Du Code électoral en vue de l’élection présidentielle adopté par l’Assemblée nationale centrafricaine et version Comité ad hoc

 


 

Projet du Code électoral de la RCA version Comité ad hoc présenté par Léopold Bara.

Le comité ad hoc se compose des représentants de l’opposition démocratique, de la majorité présidentielle, des pouvoirs publics, de la société civile, des politico militaires et enfin ceux des autres partis. Il s’agit d’une manière générale des représentants des entités partis prenantes du Dialogue politique inclusif (DPI).

 

 


 

L'Assemblée nationale centrafricaine a adopté un code électoral révisé

http://www.icicemac.com/news/print.php?nid=13357 - [Bangui - République Centrafricaine] - 06-07-2009 (Afp)

L'Assemblée nationale centrafricaine a adopté un code électoral révisé suite à une recommandation d'un forum sur la paix, lors d'un vote boycotté par des députés de l'opposition, a appris l'AFP lundi de sources parlementaires du pouvoir et de l'opposition. Selon un député de la majorité, Kocksis Ouilibona, le texte a été voté par acclamation samedi, après plusieurs heures de débats.

 

Centrafrique: L'Assemblée nationale centrafricaine a adopté un code électoral révisé suite à une recommandation d'un forum sur la paix, lors d'un vote boycotté par des députés de l'opposition

L'Assemblée nationale centrafricaine a adopté un code électoral révisé suite à une recommandation d'un forum sur la paix, lors d'un vote boycotté par des députés de l'opposition, a appris l'AFP lundi de sources parlementaires du pouvoir et de l'opposition. Selon un député de la majorité, Kocksis Ouilibona, le texte a été voté par acclamation samedi, après plusieurs heures de débats. D'après la Constitution, il doit être promulgué par le chef de l'Etat au cours des 15 jours suivant son adoption, ouvrant ainsi la voie à la mise en place d'une Commission électorale indépendante (CEI) chargée de préparer, organiser, superviser et contrôler les élections générales prévues en 2010.

 

Le code révisé prévoit notamment 34 membres pour la CEI, trois de plus que précédemment, ce que des députés de l'opposition ont jugé insuffisant par rapport aux 61 membres recommandés par le comité chargé de la relecture. Avant le vote, plusieurs députés de l'opposition ont quitté la salle des débats, en accusant le gouvernement d'avoir modifié "de manière unilatérale" certaines dispositions du texte, a indiqué à l'AFP Etienne Kezza-Koyangbo, un parlementaire de l'opposition. Le gouvernement a rompu "le consensus qui a prévalu jusqu'à la relecture du code", a dit un autre opposant, Henri Pouzère. Ces accusations ont été battues en brèche par la majorité. Le comité ad hoc qui a travaillé sur le projet, avant de remettre le texte au gouvernement, "a fait un travail qui va dans le sens des recommandations du Dialogue politique inclusif", forum sur la paix tenu en décembre à Bangui, a estimé M. Ouilibona. La révision du code électoral était l'une des recommandations de ces assises, ayant rassemblé pouvoir, opposition, mouvements rebelles et société civile de Centrafrique. Le forum a préconisé l'organisation de législatives et d'une présidentielle "transparentes et équitables" en 2010, après des élections locales en 2009. Aucune date n'a encore été fixée.

 

Centrafrique: L'ancien Premier ministre centrafricain Martin Ziguélé a été investi candidat à la présidentielle de 2O1O du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), lors d'un congrès extraordinaire du MLPC à Bangui ce week-end

