Médias d’Etat
centrafricains : état des lieux (avec l’ACAP)
Enfin, les médias d’Etat,
l’approvisionnement en énergie fiable et à la disposition de tous, la couverture
des réseaux de communication (téléphonie, radiodiffusion, télévision, systèmes
numériques), au centre des préoccupations du gouvernement en République
Centrafricaine. Le 21e siècle est aussi l’ère des médias, des
communications, des télécommunications, de l’informatique avec le pendant économique; il est impensable d’imaginer aujourd’hui le
développement sans cela. Pour ne pas arriver en retard, un pays, fût-t-il
enclavé, sous-développé, devra prendre ce train déjà en marche.
Lundi 18 juin 2007, Victor
BISSENGUE
Elie Doté, premier ministre Centrafricain, visite les
installations des médias d'Etat
Bangui, 14 juin 2007 (ACAP)- Le
premier ministre Centrafricain, Elie Doté accompagné de certains membres du
gouvernement et quelques Ambassadeurs en poste à Bangui ont visité mercredi 13
juin 2007 les locaux de
Le but de cette visite initiée par
le ministre de
Le chef du gouvernement a déclaré au
terme de cette visite que « nous prenons conscience des faiblesses et des
conditions difficiles de travail dans nos médias publics et cela nous permet de
les remédier », précisant que le gouvernement fera un effort pour que « la radio
et la télévision fonctionnent normalement à l'intérieur du pays».
« Il faut renforcer les capacités du
centre d'émission de Bimbo afin que la radio nationale serve de canal de
communication entre le pouvoir central et la population rurale », a déclaré M.
Doté.
Interrogé par l'ACAP, le ministre
des Mines et de l'Energie, M. Sylvain Doutingaï qui a accompagnait le premier
ministre dans cette visite a déclaré que « depuis un certain nombre d'années il
n'y a pas eu des efforts dans le domaine de la communication c'est pourquoi la
situation s'est dégradée ».
« Le grand problème qui reste, c'est
d'investir dans ce domaine et nous avons des pays amis qui peuvent nous aider si
nous leur présentons des dossiers cohérents », a-t-il fait comprendre.
Le directeur général de télé
Centrafrique, M. Julien Ngoy a estimé pour sa part que le problème du personnel
est aussi primordial, précisant qu' « on peut donner des machines mais s'il n'y
pas des hommes bien formés pour gérer ces machines, on ne pourra pas arriver à
un résultat attendu ».
Il s'agit
précisément de rénover les équipements du central OCD d'Alcatel, supposés avec
ceux de type NGN de nouvelle génération et de doter
Le représentant de
HUAWEI a rassuré le ministre de l'évolution positive du processus avant
d'annoncer l'arrivée prochaine à Bangui des ingénieurs chinois pour
l'installation des matériels. Il a également informé le ministre des
réalisations du projet pilote de la société HUAWEI dans le domaine de la
téléphonie 3G qui permet de voir son correspondant à l'écran du portable au
moment de la communication.
Il faut rappeler que
la dotation de
M. Bruno Bourein a
indiqué à l'occasion de la signature que «l'enjeu de la société est de devenir
le leader du marché des télécommunications mobiles et internet en République
Centrafricaine ».
Selon le ministre
Fidèle Gouandjika, « l'établissement et l'exploitation d'une téléphonie mobile
et de l'internet haut débit par la société française Orange illustre bel et bien
que
Fidèle Gouandjika a
réitéré que le gouvernement va redresser au cours des trois années à venir
«
Il a fait cette
déclaration au cours d'une conférence de presse qu'il a donnée, mercredi 28
février 2007 à Bangui, sur la situation synoptique des télécommunications et de
nouvelles technologies en Centrafrique.
M. Gouandjika, a à
cette occasion annoncé que le code de télécommunication selon le modèle
Sénégalais sera soumis à l'Assemblée nationale centrafricaine pour appréciation
lors de la première session ordinaire qui s'ouvre le 1er mars de 2007, précisant
que la particularité de cette loi, « c'est la revalorisation de licence » et que
« cette revalorisation va tenir compte de lourdes investigations des opérateurs
déjà consentis
Il a expliqué que
son département déploie des efforts incessants dans le sens de la promotion des
télécommunications en Centrafrique, de sorte que « le téléphone devienne dans
les jours à venir, un droit pour les centrafricains ».
Par ailleurs, il a
déploré les difficultés de tous genres que rencontre, depuis plus d'une dizaine
d'années,
Le ministre des
Postes et télécommunications a expliqué que «
Toutefois, le
ministre Gouandjika s'est félicité du progrès considérable qu'a enregistré son
département durant ses 20 mois de fonction, dans le domaine de la téléphonie
mobile et les nouvelles technologies, l'internet en particulier.
M. Sammy Mackfoy a
expliqué que ces textes sont les ordonnances n° 05. 002 du 22 février 2005
relatives à la presse en Centrafrique et l'ordonnance n° 04. 020 du 31 décembre
2004 portant création, organisation et fonctionnement du HCC en Centrafrique,
précisant que « la constitution centrafricaine en son article 13 garantit la
liberté d'informer, de s'exprimer et de diffuser ses opinions par la parole, la
plume et l'image sous réserve du respect d'autrui et de la
loi
Il a annoncé que «
les difficultés que rencontrent les directeurs de publication seront atténuées
après l'organisation des premières assises des Etats Généraux des médias
centrafricains » qui vont se dérouler dans un proche à
venir
Il a également
souligné que les professionnels des médias doivent désormais être animés du
souci d'excellence dans leur prestation.
