Ils sont présents à Bangui pour l’ouverture des travaux du Dialogue Politique Inclusif : le président Omar Bongo Ondimba, l’ancien président Ange-Félix Patassé, Jean Jacques Démafouth, le capitaine Abacar Sabone, ...


Les principaux acteurs du dialogue politique (réunis à Bangui) plaident au retour à la paix

 

Les principaux acteurs de la  scène politique centrafricaine - pouvoir, rébellion, opposition et société civile - réunis depuis lundi à Bangui, capitale  centraricaine, dans le cadre du dialogue politique inclusif, ont  demandé pardon à leur peuple et plaidé pour un retour à la paix, a rapporté mardi la radio nationale camerounaise. 

"Nous sommes en effet réunis ici en pèlerinage de la  réconciliation et qu'il ait la paix et rien que la paix", a  indiqué le président François Bozizé à la session d'ouverture du  dialogue. 

L'ancien président Ange Félix Patassé a reconnu pour sa part  que, son prédécesseur André Kolingba, son successeur François  Bozizé et lui même, avaient leur part de responsabilité dans ce  qui se passe dans leur pays. 

"Vous (en s'adressant à Bozizé), le président Kolingba et moi- même, sommes tous responsables, c'est pourquoi je voudrai ici dire que nous devons nous lever comme un seul homme pour enrayer le mal dont souffre le peuple centrafricain", a souligné M. Patassé. 

Jean-Jacques Demafouth, leader de l'Armée populaire pour la  restauration de la démocratie (APRD, rebelle), qui est retourné en Centrafrique après six ans d'exile, a demandé pardon à ceux à qui  il a fait du tort. 

"Je demande pardon à tous ceux à qui j'aurait fait du tort et  voudrais ici solennellement annoncer que le collège des officiers  de l'APRD m'a chargé de vous dire qu'à l'issue de ce dialogue,  l'APRD va opter pour la lutte politique en abandonnant la lutte  armée", a-t-il dit. 

Le président gabonais Omar Bongo Ondimba, médiateur de ce  dialogue, a rappelé l'intérêt du forum. 

"A ce jour mémorable où la communauté musulmane célèbre la fête du mouton, j'ai décidé de privilégier la recherche de la paix en  Centrafrique en faisant le déplacement de Bangui", a-t-il dit. 

Le dialogue politique, qui devrait se terminera le 20 décembre  prochain, est supposé de trouver des solutions pour un retour à la paix en Centrafrique, en proie aux conflits internes depuis des  décennies qui annihilent l'effort de développement du pays  considéré un des plus pauvres au monde. 

Source : Xinhua,  édition diffusée le 10 décembre 2008


République centrafricaine : débloquer le dialogue politique inclusif

Nairobi/Bruxelles, 9 décembre 2008 : A aucun moment depuis le coup d’Etat de 2003 le risque d’une généralisation de la violence en Centrafrique n’a été aussi grand qu’aujourd’hui.

 

République centrafricaine : débloquer le dialogue politique inclusif, le dernier briefing de l’International Crisis Group montre que le danger d’une catastrophe humanitaire et d’un renouveau de l’instabilité dans le pays et l’ensemble de la région est élevé car les principales forces politiques du pays considèrent la lutte armée comme le meilleur moyen de sortir de la crise.

 

Un dialogue politique inclusif entre le gouvernement du président François Bozizé et ses opposants a débuté le 8 décembre. Ce dialogue crée la possibilité d’une vraie démocratisation et d’une réforme de l’Etat si tous les acteurs résistent à la tentation du retour au conflit et cherchent réellement à gérer leurs différences de manière consensuelle. « Le dialogue politique n’est pas un raccourci pour un changement de régime, comme le conçoit l’opposition», explique Daniela Kroslak, directrice adjointe du programme Afrique de Crisis group. « Il devrait plutôt être recentré sur l’organisation des élections crédibles et transparentes de 2010 et la négociation d’un mécanisme efficace de justice transitionnelle».