L'ancien Premier ministre centrafricain Martin Ziguélé a été investi candidat à la présidentielle de 2O1O du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), lors d'un congrès extraordinaire du MLPC à Bangui ce week-end. Président de la formation, Martin Ziguélé, plébiscité par l'ensemble des fédérations, s'est montré sceptique quant à l'organisation dans les délais du scrutin dont la date exacte n'est pas fixée. "Le gouvernement doit nous dire comment il va s'y prendre pour établir dans les délais la liste électorale et comment il va s'y prendre pour rendre effectif le retour des déplacés, des réfugiés (notamment au Tchad et Cameroun), parce qu'ils ont le droit de voter", a-t-il lancé. Déjà candidat à la présidentielle 2O05, M. Ziguélé avait participé au second tour, perdant contre l'actuel président le général François Bozizé, qui avait renversé le président Ange-Felix Patassé en 2003 alors que M. Ziguélé était Premier ministre (2001-2003). Ange-Félix Patassé, dont Ziguélé était le Premier ministre, a lui été exclu du mouvement qu'il a fondé vendredi pour "non respect de la ligne directrice du parti".

 

Le MLPC avait annoncé en 2006 avoir suspendu l'ancien président de toute activité politique pour les mêmes raisons. Ange-Félix Patassé vit en exil au Togo depuis son renversement par François Bozizé. En décembre, il est rentré à Bangui, où il a séjourné un mois, à la faveur du "Dialogue politique inclusif", forum rassemblant majorité, opposition, rébellion et membres de la société civile. M. Patassé a été président de la Centrafrique de 1999 à 2003 avant d'être renversé.

 

Centrafrique: Le chef d'un groupe de rebelles centrafricains, qui vient d'annoncer qu'il réintégrait le processus de paix, est arrivé dimanche à Bangui pour participer aux négociations en cours

Le chef d'un groupe de rebelles centrafricains, qui vient d'annoncer qu'il réintégrait le processus de paix, est arrivé dimanche à Bangui pour participer aux négociations en cours, a constaté un journaliste de l'AFP. Chef du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la Justice (MLCJ), le capitaine Abakar Sabone a déclaré être revenu à Bangui pour "rejoindre le processus de paix en cours, ainsi que celui du programme du désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR)". Arrivé en provenance de N'Djamena, il a ajouté qu'il rentrait avec un de "ses officiers" et qu'un autre groupe suivrait mardi prochain, tandis que le chef d'état-major du MLCJ sera de retour d'ici au 7 juin". Le MLCJ avait signé un accord de paix en décembre avec les autorités centrafricaines avant de participer à un forum censé sortir la Centrafrique de la crise. Il avait ensuite repris les armes en février, en dénonçant la "mauvaise volonté" du gouvernement dans l'application des accords. Contacté mercredi par l'AFP au téléphone,

 

Abakar Sabone avait déclaré que le MLCJ réintégrerait le processus de DDR notamment grâce à la médiation du Bureau de l'ONU en Centrafrique (Bonuca) et du gouvernement tchadien. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a informé le Conseil de sécurité de son intention de réformer le Bonuca en Bureau intégré des Nations unies pour la consolidation de la paix en Centrafrique (Binuca) et de nommer à sa tête la diplomate éthiopienne Sahle-Work Zewde, dans un communiqué daté du 27 mai. Mme Zewde, 59 ans, est actuellement représentante permanente de l'Ethiopie auprès de l'Union africaine. En Centrafrique où elle sera également la représentante de M. Ban, elle remplacera le Guinéen François Lonsény Fall qui a démissionné afin de mener des activités politiques dans son pays. Le 27 mai, un responsable du MLCJ, Hassan Ousman, avait annoncé avoir quitté le groupe avec des "cadres, officiers, sous-officiers, homme du rang et militants" en désaccord avec l'actuelle direction, pour créer le Mouvement national du salut de la patrie (MNSP) et participer au processus de paix.

 

Centrafrique: Le comité de révision du code électoral et dont la création était une recommandation du Dialogue politique inclusif, forum entre pouvoir, rebelles, opposition et société civile en décembre, a commencé ses travaux mercredi à Bangui

 

Le comité de révision du code électoral et dont la création était une recommandation du Dialogue politique inclusif, forum entre pouvoir, rebelles, opposition et société civile en décembre, a commencé ses travaux mercredi à Bangui, a constaté un journaliste de l'AFP. Les travaux, lancés avec près de deux mois de retard, devraient durer deux semaines, au terme desquelles ses conclusions seront votés par le Parlement. Les participants au Dialogue politique inclusif, dont chacun a deux représentants au comité, estimaient que seule la mise en place de ce Comité pouvait "garantir les conditions d'élections transparentes et équitables". Le lancement des travaux de ce comité est la première étape du processus en vue des élections municipales, législatives et présidentielles de 2010. Elle doit être suivie de la mise en place d'une Commission électorale indépendante. Les dates des scrutins ne sont pas encore fixées. Le mandat du chef de l'Etat actuel se termine le 11 juin 2010, et celui de l'Assemblée nationale au mois d'octobre de la même année.

