Ils sont présents à Bangui pour l’ouverture des travaux du Dialogue Politique Inclusif : le président Omar Bongo Ondimba, l’ancien président Ange-Félix Patassé, Jean Jacques Démafouth, le capitaine Abacar Sabone, ...
Les principaux acteurs du dialogue
politique (réunis à Bangui) plaident au retour à la paix
"Nous sommes en effet
réunis ici en pèlerinage de la réconciliation et qu'il ait la paix et rien
que la paix", a indiqué le président François Bozizé à la session
d'ouverture du dialogue.
L'ancien président
Ange Félix Patassé a reconnu pour sa part que, son prédécesseur André
Kolingba, son successeur François Bozizé et lui même, avaient leur part de
responsabilité dans ce qui se passe dans leur
pays.
"Vous (en s'adressant
à Bozizé), le président Kolingba et moi- même, sommes tous responsables,
c'est pourquoi je voudrai ici dire que nous devons nous lever comme un seul
homme pour enrayer le mal dont souffre le peuple centrafricain", a souligné
M. Patassé.
Jean-Jacques
Demafouth, leader de l'Armée populaire pour la restauration de la
démocratie (APRD, rebelle), qui est retourné en Centrafrique après six ans
d'exile, a demandé pardon à ceux à qui il a fait du
tort.
"Je demande pardon à
tous ceux à qui j'aurait fait du tort et voudrais ici solennellement
annoncer que le collège des officiers de l'APRD m'a chargé de vous dire
qu'à l'issue de ce dialogue, l'APRD va opter pour la lutte politique en
abandonnant la lutte armée", a-t-il dit.
Le président gabonais
Omar Bongo Ondimba, médiateur de ce dialogue, a rappelé l'intérêt du
forum.
"A ce jour mémorable
où la communauté musulmane célèbre la fête du mouton, j'ai décidé de
privilégier la recherche de la paix en Centrafrique en faisant le
déplacement de Bangui", a-t-il dit.
Le dialogue politique,
qui devrait se terminera le 20 décembre prochain, est supposé de trouver
des solutions pour un retour à la paix en Centrafrique, en proie aux
conflits internes depuis des décennies qui annihilent l'effort de
développement du pays considéré un des plus pauvres au monde.
Source :
Xinhua, édition diffusée le 10 décembre
2008
République centrafricaine : débloquer le dialogue politique inclusif
Nairobi/Bruxelles, 9
décembre 2008 : A aucun moment depuis le coup
d’Etat de 2003 le risque d’une généralisation de la violence en Centrafrique n’a
été aussi grand qu’aujourd’hui.
République centrafricaine :
débloquer le dialogue politique inclusif, le dernier briefing de l’International
Crisis Group montre que le danger d’une catastrophe humanitaire et d’un
renouveau de l’instabilité dans le pays et l’ensemble de la région est élevé car
les principales forces politiques du pays considèrent la lutte armée comme le
meilleur moyen de sortir de la crise.
Un dialogue politique inclusif entre
le gouvernement du président François Bozizé et ses opposants a
débuté le 8 décembre. Ce dialogue crée la possibilité d’une vraie
démocratisation et d’une réforme de l’Etat si tous les acteurs résistent à
la tentation du retour au conflit et cherchent réellement à gérer leurs
différences de manière consensuelle. « Le dialogue politique n’est pas un
raccourci pour un changement de régime, comme le conçoit l’opposition», explique
Daniela Kroslak, directrice adjointe du programme Afrique de Crisis group.
« Il devrait plutôt être recentré sur l’organisation des élections
crédibles et transparentes de 2010 et la négociation d’un mécanisme efficace de
justice transitionnelle».
Les bailleurs de fonds doivent
insister sur le fait qu’aucune solution n’est possible en dehors du cadre
juridique existant et d’élections légitimes. Entre-temps, pour éviter un autre
changement de régime, le gouvernement doit mettre sur pied la reforme du secteur
de sécurité et permettre l’intégration des anciens rebelles dans l’armée et la
police.