 

Les bailleurs de fonds doivent insister sur le fait qu’aucune solution n’est possible en dehors du cadre juridique existant et d’élections légitimes. Entre-temps, pour éviter un autre changement de régime, le gouvernement doit mettre sur pied la reforme du secteur de sécurité et permettre l’intégration des anciens rebelles dans l’armée et la police.

 

La communauté internationale porte aussi sa part de responsabilité. Disposée à renoncer à la réconciliation en échange du simple désarmement, elle a de facto encouragé de nouvelles insurrections en accordant des concessions aux chefs de guerre en ne leur demandant qu’un retour à la légalité.

 

La Mission des Nations unies en Centrafrique risque d’être d’ordre purement symbolique pour des raisons de coûts et des difficultés à trouver des pays pourvoyeurs de troupes. Si elle est forcée d’alléger son déploiement, elle devrait harmoniser et coordonner son retrait avec la force régionale de maintien de la paix (MICOPAX) et faciliter une transition sans heurts entre celles-ci, ainsi qu’avec les forces françaises également réduites.

 

Même sans nouveau conflit, la crise humanitaire s’aggrave. Malgré le fait que près d’un million de civils ont été affectés par la violence dans le nord, l’assistance humanitaire n’est pas garantie : sur les maigres $116 millions prévus à ce titre, près d’un quart manque toujours à l’appel. « La Centrafrique risque de disparaître du champ de vision de la communauté internationale », avertit James Yellin, directeur du projet Afrique centrale de Crisis Group. « Si cela se passe, tout l’investissement accompli risque d’avoir été vain ».

[cf. République centrafricaine : débloquer le dialogue politique inclusif (Synthèse)]

 


Ouverture lundi 8 décembre 2008 à Bangui du Dialogue Politique Inclusif

Bangui, ACAP, 08 décembre 2008 - Les assises du Dialogue Politique Inclusif (DPI) se sont ouvertes, lundi 8 décembre 2008 en milieu d'après-midi à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale à Bangui, en présence du président de la République François Bozizé et du Chef de l’Etat gabonais, El Hadj Omar Bongo Ondimba, arrivé en fin de matinée à Bangui.

assistance du DPI à l'ouverture

Les travaux se sont ouverts par la lecture des messages des institutions internationales et sous régionale telles que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’Union Africaine et des Nations unies qui ont témoigné leur soutien à la République Centrafricaine et souhaité que le DPI instaure une paix définitive en République Centrafricaine.

 

C'est notamment le cas de maître Djovi Gally, envoyé spécial de l'OIF, qui a délivré un message du président Abdou Diouf demandant aux Centrafricains de "faire le bilan sans complaisance de 50 ans de vie commune" sans pour autant "se soustraire aux exigences du respect des institutions".

 

Ensuite, les représentants des différents groupes politico-militaires, à l’exception du Fdpc d’Abdoulaye Miskine, absent au rendez-vous de Bangui, ont tous pris l’engagement d’ « enterrer définitivement la hache de guerre » et de mener dorénavant une lutte purement politique.

 

Pour l’ancien président Ange Félix Patassé « le Dialogue Politique Inclusif ne doit pas être l’affaire du seul pouvoir avec les groupes politico-militaires ou l’affaire exclusive du pouvoir avec les partis politiques dits de la majorité présidentielle ou de l’opposition démocratique, encore moins une affaire d’intellectuels petit-bourgeois ».

 

« Le Dialogue politique n’est pas un tribunal, moins encore un lieu de règlement de comptes. L’issue du Dialogue Politique Inclusif ne doit pas être l’occasion de répartition des postes de responsabilité entre ses participants prosaïquement appelés le partage de gâteau. La République Centrafricaine n’est pas un gâteau, à la rigueur elle est une personne morale, voire physique », a-t-il précisé.