Source: AFP

 

 


 

 

Déclaration de l'UFVN sur la Loi Portant Code Électoral votée le 27 Juin 2009

Maitre Henri POUZERE, coordonnateur de l'UFVN ainsi que de d'autres partis de l'opposition ont fait une declaration commune et unanime qui suit, pour dénoncer le vote par les deputés de la majorité de la Loi Portant Code Électoral de la République Centrafricaine. Ce texte, vidé de son contenu qui avait été défini lors des assises du DPI, a été voté le 27 juin 2009 par les seuls deputés de la"Majorité Présidentielle".

DECLARATION COMMUNE DE L'UNION DES FORCES VIVES DE LA NATION
ET
AUTRES PARTIS

Le Samedi 27 Juin 2009, les Députés de la "Convergence KNK" et de la "Majorité Présidentielle" ont voté de manière mécanique le Projet de Loi Portant Code Électoral de la République Centrafricaine, au mépris du Consensus retenu EXCEPTIONNELLEMENT, au nom de la Paix, par le Dialogue Politique Inclusif (DPI) comme mode de décision, A L'EXCLUSION du "vote majoritaire" ordinaire.

Cette attitude irresponsable et préméditée de ces Députés "aux ordres" traduit la volonté du Président de la République, le Général François BOZIZE YANGOUVOUNDA et de son Gouvernement de se maintenir coûte que coûte au pouvoir.

En tout cas, cette volonté du Chef de l'Etat de s'accrocher au pouvoir et d'opérer un "passage en force" aux élections de 2010 est manifeste, puisque lui et son Gouvernement ont vidé de sa substance la Recommandation n° 2 du Dialogue Politique Inclusif(DPI) qui impose notamment :

1° La relecture du Code Électoral par un Comité Ad Hoc composé des Entités représentées au Dialogue Politique Inclusif AVEC l'assistance des experts internationaux, comme garantie de la neutralité et de la transparence..

2° La création d'une Commission Électorale Indépendante.

Désormais en effet, avec la Loi Portant Code Électoral votée le Samedi 27 Juin 2009, la Commission Électorale est devenue l'instrument par excellence de la victoire annoncée du Général FRANÇOIS BOZIZE YANGOUVOUNDA en 2010, puisque le Président de la Commission Électorale sera choisi discrétionnairement par les deux "Hommes Liges" du Chef de l'État à savoir : Ses Excellences Messieurs le Président de l'Assemblée Nationale et le Premier Ministre, Chef de Gouvernement

Face à cette dérive dictatoriale, l'Union des Forces Vives de la Nation et les "Autres Partis" lancent un vibrant appel à toutes les Forces du Progrès et de la Liberté afin qu'elles se mobilisent et se joignent à eux, pour constituer un FRONT COMMUN de lutte et sauver ENSEMBLE la Démocratie, tout en gardant leurs spécificités et leurs identités respectives.

En conséquence de ce qui précède, l'Union des Forces Vives de la Nation et les Autres Partis Politiques engagés dans le combat pour l'Alternance :

- exigent du Gouvernement et de l'ensemble des Pouvoirs Publics :
- Le respect scrupuleux de l'esprit du CONSENSUS qui a toujours guidé les Assises du Dialogue Politique Inclusif(DPI),
- Le renvoi du Code Électoral devant le Gouvernement pour une seconde lecture
- invitent la Communauté Internationale à s'impliquer davantage dans la recherche tant de la Paix que de la Sécurité et dans l'organisation des élections justes, équitables et transparentes en République Centrafricaine.