La communauté internationale porte
aussi sa part de responsabilité. Disposée à renoncer à la réconciliation en
échange du simple désarmement, elle a de facto encouragé de nouvelles
insurrections en accordant des concessions aux chefs de guerre en ne leur
demandant qu’un retour à la légalité.
Même sans nouveau conflit, la crise
humanitaire s’aggrave. Malgré le fait que près d’un million de civils ont été
affectés par la violence dans le nord, l’assistance humanitaire n’est pas
garantie : sur les maigres $116 millions prévus à ce titre, près d’un quart
manque toujours à l’appel. «
[cf.
République centrafricaine : débloquer le dialogue politique inclusif
(Synthèse)]
Les travaux se sont
ouverts par la lecture des messages des institutions internationales et sous
régionale telles que l’Organisation internationale de
C'est notamment le
cas de maître Djovi Gally, envoyé spécial de l'OIF, qui a délivré un message du
président Abdou Diouf demandant aux Centrafricains de "faire le bilan sans
complaisance de 50 ans de vie commune" sans pour autant "se soustraire aux
exigences du respect des institutions".
Ensuite, les
représentants des différents groupes politico-militaires, à l’exception du Fdpc
d’Abdoulaye Miskine, absent au rendez-vous de Bangui, ont tous pris l’engagement
d’ « enterrer définitivement la hache de guerre » et de mener dorénavant une
lutte purement politique.
Pour l’ancien
président Ange Félix Patassé « le Dialogue Politique Inclusif ne doit pas être
l’affaire du seul pouvoir avec les groupes politico-militaires ou l’affaire
exclusive du pouvoir avec les partis politiques dits de la majorité
présidentielle ou de l’opposition démocratique, encore moins une affaire
d’intellectuels petit-bourgeois ».
« Le Dialogue
politique n’est pas un tribunal, moins encore un lieu de règlement de comptes.
L’issue du Dialogue Politique Inclusif ne doit pas être l’occasion de
répartition des postes de responsabilité entre ses participants prosaïquement
appelés le partage de gâteau.
Selon lui, le DPI
devrait être principalement « un lieu sincère de mea culpa et de repentir, de
véritable et sincère pardon entre tous les enfants de
« Le Dialogue
Politique Inclusif doit être l’ultime occasion de poser sans complaisance le
diagnostic de
Il convient de
signaler qu'avant l'ouverture solennelle du DPI, un huis-clos d'environ
Le dialogue politique centrafricain
débute à Bangui (PAPIER GENERAL)
YAOUNDE, Xinhua, 8
décembre 2008 - Le dialogue
politique inclusif censé ramener la paix en Centrafrique a démarré lundi
après-midi à Bangui en présence des représentants du pouvoir, de
l'opposition politique, de la société civile, des rebelles et des envoyés
de la communauté internationale, a rapporté la radio Africa No.1.
Ange Félix Patassé,
ancien président chassé en 2003 par François Bozizé et en exil depuis cinq
ans au Togo, participe à ce dialogue.
A son arrivée à
Bangui, M. Patassé a exprimé son espoir que ce dialogue permettrait
"trouver un terrain pour que tous les centrafricains se
réconcilient".
Jean Jacques
Demafouth, dirigeant du rebelle principal l'Armée populaire pour
L'arrivée d'Abdoulaye
Miskine, autre chef rebelle, qui n'avait pas signifié sa présence, est
également annoncée.
L'ancien président
André Kolingba, qui se trouve actuellement en France, manquera à l'appel
pour des raisons de santé.
Le 28 septembre
dernier, le République centrafricaine a voté une loi d'amnistie générale
pour des acteurs menacés de poursuites sous la conduite de Bozizé, appuyé
par le médiateur désigné de la Communauté économique et monétaire de
l'Afrique centrale (CEMAC), le président gabonais Omar Bongo
Ondimba.
Indépendant depuis le
1er décembre 1958, ce pays a vécu une succession de coups d'Etat et a
connu six chefs d'Etat: Barthélemy Boganda, (père de l'indépendance), Jean
Bedel Bokassa, David Dacko, André Kolingba, Ange Félix Patassé et l'actuel
François Bozizé.
