président
centrafricain André Kolingba (1981-1993) est décédé dimanche à Paris à l'âge de
73 ans, a appris l'AFP à Bangui auprès du président du directoire de son parti,
le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) Gabriel
Goloumo.
"Nous avons la
confirmation de la mort du président-fondateur de notre mouvement en fin
d'après-midi à Paris", a déclaré M. Goloumo qui n'a pas précisé les raisons de
ce décès.
De source informée à
Paris, on indiquait à l'AFP que M. Kolingba souffrait depuis longtemps d'un
cancer de la prostate et qu'il avait été soigné dans plusieurs hôpitaux, mais
pas seulement dans la capitale française.
Né le 12 août 1936 à
Bangui, Kolingba, ancien général d'armée, avait renversé par un coup d'Etat en
1981 le président David Dacko (1979-1981) successeur de Jean-Bédel
Bokassa.
"Nous avons appris son
décès avec consternation", a affirmé à l'AFP le ministre du développement rural
Fidèle Gouandjika, proche de l'actuel président François Bozizé. "C'était un
grand homme d'Etat et on peut affirmer qu'il était un grand bâtisseur comme en
témoignent notamment les édifices publics et les structures de développement" du
pays.
Celui-ci a indiqué que
le président Bozizé avait présenté en soirée ses condoléances à Mireille
Kolingba, la veuve de l'ancien président.
Fondateur du parti
unique RDC, en 1987, Kolingba avait été contraint sous la pression de la rue et
après des grèves sans précédent dans le pays, d'autoriser le multipartisme en
1991. Il s'était maintenu au pouvoir jusqu'en 1993, date des premières élections
démocratiques remportées par Ange-Félix Patassé. M. Kolingba avait terminé en
quatrième position du scrutin.
En mai 2001, lors
d'une nouvelle tentative de coup d'Etat, il avait échoué à renverser le
président Patassé qui avait alors mis sa tête à prix pour la somme
impressionnante à l'époque de 25 millions de francs CFA (250.000 francs
français).
Il s'était alors
réfugié en Ouganda tandis qu'il était condamné à mort en Centrafrique. En 2003,
il avait toutefois bénéficié du renversement de Patassé par François Bozizé et
d'une amnistie pour participer au "dialogue national". A nouveau candidat à la
présidentielle en 2005, il avait terminé troisième du scrutin remporté par
Bozizé.
Son parti était
considéré comme la seconde force d'opposition du pays avec notamment six députés
(sur une trentaine que compte l'opposition) du parlement, fort de 105
membres.
Fin janvier, le RDC
avait quitté L'Union des forces vives de
Le
général d’armée André Kolingba, ancien président de
Décès à Paris
de l'ancien président Kolingba
L'ancien président centrafricain André Kolingba est décédé, dimanche, à Paris, à l'âge de 73 ans. Né le 12 août 1936 à Bangui, Kolingba, ancien général d'armée, avait renversé par un coup d'Etat, en 1981, le président David Dacko (1979-1981) successeur de Jean-Bedel Bokassa. Fondateur du parti unique RDC (Rassemblement démocratique centrafricain), en 1987, Kolingba avait été contraint,sous la pression de la rue et après des grèves sans précédent dans le pays, d'autoriser le multipartisme, en 1991. Il s'était maintenu au pouvoir jusqu'en 1993, date des premières élections démocratiques remportées par Ange-Félix Patassé. En mai 2001, lors d'une nouvelle tentative de coup d'Etat, il avait échoué à renverser le président Patassé, qui avait alors mis sa tête à prix pour la somme impressionnante à l'époque de 25 millions de francs CFA (250 000 francs français). Il s'était alors réfugié en Ouganda, tandis qu'il était condamné à mort en Centrafrique. En 2003, il avait bénéficié du renversement de Patassé par François Bozizé et d'une amnistie pour participer au «dialogue national». A nouveau candidat à la présidentielle en 2005, il avait terminé troisième du scrutin remporté par Bozizé.- 07 février 2010 - ouest-france.fr
Paris, 08 fev 2010 (Lusa)
- O antigo
Presidente da República Centro Africana André Kolingba, 73 anos, morreu no
domingo em Paris por causas ainda não divulgadas, noticiaram os "media"
franceses.
Fontes próximas da família, citadas
por alguns órgãos de comunicação social, referiram que o falecido general, que
impôs no seu país um regime militar, sofria desde há algum tempo de cancro na
próstata.
André Kolingba, nascido a 12 de
agosto de 1936, em Bangui, ocupou a presidência centro africana entre 1981 e
1993.
jn.sapo.pt - Jornal de
Notícias
R.
CENTROAFRICANA : Muere en Francia el ex presidente centroafricano André
Kolingba
Fuentes
próximas a la familia citadas por algunos medios de comunicación precisaron que
el general fallecido sufría desde hace tiempo un cáncer de
próstata.
André
Kolingba, nacido el 12 de agosto de 1936 en Bangui, ocupó la presidencia
centroafricana entre 1981 y 1993.
Fue
el sucesor de David Dacko, el primer presidente tras la independencia en 1960 de
esta antigua colonia francesa.
En
octubre de 1993, Kolingba fue reemplazado por Ange-Felix Patassé, quien ganó los
comicios de ese año y fue reelegido para un segundo mandato de seis años en
septiembre de 1999.
http://www.abc.es/agencias/noticia.asp?noticia=265245
08-02-2010 /
0:00: h
André Kolingba,
ancien président, est décédé à Paris
Par RFI, lundi 08 février 2010
Général André Kolingba,
l'ancien président centrafricain décédé ce 7 février 2010 à Paris.
AFP / Jean Claude
Delmas
Une page se tourne dans l'histoire
de
Arrivé au pouvoir en 1981, à l’issue
d’un coup d’Etat sans effusion de sang, André Kolingba a voulu durant toute sa
vie donner l’image d’un homme de paix, mais il reste pour de nombreux
Centrafricains l’homme du colonel Mansion, le pro-consul français à Bangui.
C’est lui qui a instauré le tribalisme dans la gestion de l’Etat, lui qui a fait
brûler des villages dans le nord du pays après le coup d’Etat manqué d’un
certain François Bozizé et de son ami d’alors Ange-Félix
Patassé.
Sous la pression populaire, il
réinstaure le multipartisme en Centrafrique. C’est l’époque du discours de
Le général Kolingba, c’est aussi
l’homme du coup d’Etat manqué du 28 mai 2001 –il en assume en tout cas la
paternité- Des milliers de Yacomah doivent fuir la répression. André Kolingba se
réfugie en Ouganda.
Puis vient le moment du pardon : à
la tribune du Dialogue national, organisé après la prise du pouvoir du général
Bozizé en 2003, l’ancien président Kolingba demande pardon pour les erreurs
commises.
Quelques réactions que rapporte Carine Frenk de RFI, 08/02/2010
Ange-Félix Patassé
Ancien président centrafricain, qui
a succédé par les urnes à André Kolingba en 1993.« Un homme qui a beaucoup
contribué à l'instauration de la démocratie... il a accepté le principe
d'élections libres et démocratiques pour le changement... j'avais dit que je
pardonnais à tous ceux qui ont contribué à me renverser... moi je n'ai pas
d'ennemi, c'est un patriote qui a pris l'option des armes mais il a vu que les
armes ont des limites... »
Fidèle Gouandjika
Ministre du Développement rural et
proche du président Bozizé.
« Le
président Kolingba a été un des grands bâtisseurs de