 

Fait à Bangui le 02 Juillet 2009

Ont Signé, pour L'UFVN

Le coordinateur, Maitre Henri POUZERE

Les representants de ADP, ASD, LONDO, RDC et Gabriel Jean Edouard KOYAMBOUNOU pour le MLPC

pour les autres partis

Le Général Timothée MALENDOMA PRESIDENT DU FORUM CIVIQUE

et les représentants de PATRIE et CRPC

 

 


 

 

Centrafrique: L'Assemblée nationale centrafricaine a adopté un code électoral révisé suite à une recommandation d'un forum sur la paix, lors d'un vote boycotté par des députés de l'opposition

 

BANGUI, 29 juin 2009 - L'Assemblée nationale centrafricaine a adopté un code électoral révisé suite à une recommandation d'un forum sur la paix, lors d'un vote boycotté par des députés de l'opposition, a appris l'AFP lundi de sources parlementaires du pouvoir et de l'opposition. Selon un député de la majorité, Kocksis Ouilibona, le texte a été voté par acclamation samedi, après plusieurs heures de débats. D'après la Constitution, il doit être promulgué par le chef de l'Etat au cours des 15 jours suivant son adoption, ouvrant ainsi la voie à la mise en place d'une Commission électorale indépendante (CEI) chargée de préparer, organiser, superviser et contrôler les élections générales prévues en 2010. Le code révisé prévoit notamment 34 membres pour la CEI, trois de plus que précédemment, ce que des députés de l'opposition ont jugé insuffisant par rapport aux 61 membres recommandés par le comité chargé de la relecture. Avant le vote, plusieurs députés de l'opposition ont quitté la salle des débats, en accusant le gouvernement d'avoir modifié "de manière unilatérale" certaines dispositions du texte, a indiqué à l'AFP Etienne Kezza-Koyangbo, un parlementaire de l'opposition. Le gouvernement a rompu "le consensus qui a prévalu jusqu'à la relecture du code", a dit un autre opposant, Henri Pouzère. Ces accusations ont été battues en brèche par la majorité. Le comité ad hoc qui a travaillé sur le projet, avant de remettre le texte au gouvernement, "a fait un travail qui va dans le sens des recommandations du Dialogue politique inclusif", forum sur la paix tenu en décembre à Bangui, a estimé M. Ouilibona. La révision du code électoral était l'une des recommandations de ces assises, ayant rassemblé pouvoir, opposition, mouvements rebelles et société civile de Centrafrique. Le forum a préconisé l'organisation de législatives et d'une présidentielle "transparentes et équitables" en 2010, après des élections locales en 2009. Aucune date n'a encore été fixée.

 

http://www.izf.net/pages/actualite-politique-et-economique-de-la-republique-centrafricaine/3181

 

 


 

 

L’assemblée nationale centrafricaine vote le projet de loi portant Code électoral

APA - Bangui (Centrafrique) 27 juin 2009 - L’Assemblée nationale centrafricaine a adopté samedi le Projet de loi portant Code Electoral contesté par l’opposition en vue des élections Présidentielles de 2010, a constaté APA.

Aux termes de cette loi qui comprend 268 articles, les militaires sont autorisés à voter 48 heures avant les autres électeurs civils.

Le nouveau projet autorise aussi l’augmentation de l’effectif des membres de la Commission Electorale Indépendante (CEI) qui passe à 61, la fixation des membres des comités à 31 personnes ainsi que la composition de leur bureau.

Le texte définit également la durée de la campagne, fixe le nombre d’électeurs par bureau de vote et leur composition.

Le nouveau Code électoral autorise aussi un débat radio télévisé entre les deux candidats en lice au 2ème tour des présidentielles, la diminution du nombre d’habitant par circonscription électorale.