 

Selon lui, le DPI devrait être principalement « un lieu sincère de mea culpa et de repentir, de véritable et sincère pardon entre tous les enfants de la République Centrafricaine ».

 

« Le Dialogue Politique Inclusif doit être l’ultime occasion de poser sans complaisance le diagnostic de la République Centrafricaine depuis son accession à la souveraineté internationale afin d’y apporter des traitements appropriés sur des bases objectives et justes, dans un nouveau climat de complémentarité et de fraternité », a-t-il ajouté.

 

Il convient de signaler qu'avant l'ouverture solennelle du DPI, un huis-clos d'environ 3 quarts d'heure, a réuni les présidents François Bozizé et Ange Félix Patassé avec le président gabonais Omar Bongo Ondimba et le président de l'Assemblée Nationale centrafricaine, Leroy-Célestin Gaombalet.

 


Le dialogue politique centrafricain débute à Bangui (PAPIER GENERAL)

YAOUNDE, Xinhua, 8 décembre 2008 - Le dialogue politique inclusif  censé ramener la paix en Centrafrique a démarré lundi après-midi à Bangui en présence des représentants du pouvoir, de l'opposition  politique, de la société civile, des rebelles et des envoyés de la communauté internationale, a rapporté la radio Africa No.1. 

Ange Félix Patassé, ancien président chassé en 2003 par  François Bozizé et en exil depuis cinq ans au Togo, participe à ce dialogue. 

A son arrivée à Bangui, M. Patassé a exprimé son espoir que ce  dialogue permettrait "trouver un terrain pour que tous les  centrafricains se réconcilient". 

Jean Jacques Demafouth, dirigeant du rebelle principal l'Armée populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD), devait  arriver dans l'après-midi, selon la radio. 

L'arrivée d'Abdoulaye Miskine, autre chef rebelle, qui n'avait  pas signifié sa présence, est également annoncée. 

L'ancien président André Kolingba, qui se trouve actuellement  en France, manquera à l'appel pour des raisons de santé. 

Le 28 septembre dernier, le République centrafricaine a voté  une loi d'amnistie générale pour des acteurs menacés de poursuites sous la conduite de Bozizé, appuyé par le médiateur désigné de la  Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC),  le président gabonais Omar Bongo Ondimba. 

Indépendant depuis le 1er décembre 1958, ce pays a vécu une  succession de coups d'Etat et a connu six chefs d'Etat: Barthélemy Boganda, (père de l'indépendance), Jean Bedel Bokassa, David Dacko, André Kolingba, Ange Félix Patassé et l'actuel François Bozizé. 

Le pays dispose de nombreuses ressources naturelles (bois, or,  diamant) mais reste un des plus pauvres au monde, avec une  instabilité caractérisée par des kidnappings, attaques régulières  des rebelles et de l'armée loyaliste, des massacres, etc. 

Pour le représentant de l'ONU, François Fall, le dialogue  politique inclusif constitue une dernière chance pour le peuple  centrafricain qui a déjà trop souffert des écarts de conduite du  passé de ses dirigeants. 

"Ils ont décidé de se parler, notamment pour évacuer les  différences et se remettre au travail ensemble, créer des  conditions d'une paix, de la réconciliation pour la stabilisation  du pays, mettre fin aux mouvements rebelles pour que la vie  politique se passe autrement que par les armes et la violence", a  t-il déclaré. 

Selon l'ONU, un quart de la population centrafricaine est  directement affectée par la violence qui secoue le pays. 200.000  personnes déplacées vivent en brousse dans un dénuement total.


Ouverture de pourparlers de réconciliation en Centrafrique

Bangui, Reuters, lundi 8 décembre 2008 - La République centrafricaine a engagé lundi des pourparlers pour tenter de mettre fin à une série de rébellions, mais le travail de stabilisation s'annonce rude dans ce pays pauvre en proie à une violence endémique.