Le pays dispose de
nombreuses ressources naturelles (bois, or, diamant) mais reste un des
plus pauvres au monde, avec une instabilité caractérisée par des
kidnappings, attaques régulières des rebelles et de l'armée loyaliste, des
massacres, etc.
Pour le représentant
de l'ONU, François Fall, le dialogue politique inclusif constitue une
dernière chance pour le peuple centrafricain qui a déjà trop souffert des
écarts de conduite du passé de ses dirigeants.
"Ils ont décidé de se
parler, notamment pour évacuer les différences et se remettre au travail
ensemble, créer des conditions d'une paix, de la réconciliation pour la
stabilisation du pays, mettre fin aux mouvements rebelles pour que la vie
politique se passe autrement que par les armes et la violence", a
t-il déclaré.
Selon l'ONU, un quart
de la population centrafricaine est directement affectée par la violence
qui secoue le pays. 200.000 personnes déplacées vivent en brousse dans un
dénuement total.
Ouverture de
pourparlers de réconciliation en Centrafrique
Bangui, Reuters, lundi
8 décembre 2008 -
Les entretiens,
parrainés par l'Onu, mettent en présence le gouvernement du président François
Bozizé, des chefs de mouvements rebelles et des dirigeants d'opposition, en vue
de trouver des solutions à des années de conflit qui ont chassé de leurs foyers
des milliers de villageois.
Ce dialogue
politique doit durer jusqu'au 20 décembre. Parmi les participants figure
l'ancien président Ange-Félix Patassé, renversé par Bozizé lors d'un coup d'Etat
en 2003 mais revenu dimanche dans son pays après cinq ans
d'exil.
Le gouvernement de
Bangui a signé cessez-le-feu et accords de paix avec plusieurs groupes rebelles
et promulgué une loi d'amnistie pour ouvrir la voie aux
négociations.
"C'est déjà une
percée (...) Tout le monde était sceptique, mais un dialogue politique est en
train de commencer, ce qui constitue une réussite en soi", a déclaré Romain
Grandjean, représentant du Centre pour le dialogue humanitaire basé à Genève,
qui a contribué à la tenue des pourparlers.
Le président
gabonais Omar Bongo a facilité la participation des insurgés aux
négociations.
En ouvrant les
discussions, Bozizé a assuré que son gouvernement respecterait les propositions
qui émergeraient, mais en ajoutant : "Il faut retenir que la reconstruction du
pays exclut toute réaction armée (...) Trop, c'est trop."
Patassé a réclamé
l'arrêt des actes de violence qui persistent : "Il ne se passe pas un jour sans
que les fils et les filles de
Les participants
comprennent Jean-Jacques Demafouth, dirigeant de l'Armée populaire pour la
restauration de la démocratie (APRD) qui opère dans le Nord-Ouest, et Damane
Zakaria, de l'Union des Forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR),
active dans le Nord-Est, ainsi qu'Abakar Saboné, ancien porte-parole de l'UFDR
entré en dissidence.
Un chef rebelle,
Abdoulaye Miskine, des Forces démocratiques pour le peuple centrafricain (FDPC),
était absent de la réunion.
Paul-Marin Ngoupana,
version française Philippe Bas-Rabérin
BANGUI, AFP, 08
décembre 2008 - Des opposants et leaders de mouvements rebelles centrafricains
ont appelé au pardon lundi à Bangui, à l'ouverture du "Dialogue politique
inclusif", forum prévu sur deux semaines pour tenter de ramener la paix dans
leur pays, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le Dialogue "n'est pas
un tribunal, moins encore un lieu de règlement de comptes", a notamment déclaré
l'ex-président (1993-2003) Ange-Félix Patassé lors de la cérémonie d'ouverture,
qui se poursuivait au siège de l'Assemblée nationale en présence du président
centrafricain François Bozizé et de son homologue gabonais Omar Bongo, médiateur
pour la paix en Centrafrique.
Environ 300 personnes
se trouvaient dans l'hémicycle, surveillé par un important dispositif
sécuritaire.
Le forum, qui
s'achèvera le 20 décembre, "est un moment rare qui nous donne une chance à
saisir. Il ne doit pas être l'affaire du seul pouvoir avec les groupes
politico-militaires, les partis politiques dits de la majorité présidentielle ou
de l'opposition démocratique, moins encore une affaire d'intellectuels petits
bourgeois", a ajouté M. Patassé, revenu dimanche à Bangui après plus de cinq ans
d'exil au Togo.