En outre, le Comité ad-hoc chargé de réfléchir sur ce projet de code électoral a indiqué qu’il a proposé un chronogramme des élections allant du 11 septembre 2009 au 11 juin 2010, l’inscription d’une ligne budgétaire destinée aux différentes élections et la création d’une Direction Générale des Elections ;

Exceptionnellement pour les élections générales prévues en 2010, la CEI est composée des entités représentées au Dialogue politique inclusif.

La coordination nationale de la CEI est dirigée par (1) Président, une personnalité centrafricaine neutre élue par les membres de coordination nationale, à raison de deux (2) candidats par personnalités.

La campagne électorale est ouverte le quatorzième (14è) jour qui précède celui du scrutin ;

Le résultat de l’élection du Président de la République est proclamé par la Cour Constitutionnelle dans les quinze (15) jours qui suivent le scrutin

 

NDLR : En clair, le clan de Bozizé est resté complètement sourd à la demande de l'opposition de revenir sur le texte initial du projet de code électoral traduite dans la dépêche ci-dessous, en le faisant directement et machinalement adopter par sa caisse d'enregistrement de majorité présidentielle de l'assemblée nationale. Le texte a été adopté en absence des députés de l'opposition qui n'ont pas réussi à faire passer le moindre amendement et ont fini par quitter l'hémicycle. C'est donc bel et bien la machine à frauder les prochaines élections qui est mise en marche.

 

 


 

 

L' Assemblée nationale centrafricaine approuve la révision du code électoral

Bangui, 28 juin 2009 (ACAP)- L’Assemblée Nationale centrafricaine a approuvé par acclamation, samedi 27 juin 2009 en début de soirée, la révision de la loi portant code électoral proposée par le gouvernement dans la perspective des élections générales prévues pour 2010.

L'adoption du projet soumis par le gouvernement est intervenue en l'absence des députés de l’opposition qui ont quitté l'hémicycle de l'Assemblée nationale, après avoir tenté pendant 6 heures de débats de faire passer des amendements portant sur ce qu'ils considèrent être des "articles clés" du nouveau code.

« Nous avons présenté des amendements sur les articles clés du code électoral et tout ce qui a été dit va à l’encontre du respect du consensus et de l’indépendance de la Commission Electorale Indépendante (CEI) », a expliqué M. Kezza Koyangbo de l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP), qui a reproché au gouvernement d'avoir rompu le consensus en modifiant de façon unilatérale les articles 9, 12, 13, 14 et 15 du texte remis par la commission ad'hoc qui procédé à la relecture de l'ancien code.

Les grief de l'opposition concernent notamment la composition de la coordination nationale de la CEI qui a été réduite de moitié (31 membres au lieu des 61 proposés par le comité ad'hoc) et la présidence de cet organe que le projet du gouvernement confie à "une personnalité centrafricaine neutre élue par les membres de la Coordination Nationale, sur proposition conjointe du Premier Ministre et du Président de l’Assemblée Nationale, à raison de deux (2) candidats par personnalité".

Au nom des députés de la Convergence Kwa na Kwa (KNK, de la majorité présidentielle), M. Kocksis Ouilibona a félicité la commission parlementaire qui a examiné le projet de loi pour avoir auditionné un large éventail de personnalités, notamment l'Organisation des femmes centrafricaines (OFCA) et l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), avant de tirer ses conclusions.

Il a battu en brèche le grief de l'opposition relatif à la composition de la coordination de la CEI, soulignant qu'aucun partenaire au développement n'accepterait de la financer au cas où elle serait forte de 61 personnes.

L'adoption du code électoral ouvre la voie à la mise en place de la CEI, à qui revient la lourde responsabilité de préparer, d’organiser, de superviser et de contrôles les élections présidentielles, législatives, régionales et municipales ainsi que les consultations référendaires et d’en assurer la publication des résultats provisoires au vu des procès-verbaux provenant des bureaux de dépouillement.

Il convient de signaler que la session extraordinaire de l'Assemblée nationale, ouverte le 3 juin dernier, a pris fin immédiatement après le vote du nouveau code électoral, qui porte à sept le nombre de projets de loi examinés et adoptés par les députés et parmi lesquels se trouve la loi de programmation militaire censée régir les forces de défense pendant les 3 années à venir.