Les entretiens, parrainés par l'Onu, mettent en présence le gouvernement du président François Bozizé, des chefs de mouvements rebelles et des dirigeants d'opposition, en vue de trouver des solutions à des années de conflit qui ont chassé de leurs foyers des milliers de villageois.

Ce dialogue politique doit durer jusqu'au 20 décembre. Parmi les participants figure l'ancien président Ange-Félix Patassé, renversé par Bozizé lors d'un coup d'Etat en 2003 mais revenu dimanche dans son pays après cinq ans d'exil.

Le gouvernement de Bangui a signé cessez-le-feu et accords de paix avec plusieurs groupes rebelles et promulgué une loi d'amnistie pour ouvrir la voie aux négociations.

"C'est déjà une percée (...) Tout le monde était sceptique, mais un dialogue politique est en train de commencer, ce qui constitue une réussite en soi", a déclaré Romain Grandjean, représentant du Centre pour le dialogue humanitaire basé à Genève, qui a contribué à la tenue des pourparlers.

Le président gabonais Omar Bongo a facilité la participation des insurgés aux négociations.

En ouvrant les discussions, Bozizé a assuré que son gouvernement respecterait les propositions qui émergeraient, mais en ajoutant : "Il faut retenir que la reconstruction du pays exclut toute réaction armée (...) Trop, c'est trop."

Patassé a réclamé l'arrêt des actes de violence qui persistent : "Il ne se passe pas un jour sans que les fils et les filles de la République centrafricaine ne soient battus, humiliés, torturés, emprisonnés, assassinés. Nous en sommes tous responsables. Que cela ne puisse plus jamais se répéter."

Les participants comprennent Jean-Jacques Demafouth, dirigeant de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) qui opère dans le Nord-Ouest, et Damane Zakaria, de l'Union des Forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), active dans le Nord-Est, ainsi qu'Abakar Saboné, ancien porte-parole de l'UFDR entré en dissidence.

Un chef rebelle, Abdoulaye Miskine, des Forces démocratiques pour le peuple centrafricain (FDPC), était absent de la réunion.

Paul-Marin Ngoupana, version française Philippe Bas-Rabérin


Dialogue: des opposants et rebelles appellent au pardon

BANGUI, AFP, 08 décembre 2008 - Des opposants et leaders de mouvements rebelles centrafricains ont appelé au pardon lundi à Bangui, à l'ouverture du "Dialogue politique inclusif", forum prévu sur deux semaines pour tenter de ramener la paix dans leur pays, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le Dialogue "n'est pas un tribunal, moins encore un lieu de règlement de comptes", a notamment déclaré l'ex-président (1993-2003) Ange-Félix Patassé lors de la cérémonie d'ouverture, qui se poursuivait au siège de l'Assemblée nationale en présence du président centrafricain François Bozizé et de son homologue gabonais Omar Bongo, médiateur pour la paix en Centrafrique.

Environ 300 personnes se trouvaient dans l'hémicycle, surveillé par un important dispositif sécuritaire.

Le forum, qui s'achèvera le 20 décembre, "est un moment rare qui nous donne une chance à saisir. Il ne doit pas être l'affaire du seul pouvoir avec les groupes politico-militaires, les partis politiques dits de la majorité présidentielle ou de l'opposition démocratique, moins encore une affaire d'intellectuels petits bourgeois", a ajouté M. Patassé, revenu dimanche à Bangui après plus de cinq ans d'exil au Togo.

Le "Dialogue politique inclusif" rassemble pouvoir, opposition, rébellions et société civile pour ramener la paix en Centrafrique en proie à une crise financière et sociale. Le pays est également confronté depuis 2005 à l'insécurité dans le Nord, avec des exactions de rebelles, "coupeurs de routes" et militaires gouvernementaux.

Jean-Jacques Demafouth, président de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), un des principaux mouvements rebelles actifs depuis 2005 dans le nord de la Centrafrique, a commencé son discours en faisant amende honorable, après six ans d'exil en France.

