La
DIASPORA CENTRAFRICAINE :
Une véritable future cinquième colonne du toit national..
Depuis une vingtaine d’années, le terme de
« diaspora » est en vogue. Certes plus dans la littérature
anglophone que francophone. Dans
l’histoire récente le sens de ce
mot n’a cessé de changer Elle est une réalité historique. On a parlé de la
diaspora palestinienne, juive … dans le sens négatif car les peuples de ces
immenses nations ne faisaient pas
référence à une terre, mais à des déplacements de leurs populations et d’exils forcés.
Depuis peu le terme s’est positivé et accepte
l’idée de minorité de culture et
d’échanges économiques dans un monde de plus en plus mondialisé. C’est
dans cette idée dynamique que nous nous plaçons dorénavant, nous les centrafricains de
France.
Ici, nous Centrafricains (es), nous parlons de notre pays, de notre
langue et de notre culture : nous construisons notre propre ciment dans ces
caractéristiques.
Dans cette seconde acception se place notre projet d’organisation Celui de mettre en place une structure
légale, nous représentant sans allégeance dans notre pays d’origine (RCA) que dans le
pays d’accueil (France).
Conscients que nos contributions en termes
économiques et financiers et intellectuels nous placent désormais en seconde
position, nous entendons renforcer, avec détermination notre rôle dans la vie
politique et économique de la RCA : Etre la cinquième colonne de
soutien à notre pays.
En plaçant ces actes politiques, économiques, et
intellectuels, nous entendons revendiquer tôt ou tard la juste place que nous méritons dans
le devenir du pays dans un monde de plus en plus
globalisé et ou le rôle des citoyens vivant à l’étranger est de plus en plus
souhaité organisé et vital (la crise mondiale oblige).
Chers (es) compatriotes centrafricains (es) vivant
en France, nous avons décidé récemment de mettre en place, un cadre juridique nous réunissant afin
de :
1-Organiser notre dispersion en France en nous
regroupant ;
2-Avoir une représentation légale commune, comme le font les autres
peuples « immigrés » en France.
3-Avoir l’unique représentant auprès des instances
de notre pays d’origine. Par
exemple. Qui officiellement nous représente au Dialogue qui se tient en
ce moment à Bangui ?). Réponse personne n’a été mandaté pour porter nos
voix d’immigrés.
C’est dans cette optique que nous oeuvrons
d’arrache pieds pour réaliser une forme vivante cadre porteur de nos expressions
communes.
L’adhésion de tous (tes) au projet, sera le plus simple des actes
que nous souhaitons.
Quoi que éloignés (es) de notre terre natale, nous
ne sommes pas à la recherche
identitaire car nous ne sommes pas asservis par quoi que ce soit, mais
nous voulons prendre (par l’apport de chaque individu que compose la colonie en
France) conscience de la transformation du monde et ne souhaitons point rater l’occasion de nous inscrire
comme un véritable peuple : La
Diaspora Centrafricaine de France.
Nestor DODO Dyssongo (11 décembre 2008)
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NDLR : Un mémorandum a été rédigé
et diffusé le dimanche 30 novembre 2008. Par conséquent, et en vue de pallier à
la carence de structure légale et aussi mieux orienter les investissements de la
diaspora pour en faire une force économique encore plus visible, il a été
décidé, à l’unanimité des participants de cette rencontre, la mise en place
d’une structure de base pouvant servir de cadre juridique aux membres de la
diaspora centrafricaine de France. Il est aussi prévu une rencontre qui pourrait
avoir lieu le 2e dimanche de janvier 2009.
http://www.sangonet.com/afriqg/PAFF/Dic/actuC/ActuC9/memorendum-tenue-DPI-2008.html - [MEMORANDUM : de