 

 

 


 

UNION DES FORCES VIVES DE LA NATION
Pour
le Renouveau Démocratique

DECLARATION

 

logo du Dialogue politique inclusif (DPI) - Paix et Peconcilation en Centrafrique

 

L’Union des Forces Vives de la Nation (UFVN) après avoir pris connaissance du projet de loi portant Code électoral de la République centrafricaine déposé sur la table de l’Assemblée nationale par le Gouvernement, élève une vive protestation pour les raisons suivantes :

 

1°) Comme dans ses habitudes, le Gouvernement a volontairement « violé » les recommandations combien pertinentes du Dialogue Politique Inclusif relatives à la mise en place du Comité ad hoc de la relecture du Code électoral.

 

En effet, la recommandation n° 2 stipule : « Mise en place d’un Comité Ad hoc composé des entités représentées au DPI avec l’assistance des experts internationaux, chargés de la révision du code électoral, en vue de son adaptation aux dispositions constitutionnelles ainsi qu’aux exigences sécuritaires des candidats ».

 

Malheureusement, force est de constater que ce comité a travaillé sans l’assistance des Experts internationaux.

 

2°) Le projet de loi du code électoral révisé et adopté par consensus par le comité ad hoc composé de toutes les entités ayant pris part au DPI à savoir, les Pouvoirs publics, la majorité présidentielle, l’opposition démocratique, les autres partis et les politico-militaires, a été unilatéralement modifié par le Gouvernement.

 

3°) Le Gouvernement a introduit dans ce projet de loi de nombreuses dispositions anti-démocratiques pour lui permettre de verrouiller et manipuler tout le processus électoral à sa guise.
Prenons deux articles à titre d’exemple :

 

L’article 12 al. 3 : Il n’est pas normal qu’au sortir du Dialogue Politique Inclusif où la question électorale avait pris bonne place que ce soient seuls le premier Ministre et le Président de l’Assemblée nationale qui proposent le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI). Qu’en est-il des autres entités ?

 

L’article 14 : Il n’est pas concevable que ce soient le Président de la République et son ministre de l’intérieur qui fixent et répartissent par décret et par arrêté les membres de la Coordination nationale de la Commission Electorale Indépendante, du comité préfectoral et d’arrondissement.

 

Au regard de tout ce qui précède ;

 

-L’UFVN en appelle à la vigilance de toutes les forces de progrès et le peuple tout entier
-L’UFVN lance un appel à tous les élus du peuple que sont les députés de n’être guidés que par leur conscience et de ne privilégier que l’intérêt supérieur de la Nation.

 

- L’UFVN prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur le risque que peut engendrer ce comportement anti-démocratique.

Fait à Bangui, le 17 juin 2009

Pour l’UFVN
Le Coordonnateur
Me Henri POUZERE

 

Samedi 20 Juin 2009

Source : http://www.lindependant-cf.com

 

 


 

 

DELIBERATION N°001-09 /CC ARRETANT LE BUDGET PREVISIONNEL DES ELECTIONS PRESIDENTIELLE ET LEGISLATIVE DE 2010.

L’an deux mil neuf et les dix-sept ; dix-huit et dix neuf mars.
La Cour Constitutionnelle a tenu une plénière aux fins examiner les prévisions budgétaires de cette Institution relatives aux élections présidentielle et législatives de 2010,
Considérant qu’aux termes de l’article 73 de la Constitution du 27 Décembre 2004, il est institué une Cour Constitutionnelle chargée notamment de :
- Veiller à la régularité des consultations électorales, examiner et en proclamer les résultats ;
- Veiller à la régularité des opérations de referendum et en proclamer les résultats ;
- Trancher tout contentieux électoral ;
- Trancher les conflits de compétence entre le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et les collectivités territoriales… »

 