"Je demande pardon à tous ceux à qui j'aurais fait du tort", a-t-il déclaré, estimant que le Dialogue offrait aux Centrafricains "l'occasion de (se) débarrasser du mal, du rejet de l'autre (...) fortement ancré" en eux.

"Je forme le vœu de nous écouter les uns et les autres et qu'ensemble, nous fassions une alliance de paix en Centrafrique", a-t-il ajouté.

Parmi les personnalités ayant pris la parole avant les chefs d'Etat centrafricain et gabonais, figurait le capitaine Abacar Sabone, chef du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la Justice (MLCJ, rébellion), qui a annoncé avoir déposé les armes.

"Si aujourd'hui nous sommes réunis dans cette salle, c'est parce que notre pays a des problèmes, parce que nous les avons créés nous-mêmes et nous allons les résoudre nous-mêmes. De notre côté, le MLCJ, nous nous engageons à renoncer définitivement à la lutte armée, pour nous engager dans la lutte politique", a déclaré le capitale Sabone, au lendemain de la signature d'un cessez-le-feu et d'un accord de paix avec le gouvernement centrafricain.

Le porte-parole du gouvernement, Cyriaque Gonda, également coordonnateur du Dialogue, a de son côté retracé l'historique de ce forum, organisé après un précédent "Dialogue national" en septembre/octobre 2003 dont les recommandations n'avaient pas abouti.


Coup d’envoi du Dialogue politique inclusif centrafricain à Bangui

 

Bangui, 8 décembre 2008, GABONEWS - Le dialogue politique inclusif centrafricain s’est ouvert ce lundi à Bangui en présence de nombreux délégués dont le président gabonais Omar Bongo Ondimba, médiateur au sein de la crise politique dans ce pays et président du Comité Ad hoc de la gestion des conflits dans la sous région d’Afrique centrale.

Ce dialogue politique inclusif, voulu par la classe politique centrafricaine avec à sa tête le président Fraçois Bozizé, est censé résoudre la crise engendrée par l’existence de nombreux groupes armés dans le nord et ramener la paix dans ce pays en proie à des conflits armés depuis 2005.

Outre le président gabonais Omar Bongo Ondimba, le dialogue politique inclusif en République centrafricain (RCA) enregistre la participation de plus de 200 délégués parmi lesquels l'ancien président Anges-Félix Patassé débarqué du pouvoir par un putsch militaire le 15 mars 2003 et de l’ancien président de la République de Burundi, le major Pierre Buyoya, qui préside cette rencontre.

Les principaux protagonistes de la crise politique centrafricaine se sont réunis plusieurs fois à Libreville pour les préparatifs de ces assises de Bangui qui regroupent le régime centrafricain en place, l’opposition politique, les Groupes Armés et la Société Civile.

GN/DCD/08 - http://www.gabonews.ga/actualite/actualites_2007.php?Article=5605


Omar Bongo Ondimba à l’ouverture du Dialogue Politique Inclusif en République Centrafricaine

 

LIBREVILLE, Gabon, 8 décembre 2008, African Press Organization (APO) - Le président de la République, Hadj Omar Bongo Ondimba, en sa qualité de médiateur au sein de la crise politique de la République Centrafricaine et président du Comité Ad hoc de la gestion des conflits dans la sous région, a quitté Libreville ce lundi 8 décembre à destination de Bangui, où il prendra part à la cérémonie inaugurale du tant attendu Dialogue Politique Inclusif, censé réconcilier l’opinion politique nationale après de longues années d’instabilité dans le pays.

 

Parce qu’il s’implique personnellement dans la résolution des conflits, mieux la promotion de la paix au sein des pays de l’Afrique Centrale dont la RCA, depuis la Conférence de réconciliation nationale en Centrafrique avec la signature du pacte de ladite réconciliation en 1998 sous Ange Félix Patassé, de Sommets en Sommets, le Doyen Omar Bongo Ondimba, régulièrement sollicité aussi bien par les opposants que par les autorités centrafricaines légitimes, est incontestablement celui qui maîtrise le dossier politique de ce pays frère depuis des générations.