Organisée par
l'association Lead Centrafrique, cette session va se dérouler en deux phases. La
première, qui a démarré lundi pour s'achever le 12 février prochain, porte sur
les technologies de communication et d'information et la seconde session, prévue
du 19 au 27 février, est consacrée aux techniques de rédaction et d'organisation
de débats publics adaptés aux enjeux de la bonne gouvernance.
L'objet de ces
sessions visent entre autres à susciter une meilleure compréhension des TIC par
les médias et les enjeux de la bonne gouvernance pour améliorer l'image de
En ouvrant la
session, M. Dérant Lakoué a déclaré que « ces ateliers permettront
d'élargir l'horizon des participants sur la compréhension et la maîtrise des
NTIC et les enjeux de la bonne gouvernance », précisant également que le
rôle des organes de presse publics et privés ainsi que des acteurs de la société
civile sera mieux compris et s'en trouvera renforcé auprès du public.
La coordonnatrice de
Lead Centrafrique, Mme Aline Gisèle Pana, a rappelé les principaux objectifs de
son organisation qui sont entre autres d'offrir un espace de renforcement des
capacités en matière de développement durable, d'offrir un cadre de partage
d'expériences en matière de leadership pour le développement intégré dans le
domaine de l'environnement, de l'agriculture, de la santé, des droits humains en
conformité avec les objectifs du millénaire pour le développement.
Il convient de noter
que cette session est financée par le Fonds canadien d'initiative locale grâce à
la perspicacité du comité des experts de l'association qui a pu, à l'occasion
d'un atelier, définir des modules en NTIC avec le concours du Bureau des Nations
unies en Centrafrique (BONUCA), du Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD) et de
Il convient
également de signaler que Lead Centrafrique avait organisé en décembre dernier
une session de formation en NTIC en faveur des professionnels des médias.
ACAP, Mardi 06 Février
2007
Dans son discours
introductif, le ministre Meckassoua a déclaré que « ces journées vont permettre
de faire le diagnostic sans complaisance des problèmes qui minent les médias
publics en Centrafrique », car selon lui, « les médias de service public
végètent dans une précarité paralysante du point de vue des infrastructures et
n'offrent guère de conditions alléchantes de vie et de travail ».
Pour lui, les maux
qui gangrènent les médias publics sont entre autres « l'ignorance des règles
d'éthique et de déontologie chez bon nombre de professionnels, le manque de
formation des professionnels journalistiques, techniques et administratifs, en
raison de l'absence d'une politique de gestion prévisionnelle et stratégique des
ressources humaines marquée par des recrutements pas souvent en adéquation avec
les besoins réels du ministère et fortement marqués par le clientélisme ».
M. Méckassoua a
enfin relevé que la solution à ces différents problèmes proviendra de la
formation et du développement des ressources humaines. Ainsi donc, il a souhaité
que « le développement d'une politique de formation des formateurs dans le cadre
des relations de coopération entre
Deux jours durant,
les cadres et agents du ministère de la communication, les anciens ministres de
la communication, les anciens responsables des médias publics, le ministre
délégué porte-parole du gouvernement, le conseiller Porte-parole du Président de
Il convient de
rappeler que le département de
Les premières
journées de réflexion sur les médias publics sont organisées en prélude aux
Etats généraux de
Le recteur de
l'Université de Bangui, M. Faustin Touadéra a souligné à cette occasion que « la
profession de journaliste a fondamentalement changé avec l'avènement,
l'intégration de l'outil informatique et des Nouvelles Technologies de
l'Information et de Communication (NTIC) dans son environnement quotidien de
travail».
Il a ajouté que ce
changement impose donc à ce corps de métier, non seulement de « se familiariser
avec cet indispensable et incontournable outil de travail », mais également de
le maintenir en état de travail.
Le Directeur de
cabinet au ministère de
La formation a été
organisée par le Département de
Les lauréats ont
émis le vœu de poursuivre ces formations l'année prochaine avec la mise en place
du niveau 3.
En signant ce
contrat, le ministre Fidèle Gouandjika, a précisé que ce projet a pour objectif
de fournir « le système de traitement de l'automatisation de l'administration,
de construire les sites Web dans tous les ministères, de créer les sites
internet de
M. Fidèle
Gouandjika, a rappelé la déclaration du Président de
Enfin, il a
réaffirmé que «
En faisant état de
coopération bilatérale entre nos deux pays qui se développent très bien, le
diplomate chinois He Siji, a estimé pour sa part que « la signature de cet
accord marque un nouveau pas dans la coopération entre le ministère et la
compagnie chinoise ».
- La situation des médias publics centrafricains est grave, admet Bozizé (16 févr 2004)
- Radio Centrafrique, vétuste, risque de ne plus émettre, selon sa directrice (4 févr 2004)
Actualité
Centrafrique de sangonet