En outre, l’article 92 de l’ordonnance n°04.014.du 11 août portant Code Electoral modifiée et complétée par l’Ordonnance n°04.016 du 21 octobre 2004 dispose : « La Cour Constitutionnelle contrôle la régularité des opérations de vote et de dépouillement. Elle procède aux rectifications d’erreurs matérielles »
L’examen attentif de ces dispositions légales fait ressortir clairement les trois étapes de la mission dévolue à cette Haute juridiction à savoir son rôle avant, pendant et après les élections.
1. Avant les élections
Sur le plan strictement interne, le Président de la Cour Constitutionnelle institue, à cette phase, un organe composé de tous les services intervenant à différents stades du processus électoral, chargé de la coordination des activités.
Ces services sont les suivants :
- La Direction de Cabinet
- Le Greffe
- La Direction
- Direction Administrative et Financière
- Le Service de la Presse Constitutionnelle
- Les Services du Secrétariat Particulier et du Secrétariat Commun
- Le Service du Protocole
- Le Service de Sécurité
Cet organe est dirigé par un Coordonnateur Général nommé par ordonnance du Président de la Cour.
La
coordination est chargée de définir les tâches dévolues à chacune de ces structures, à établir un chronogramme des tâches.
Au cours de cette période l’ensemble du personnel de la Cour Constitutionnelle est réquisitionné et il est procédé à la suspension de toutes les activités courantes.
Il y a lieu de noter que « Veiller à la régularité des opérations électorales » exige de la Cour sa présence effective sur le terrain, et ce, dès le recensement du corps électoral. A cet effet, elle devra prendre attache avec les chefs des juridictions en provinces pour les aspects organisationnels et spécifiques de ce contrôle du recensement électoral dans les préfectures, sous-préfectures et communes.

Sur le plan juridictionnel, la Cour Constitutionnelle est appelée à se prononcer, avant le scrutin, sur le contentieux des actes préparatoires aux élections (dépôt et examen des candidatures à l’élection présidentielle, campagnes électorales…)

Elle veille aussi à l’exécution de diverses tâches (prestation de serment et installation de la CEMI, sensibilisation, formation des membres de bureaux de vote, responsables des partis politiques et électeurs…)

 

2. Pendant les élections
L’obligation de veiller à la régularité des opérations électorales prescrite par la loi exige de la Cour qu’elle sillonne l’ensemble du territoire national.

Les Conseillers devront se rendre dans les différents bureaux de vote pour suivre le déroulement des opérations.

La Cour, ne comprenant que neuf membres appelés à jouer le rôle de « Coordonnateurs » au niveau des préfectures, elle va devoir recruter d’autres coordonnateurs parmi les hauts Magistrats de la Cour de Cassation, du Conseil d’Etat et de la Cour des Comptes.

Au niveau des Sous-préfectures, les « superviseurs » seront désignés parmi les Magistrats exerçant dans les trois Cours d’Appel que compte le pays.

Au niveau des communes, des citoyens jouissant de leurs droits civiques et assermentés, seront recrutés pour jouer le rôle de »délégués ».

Dans la pratique, la mission de contrôle de la régularité des opérations électorales par la Cour Constitutionnelle s’effectue, le jour du scrutin, selon les modalités suivantes :
Par ordonnance, le Président de la Cour Constitutionnelle désigne
- Un coordonnateur général
- Seize coordonnateurs pour les seize Préfectures
- Deux coordonnateurs pour Bangui et Bimbo en raison de leur spécificité.

2. Une lettre de mission, signée du Président de la Cour Constitutionnelle et dont les termes sont précisément déterminés, est adressés à chacun des délégués ;

3. A l’issue de leur mission les délégués remettent à leurs superviseurs respectifs leur rapport ainsi que les différentes fiches de contrôle.

Les superviseurs en font une synthèse qu’ils transmettent à leur tour aux coordonnateurs ayant pour mission de faire parvenir dans les meilleurs délais lesdites fiches de contrôle ou de dépouillement au Président de la Cour Constitutionnelle ;

4. L’ensemble de toutes ces constatations fait, par la suite, l’objet d’exploitation et éventuellement de sanctions par la Cour Constitutionnelle qui est en liaison permanente avec les équipes qui sont sur le terrain.