 

De par son charisme auprès des protagonistes, la présence du Chef de l’Etat gabonais en RCA, en cette journée particulière de l’histoire politique du pays, augmente à suffisance les chances de rassemblement de toutes les parties impliquées dans ce processus de réconciliation, qui plus est, d’un dialogue sincère et franc entre fils de ce pays frère.

 

L’ancien président de la République de Burundi, le major Pierre Buyoya, qui présidera le Dialogue politique inclusif (DPI) en RCA, censé résoudre la crise engendrée par l’existence de nombreux groupes armés dans le nord de la République Centrafricaine, est arrivé mardi à Bangui.

 

Mardi 2 décembre 2008, le président François Bozizé, en bref séjour dans la capitale gabonaise, était venu recueillir les derniers et judicieux conseils de celui qu’il considère comme le garant du retour de la stabilité sociopolitique dans son pays, afin que tous les rouages inhérents au notoire Dialogue Politique Inclusif, tournant décisif de l’histoire de la République Centrafricaine, soient passés en revue sous l’égide du numéro un gabonais.

 

Les principaux protagonistes de la crise politique centrafricaine se sont réunis plusieurs fois à Libreville pour les préparatifs des assises de Bangui, devant regrouper le régime centrafricain en place, l’opposition politique, les Groupes Armés et la Société Civile.

 

La célébration du cinquantenaire de la République Centrafricaine et l’organisation du Dialogue politique inclusif dont les travaux s’ouvrent ce lundi 8 décembre à Bangui, constituent, aux dires des nationaux, les deux événements importants qui se marient parfaitement, en ce mois de décembre 2008 dans la capitale centrafricaine, sous l’impulsion du Général d’Armée François Bozizé, Président de la République, Chef de l’Etat. 

 

Le Khalife Général du Gabon, Hadj Omar Bongo Ondimba, en dépit de ses nombreuses contraintes y compris la symbolique cérémonie de sacrifice du mouton (Aïd El Khébir) à laquelle il devait se soumettre par conviction ce matin, s’est rendu à Bangui rompu au retour de la paix en RCA, léguant ses attributions confessionnelles au président de la Conférence Islamique du Gabon, Ali Bongo Ondimba. Le Chef de l’Etat regagnera Libreville ce même lundi 8 décembre 2008

[Source : Presse Présidentielle, Gabon]

 


 

Le président Omar Bongo Ondimba à Bangui ce lundi

 

LIBREVILLE, 8 décembre 2008 (Infosplusgabon) - Le président Omar Bongo Ondimba quitte Libreville ce lundi pour Bangui, en République centrafricaine (RCA) où il assistera à la cérémonie d’ouverture des travaux du dialogue centrafricain sensé ramener la paix dans ce pays d’Afrique centrale en proie à des conflits armés depuis 2005.

A l’issue de la 3e réunion du Comité de suivi de l’accord de paix qui s’est tenue à Libreville avec les représentants des différentes parties en conflit, le dialogue politique inclusif centrafricain a été fixé du 6 au 20 décembre à Bangui.

Une loi d’amnistie générale a été promulguée avec la libération de tous les prisonniers. De même qu’a été remanié le comité d’organisation du DDR suivant les revendications de l’Union des forces vives de la nation (UFVN), une coalition de partis d’opposition et de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), le mouvement politico-militaire de Jean Jacques Démafouth, rapporte-t-on.

L’ancien président de Centrafrique, Ange Félix Patassé, en exil au Togo, a regagné son pays dimanche pour prendre part au dialogue politique inclusif.

Avant de quitter la capitale gabonaise ce lundi, le président Omar Bongo Ondimba, Khalife général de la communauté musulmane du Gabon, prendra part à la mosquée Hassan II à la grande prière au milieu des musulmans de Libreville.

