Présidentielle
RCA 2015-16 : Faut-il reculer ? Les fruits de l’arrogance, la
cupidité, l’imprévoyance, et polémique autour des
premiers résultats partiels de la présidentielle.
03/01/2016
13h |
03/01/2016
18h |
04/01/2016
12h18 |
04/01/2016
17h |
Touadéra :
31864 Dologuélé :
28629 Kolingba :
25320 Ziguélé :
10219 Bokassa :
10697 |
Touadéra :
96988 Dologuélé :
56252 Kolingba :
38403 Ziguélé :
22464 Bokassa :
20775 |
Touadéra :
139498 Dologuélé :
96728 Bokassa :
66229 Kolingba :
50332 Ziguélé :
34047 |
Touadéra :
146775 Dologuélé :
109519 Bokassa :
68815 Kolingba :
57139 Ziguélé :
36442 |
-
Centrafrique : polémique autour des premiers résultats partiels de la
présidentielle
04
janvier 2016 à 17h42 -
Par Vincent
Duhem
- jeuneafrique.com
Dénonçant
une "mascarade électorale", une quinzaine de candidats à la présidentielle ont
demandé dimanche l'arrêt des opérations de dépouillement en Centrafrique. Les
résultats complets sont attendus d'ici jeudi ou vendredi.
Passé
l’euphorie de la mobilisation massive des électeurs centrafricains lors du
premier
tour de l’élection présidentielle du 30 janvier, la tension est
montée d’un cran à Bangui dans l’attente des résultats, alors que des
chiffres complets sont attendus d’ici jeudi ou
vendredi.
La
surprise Touadéra
Lundi
4 janvier, les
résultats partiels communiqués en fin d’après-midi ont confirmé l’avance
de Faustin Archange Touadéra. Touadéra est un ancien Premier
ministre (2008-2013) de l’ex-président François Bozizé, qui s’est présenté
comme candidat indépendant. Avec 146 7758 voix, il devance pour l’instant l’un
des favoris, Anicet Georges Dologuélé (109 519 voix), mais aussi Jean-Serge
Bokassa (68 815 voix) ou Désiré Kolingba (57 139 voix). Martin
Ziguélé est pour l’instant seulement crédité de 36 442.
Dimanche,
à la suite d’une réunion organisée à l’hôtel Ledger, une dizaine de candidats
avaient demandé l’arrêt du processus électoral. Refusant « d’être
complices de cette mascarade électorale », les signataires invitaient
« tous les acteurs impliqués à se mettre autour d’un table ». Le
texte est signé par une quinzaine de candidats dont Karim Meckassoua, Sylvain
Patassé, Charles Armel Doubane.
Jean-Serge
Bokossa et Désiré Kolingba sont sur la liste des signataires du communiqué mais
ne l’ont pas paragraphé.
« Insuffisances »,
« irrégularités », « intimidations »
« Les
opérations électorale ont révélé de graves insuffisances d’organisations, de
multiples irrégularités et intimidations dans le déroulement du scrutin, et des
manipulations de nature à remettre fondamentalement en cause la sincérité, la
transparence et la crédibilité du scrutin », ont-il déclaré dans
leur communiqué. « Ces sérieux manquements qui entachent les
opérations électorales en cours conduiront au rejet des résultats par la
populations, entraînant inéluctablement un nouvel embrasement du pays »,
peut-on lire dans le communiqué.
« Tous
ces candidats se savent déjà perdant et ne jouent pas le jeu. Aucun n’a envoyé
de représentants surveiller le dépouillement dans le centre de traitement de
l’ANE. Il faut les rappeler à l’ordre », réagit une source diplomatique
membre du G8 (comité composé des représentants de la France, des États-Unis, de
l’Union européenne, de la Ceeac, de l’ONU, du Congo-Brazzaville, de la Banque
mondiale et de l’Union africaine).
Cacophonie
Si
la communauté internationale s’est félicité du déroulement du scrutin, les
opérations de dépouillement s’avèrent plus problématiques. Elles prennent du
temps, les procès verbaux étant centralisés dans les préfectures avant d’être
transportés à Bangui. Un délai propice aux rumeurs et aux spéculations dont la
capitale centrafricaine raffole. Ces opérations s’effectuent aussi dans une
certaine cacophonie. Ainsi, dimanche, une urne contenant 200 bulletins de la
diaspora centrafricaine au Maroc a été retrouvée dans un taxi en provenance de
l’aéroport…
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- Une réaction faisant
suite au communiqué cité paraphé par certains auteurs
mentionnés : « LES
MAUVAIS PERDANTS »
Il
va falloir que les candidats éliminés de la course à la Présidence de la
République cessent avec leurs enfantillages.
Quand
nous autres exigions une troisième transition, certains se sont moqués. Tous
les candidats sans exception avaient raté l'occasion de pointer les mauvaises
conditions d'organisation de ces scrutins.
Maintenant
que le peuple a choisi de s'exprimer, il faut accepter ce verdict et ne pas se
couvrir de ridicule.
Jean-Pierre
(04/01/2016).
- AU
LEDGER LE REVOLUTIONNAIRE GOUANDJIKA DESAPROUVE LES MAUVAIS
PERDANTS
Excusez moi les amis et mes chers
compatriotes,
Si je ne vous ai pas livré les résultats
provisoires de l’ANE à 17:00 c’est parce que j’ai été invité à une réunion d’un
groupe de candidats à l’élection du président de la république à l’hôtel Ledger
Plaza.
Je
suis arrivé à cette réunion en retard et un bref résumé écrit m’a été
fait.
En
résumé, ces candidats signataires d’un document qu’ils m’ont fait lire séance
tenante, ont émis le vœux d’annuler le processus électoral en cours avec comme
prétexte que celui-ci est entaché d’énorme irrégularité.
J’ai émis ma désapprobation catégorique
à cette mauvaise façon de faire qui peut conduire à l’embrasement total du
pays.
Ma
prise de position a été prise en considération malgré des échanges discourtois
entre certains candidats furieux et moi.
Ceux -ci qui ont oublié qu’ils m’ont
invité nuitamment par téléphone à cette réunion m’ont prié de quitter la
salle.
J’ai prouvé par le numéro de leur
téléphone, la date et l’heure de leur appel pour les
confondre.
Ayant refusé de prendre la porte la
réunion a pris fin en queue de poisson.
Le
rendez-vous est pris pour demain à 10:00 sous la présidence de l’honorable
Nguendet
président du CNT.
Je
ne sais pas si je serais accepté à cette rencontre.
Mais une chose est sûre, le peuple ne
doit plus jamais céder à ces genres de manipulation qui peut être fatale pour la
nation.
Nous avons assez souffert.
Cette page
sombre greffée des annulations rocambolesques des élections avec leur cortège de
morts doit être définitivement tournée.
La
RCA appartient à tous les enfants de la Patrie qui, à chaque occasion doit
choisir librement et souverainement ses dirigeants dans la paix et la
quiétude.
Fidele GOUANDJIKA
Source : CENTRAFRIQUE
LIBRE le 04 jan 2016
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Election présidentielle centrafricaine 2015-2016 : on prend les mêmes et on recommence