Le "Dialogue politique
inclusif" rassemble pouvoir, opposition, rébellions et société civile pour
ramener la paix en Centrafrique en proie à une crise financière et sociale. Le
pays est également confronté depuis 2005 à l'insécurité dans le Nord, avec des
exactions de rebelles, "coupeurs de routes" et militaires
gouvernementaux.
Jean-Jacques
Demafouth, président de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie
(APRD), un des principaux mouvements rebelles actifs depuis 2005 dans le nord de
"Je demande pardon à
tous ceux à qui j'aurais fait du tort", a-t-il déclaré, estimant que le Dialogue
offrait aux Centrafricains "l'occasion de (se) débarrasser du mal, du rejet de
l'autre (...) fortement ancré" en eux.
"Je forme le vœu de
nous écouter les uns et les autres et qu'ensemble, nous fassions une alliance de
paix en Centrafrique", a-t-il ajouté.
Parmi les
personnalités ayant pris la parole avant les chefs d'Etat centrafricain et
gabonais, figurait le capitaine Abacar Sabone, chef du Mouvement des libérateurs
centrafricains pour
"Si aujourd'hui nous
sommes réunis dans cette salle, c'est parce que notre pays a des problèmes,
parce que nous les avons créés nous-mêmes et nous allons les résoudre
nous-mêmes. De notre côté, le MLCJ, nous nous engageons à renoncer
définitivement à la lutte armée, pour nous engager dans la lutte politique", a
déclaré le capitale Sabone, au lendemain de la signature d'un cessez-le-feu et
d'un accord de paix avec le gouvernement centrafricain.
Le porte-parole du
gouvernement, Cyriaque Gonda, également coordonnateur du Dialogue, a de son côté
retracé l'historique de ce forum, organisé après un précédent "Dialogue
national" en septembre/octobre 2003 dont les recommandations n'avaient pas
abouti.
Coup d’envoi du Dialogue politique
inclusif centrafricain à Bangui
Bangui, 8 décembre
2008, GABONEWS - Le dialogue politique inclusif centrafricain s’est ouvert ce
lundi à Bangui en présence de nombreux délégués dont le président gabonais Omar
Bongo Ondimba, médiateur au sein de la crise politique dans ce pays et président
du Comité Ad hoc de la gestion des conflits dans la sous région d’Afrique
centrale.
Ce dialogue politique
inclusif, voulu par la classe politique centrafricaine avec à sa tête le
président Fraçois Bozizé, est censé résoudre la crise engendrée par l’existence
de nombreux groupes armés dans le nord et ramener la paix dans ce pays en proie
à des conflits armés depuis 2005.
Outre le président
gabonais Omar Bongo Ondimba, le dialogue politique inclusif en République
centrafricain (RCA) enregistre la participation de plus de 200 délégués parmi
lesquels l'ancien président Anges-Félix Patassé débarqué du pouvoir par un
putsch militaire le 15 mars 2003 et de l’ancien président de
Les principaux
protagonistes de la crise politique centrafricaine se sont réunis plusieurs fois
à Libreville pour les préparatifs de ces assises de Bangui qui regroupent le
régime centrafricain en place, l’opposition politique, les Groupes Armés et
GN/DCD/08 - http://www.gabonews.ga/actualite/actualites_2007.php?Article=5605
Omar Bongo
Ondimba à l’ouverture du Dialogue Politique Inclusif en République
Centrafricaine
LIBREVILLE,
Gabon, 8 décembre 2008, African Press Organization (APO) - Le président de
Parce
qu’il s’implique personnellement dans la résolution des conflits, mieux la
promotion de la paix au sein des pays de l’Afrique Centrale dont
De
par son charisme auprès des protagonistes, la présence du Chef de l’Etat
gabonais en RCA, en cette journée particulière de l’histoire politique du pays,
augmente à suffisance les chances de rassemblement de toutes les parties
impliquées dans ce processus de réconciliation, qui plus est, d’un dialogue
sincère et franc entre fils de ce pays frère.