En sa qualité de guide spirituel de ladite communauté, le chef de l’Etat procédera à l’immolation du premier mouton de la fête, a-t-on annoncé à Libreville, de source officielle.

Le président Bongo Ondimba régagne Libreville dans la soirée.

Source : http://www.infosplusgabon.com/article.php3?id_article=2855

 


Dialogue en Centrafrique: arrivée à Bangui de l'ex-président Patassé

Ange-Félix Patassé en interview à son arrivée à l'aéroportBANGUI,  AFP, 08 décembre 2008 — L'ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé est arrivé dimanche à Bangui, après plus de cinq ans d'exil au Togo, pour participer au "Dialogue politique inclusif", forum sur la paix en Centrafrique qui s'ouvre lundi, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Je ne suis pas venu pour juger, mais pour trouver un terrain d'entente et aborder les problèmes de la République centrafricaine", a-t-il déclaré brièvement à la presse à son arrivée de Lomé, peu après 13H00 (12H00 GMT), à bord d'un avion spécial affrété par le Gabon.

A sa descente d'avion, il a embrassé le sol, avant de remercier les autorités, dont l'actuel président François Bozizé qui l'a chassé du pouvoir en mars 2003, ainsi que "toutes les communautés centrafricaines qui ont prié pour ce retour", lui permettant ainsi de "participer au dialogue fraternel".

L'organisation de ce forum, qui se tiendra jusqu'au 20 décembre, "est un signe que, de part et d'autre, il y a eu approche pour qu'il y ait compréhension entre les Centrafricains", a-t-il estimé.

M. Patassé a été accueilli à l'aéroport par plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l'Intérieur, le général Paul-Raymond Ndougou, et celui de la Communication, Cyriaque Gonda, également coordonnateur du Dialogue.

Des centaines de sympathisants s'étaient massés sur le parcours menant à l'aéroport, mais n'ont pu avoir accès à l'ex-président, qui a été transporté dans un hélicoptère à Boali (95 km à l'ouest de Bangui) où il résidera durant son séjour, a indiqué à l'AFP un responsable du comité d'organisation de ces assises.

Le ministre de l'Intérieur avait annoncé vendredi que les "marches", les "meetings" et autres "activités corporatives" seraient interdits en Centrafrique pendant le Dialogue.

La sécurité de M. Patassé sera assurée par la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (Micopax), une force régionale dont des éléments avaient été déployés à l'aéroport pour son arrivée.

En prélude à ce dialogue devant rassembler pouvoir, opposition, rébellions et société civile pour sortir la Centrafrique de la crise, le gouvernement centrafricain a signé dimanche matin à Bangui un cessez-le-feu et un accord de paix avec le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la Justice (MLCJ), groupe rebelle dirigé par le capitaine Abacar Sabone.

Le capitaine Sabone a précisé que cet accord avait été obtenu grâce à une médiation du Tchad, pays voisin.

Le Dialogue est censé permettre à la Centrafrique de sortir d'une crise et de rébellions qui la déstabilisent depuis plusieurs années, notamment depuis 2005, année de l'élection du président Bozizé, arrivé au pouvoir par la force deux ans plus tôt.

Outre des difficultés financières et sociales, le pays est en proie, surtout dans le Nord, à des exactions de rebelles, "coupeurs de routes" et militaires gouvernementaux.


Signature dimanche à Bangui d'un accord de paix entre le gouvernement et le MLCJ d'Abacar Sabone

Bangui, 7 décembre 2008 (Acap)- Le ministre centrafricain de la Communication et du Dialogue, M. Cyriaque Gonda, a signé, dimanche avec le chef rebelle Abacar Sabone, un accord par lequel ce dernier et son mouvement, le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) déclarent « adhérer à l’accord de paix global signé à Libreville au Gabon le 21 juin 2008 entre le gouvernement de la République Centrafricaine et les mouvements politico-militaires ».