L’ancien
président de
Mardi
2 décembre 2008, le président François Bozizé, en bref séjour dans la capitale
gabonaise, était venu recueillir les derniers et judicieux conseils de celui
qu’il considère comme le garant du retour de la stabilité sociopolitique dans
son pays, afin que tous les rouages inhérents au notoire Dialogue Politique
Inclusif, tournant décisif de l’histoire de
Les
principaux protagonistes de la crise politique centrafricaine se sont réunis
plusieurs fois à Libreville pour les préparatifs des assises de Bangui, devant
regrouper le régime centrafricain en place, l’opposition politique, les Groupes
Armés et
La
célébration du cinquantenaire de
Le
Khalife Général du Gabon, Hadj Omar Bongo Ondimba, en dépit de ses nombreuses
contraintes y compris la symbolique cérémonie de sacrifice du mouton (Aïd El
Khébir) à laquelle il devait se soumettre par conviction ce matin, s’est rendu à
Bangui rompu au retour de la paix en RCA, léguant ses attributions
confessionnelles au président de
[Source :
Le président Omar Bongo Ondimba à
Bangui ce lundi
LIBREVILLE,
8 décembre 2008 (Infosplusgabon) - Le président Omar Bongo Ondimba quitte
Libreville ce lundi pour Bangui, en République centrafricaine (RCA) où il
assistera à la cérémonie d’ouverture des travaux du dialogue centrafricain sensé
ramener la paix dans ce pays d’Afrique centrale en proie à des conflits armés
depuis 2005.
A l’issue de la 3e
réunion du Comité de suivi de l’accord de paix qui s’est tenue à Libreville avec
les représentants des différentes parties en conflit, le dialogue politique
inclusif centrafricain a été fixé du 6 au 20 décembre à
Bangui.
Une loi d’amnistie
générale a été promulguée avec la libération de tous les prisonniers. De même
qu’a été remanié le comité d’organisation du DDR suivant les revendications de
l’Union des forces vives de la nation (UFVN), une coalition de partis
d’opposition et de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie
(APRD), le mouvement politico-militaire de Jean Jacques Démafouth,
rapporte-t-on.
L’ancien président de
Centrafrique, Ange Félix Patassé, en exil au Togo, a regagné son pays dimanche
pour prendre part au dialogue politique inclusif.
Avant de quitter la
capitale gabonaise ce lundi, le président Omar Bongo Ondimba, Khalife général de
la communauté musulmane du Gabon, prendra part à la mosquée Hassan II à la
grande prière au milieu des musulmans de Libreville.
En sa qualité de guide
spirituel de ladite communauté, le chef de l’Etat procédera à l’immolation du
premier mouton de la fête, a-t-on annoncé à Libreville, de source
officielle.
Le président Bongo
Ondimba régagne Libreville dans la soirée.
BANGUI, AFP, 08 décembre 2008 — L'ancien
président centrafricain Ange-Félix Patassé est arrivé dimanche à Bangui, après
plus de cinq ans d'exil au Togo, pour participer au "Dialogue politique
inclusif", forum sur la paix en Centrafrique qui s'ouvre lundi, a constaté un
journaliste de l'AFP.
"Je ne suis pas venu pour juger,
mais pour trouver un terrain d'entente et aborder les problèmes de
A sa descente d'avion, il a embrassé
le sol, avant de remercier les autorités, dont l'actuel président François
Bozizé qui l'a chassé du pouvoir en mars 2003, ainsi que "toutes les communautés
centrafricaines qui ont prié pour ce retour", lui permettant ainsi de
"participer au dialogue fraternel".
L'organisation de ce forum, qui se
tiendra jusqu'au 20 décembre, "est un signe que, de part et d'autre, il y a eu
approche pour qu'il y ait compréhension entre les Centrafricains", a-t-il
estimé.
M. Patassé a été accueilli à
l'aéroport par plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de
l'Intérieur, le général Paul-Raymond Ndougou, et celui de
Des centaines de sympathisants
s'étaient massés sur le parcours menant à l'aéroport, mais n'ont pu avoir accès
à l'ex-président, qui a été transporté dans un hélicoptère à Boali
(
Le ministre de l'Intérieur avait
annoncé vendredi que les "marches", les "meetings" et autres "activités
corporatives" seraient interdits en Centrafrique pendant le
Dialogue.
La sécurité de M. Patassé sera
assurée par
En prélude à ce dialogue devant
rassembler pouvoir, opposition, rébellions et société civile pour sortir
Le capitaine Sabone a précisé que
cet accord avait été obtenu grâce à une médiation du Tchad, pays
voisin.
Le Dialogue est censé permettre à
Outre des difficultés financières et sociales, le pays est en proie, surtout dans le Nord, à des exactions de rebelles, "coupeurs de routes" et militaires gouvernementaux.
Les deux parties ont
signé l’accord au ministère des Affaires étrangères, à Bangui, en présence du
Représentant spécial de l’ONU, François Lonseny Fall, de l’ambassadeur de France
en Centrafrique, M. Jean-Pierre Vidon, du Représentant spécial du Président de
Interrogé par la presse après la signature de cet accord, Abacar Sabone s’est dit content de « ce résultat positif », se disant « résolument engagé à faire la paix » car, a-t-il expliqué, « Si nous avons fait la guerre hier, c’est pour gagner la paix ».
Quant à savoir s’il
est maintenant réconcilié avec le président Bozizé, le président du MLCJ a
répondu qu’il se réconciliait avec le peuple centrafricain car, a-t-il précisé,
« nous n’avons pas pris les armes parce qu’on a un problème individuel avec le
chef de l’Etat, c’est un problème national qu’on cherche à résoudre ».
« Assurément, nous sommes sur la bonne voie », a de son côté affirmé M. Lonseny Fall, qui a félicité le gouvernement et Abacar Sabone, avant d’ « encourager ceux qui ne l’ont pas encore fait » à signer cet accord.
Signé le 21 juin 2008 à Libreville, l’accord de Libreville, auquel le MLCJ a adhéré dimanche, prévoit notamment un arrêt des hostilités et le cantonnement des forces rebelles en vue de leur incorporation dans les forces de défense ou de leur insertion professionnelle.
Avec la signature de
dimanche, le MLCJ rejoint l’Armée populaire pour la restauration de la
démocratie (APRD) de l’ancien ministre de
La signature de cet accord par le MLCJ intervient à quelques heures de l’ouverture officielle du Dialogue Politique Inclusif (DPI), prévue pour le 8 décembre à Bangui, en présence du président gabonais Omar Bongo Ondimba, Haut Médiateur pour les questions centrafricaines dans l’espace Cemac.
Il convient de
signaler que les travaux de ce forum seront présidés par l’ancien président du
Burundi, Pierre Buyoya, arrivé le 2 décembre dernier à Bangui.
Censé prendre part à
ces assises, l'ancien président Ange Félix Patassé, en exil au Togo depuis son
renversement le 15 mars 2003, était attendu à Bangui le 7 décembre dans
l'après-midi, tandis que son ancien ministre de
Gabon: Le Président centrafricain de
retour à Bangui
Bangui,02 décembre 2008 (GABONEWS)-Le
Président centrafricain François Bozizé est rentré en début de soirée à Bangui
de retour de Libreville où il a effectué une visite de travail de quelques
heures a constaté l’envoyé spécial de GABONEWS
Salué au départ de
Libreville par le vice –président de
A Libreville, il vient
de s’entretenir avec son homologue Omar Bongo Ondimba de l’ouverture le 5
décembre du Dialogue politique inclusif de tous les acteurs de l’opposition
politique, armée et de la société civile.
Depuis septembre 2005,
Ce sont ceux de Syrte
entre Bangui et le Front Démocratique pour le Peuple centrafricain (FDPC), celui
de Birao en avril 2007 avec l’Union des Forces Démocratiques pour le
Rassemblement (UFDR) et l’accord de Libreville de mai 2008 conclu avec l’Armée
Populaire pour
En juin de cette année
un « Accord de Paix Global » a été signé, à Libreville, rappelle une source
proche du Comité de suivi.
Actualité
Centrafrique de sangonet