Les deux parties ont signé l’accord au ministère des Affaires étrangères, à Bangui, en présence du Représentant spécial de l’ONU, François Lonseny Fall, de l’ambassadeur de France en Centrafrique, M. Jean-Pierre Vidon, du Représentant spécial du Président de la République gabonaise auprès de la mission de paix en Centrafrique, M.Albert Akendengué et de l’envoyé spécial du Secrétaire général de la Francophonie en Centrafrique, Maître Djovi Gally.

 

Interrogé par la presse après la signature de cet accord, Abacar Sabone s’est dit content de « ce résultat positif », se disant « résolument engagé à faire la paix » car, a-t-il expliqué, « Si nous avons fait la guerre hier, c’est pour gagner la paix ».

 

Quant à savoir s’il est maintenant réconcilié avec le président Bozizé, le président du MLCJ a répondu qu’il se réconciliait avec le peuple centrafricain car, a-t-il précisé, « nous n’avons pas pris les armes parce qu’on a un problème individuel avec le chef de l’Etat, c’est un problème national qu’on cherche à résoudre ».

« Assurément, nous sommes sur la bonne voie », a de son côté affirmé M. Lonseny Fall, qui a félicité le gouvernement et Abacar Sabone, avant d’ « encourager ceux qui ne l’ont pas encore fait » à signer cet accord.

 

Signé le 21 juin 2008 à Libreville, l’accord de Libreville, auquel le MLCJ a adhéré dimanche, prévoit notamment un arrêt des hostilités et le cantonnement des forces rebelles en vue de leur incorporation dans les forces de défense ou de leur insertion professionnelle.

 

Avec la signature de dimanche, le MLCJ rejoint l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) de l’ancien ministre de la Défense Jean-Jacques Demafouth et l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) de Zacharia Damane.

 

La signature de cet accord par le MLCJ intervient à quelques heures de l’ouverture officielle du Dialogue Politique Inclusif (DPI), prévue pour le 8 décembre à Bangui, en présence du président gabonais Omar Bongo Ondimba, Haut Médiateur pour les questions centrafricaines dans l’espace Cemac.

 

Il convient de signaler que les travaux de ce forum seront présidés par l’ancien président du Burundi, Pierre Buyoya, arrivé le 2 décembre dernier à Bangui.

Censé prendre part à ces assises, l'ancien président Ange Félix Patassé, en exil au Togo depuis son renversement le 15 mars 2003, était attendu à Bangui le 7 décembre dans l'après-midi, tandis que son ancien ministre de la Défense Jean-Jacques Demafouth y était annoncé pour le 8 décembre dans la matinée.

 


Gabon: Le Président centrafricain de retour à Bangui

le président François Bozizé reçu à Libreville, GabonBangui,02 décembre 2008 (GABONEWS)-Le Président centrafricain François Bozizé est rentré en début de soirée à Bangui de retour de Libreville où il a effectué une visite de travail de quelques heures a constaté l’envoyé spécial de GABONEWS

Salué au départ de Libreville par le vice –président de la République Gabonaise Didjob Divungi di NDing, le chef d’Etat centrafricain François Bozizé est arrivé à Bangui.

A Libreville, il vient de s’entretenir avec son homologue Omar Bongo Ondimba de l’ouverture le 5 décembre du Dialogue politique inclusif de tous les acteurs de l’opposition politique, armée et de la société civile.

Depuis septembre 2005, la République centrafricaine est en proie à des mouvements de rébellion. Sur le chemin de la paix, le gouvernement de Bangui a signé trois accords entre février 2007 et mai 2008.

Ce sont ceux de Syrte entre Bangui et le Front Démocratique pour le Peuple centrafricain (FDPC), celui de Birao en avril 2007 avec l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) et l’accord de Libreville de mai 2008 conclu avec l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD).

En juin de cette année un « Accord de Paix Global » a été signé, à Libreville, rappelle une source proche du Comité de suivi.

Actualité Centrafrique de sangonet