3. Après les élections
Après la clôture du scrutin, l’équipe de permanence chargée de la réception des procès-verbaux des opérations de vote se met en place. Et, en application des dispositions du Code Electoral, la Cour procède au recensement général de vote, proclame les résultats et examine les contentieux.
Elle a aussi, entre autres importantes missions, la préparation de la cérémonie de prestation de serment et d’installation du Président de la République.

Pour
l’accomplissement de cette haute mission, qui vise à garantir des élections libres, crédibles et transparentes en République Centrafricaine, des moyens appropriés doivent être mis à la disposition de la Cour Constitutionnelle, en particulier un équipement adéquat et un personnel qualifié.

Compte tenu de l’étendue du territoire centrafricain, le budget à allouer aux élections doit prendre en compte des données essentielles ci-après :
1. Recrutement de 09 coordonnateurs, 80 Superviseurs et de 390 délégués.
La mission des coordonnateurs, des superviseurs et des délégués étant de suivre le déroulement des opérations de vote sur l’ensemble du territoire, il leur sera alloué des indemnités couvrant la restauration, le déplacement et l’amortissement de leurs moyens de déplacement.
2. Confection des signes distinctifs pour l’identification des coordonnateurs des superviseurs et des délégués lors de leur déplacement et de leur entrée dans les bureaux de vote :
3. Confection des fiches de contrôle et de dépouillement des élections ;
4. Exécution de la mission de contrôle des opérations de vote : chaque coordonnateur aura à sa charge une Préfecture ; il devra donc disposer d’un véhicule solide du genre LAND CRUISER 4x4 ;
5. Nécessité de disposer, au siège de la Cour, d’un puissant groupe électrogène pour garantir la poursuite des travaux de saisie des résultats en cas de coupure d’électricité ;
6. Durée de mobilisation des Conseillers et de leurs collaborateurs : cent quatre vingt (180) jours se décomposant comme suit :
- Quarante cinq (45) jours avant le premier tour (formation, recensement électoral, Installation de la CEMI etc.)
- Premier tour : 15 jours pour la proclamation des résultats ;
- Quarante cinq (45) pour l’examen des contentieux ;
- Deuxième Tour : 15 jours la proclamation des résultats ;
- Quarante cinq (45) pour l’examen des contentieux ;
- Quinze (15) jours pour la préparation de la cérémonie de prestation de serment et d’installation du Président de la République élu.

La nomenclature du budget prévisionnel des élections présidentielle et législatives 2010, ordonnée selon les rubriques budgétaires classiques, prend en compte les données indiquée ci-dessus.
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle en sa séance du 19 Mars 2009 où siégeaient :
- Marcel MALONGA, Président
- Damienne NANARE, Vice –Président
- Albert KOUDA, Membre
- Jean KOSSANGUE, Membre
- Bernard VOYEMAKOA, Membre
- Arlette SOMBO-DIBELE, membre
- Augustin KONGATOUA, Membre
- Brigitte IZAMO BALIPOU, membre
Assistés de Maître Florentin DARRE, Greffier en chef.
SUIVENT LES SIGNATURES.
POUR EXPEDITION CERTIFIEE CONFORME
FAIT A BANGUI, LE 15 JUIN 2009

LE GREFFIER EN CHEF
FLORENTIN DARRE

 

 

NDLR de leconfident.net introduisant le délibéré présenté par Le Greffier en chef Florentin DARRE

Paul Gové - Vendredi 26 Juin 2009

CODE ELECTORAL : LES DEPUTES N’ONT PAS EXAMINE LES AMENDEMENTS DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE

 

Le vendredi 19 Juin 2009, la Cour Constitutionnelle a fait parvenir au bureau de l’Assemblée Nationale sa proposition de modification d’un article du projet de loi du Code Électoral et sa délibération concernant l’examen des prévisions budgétaires de cette Institution relative aux élections générales de 2010. Au cours des échanges sur les amendements formulés par la Cour Constitutionnelle, les élus de la nation ont estimé que cette Institution, qui statue sur les contentieux électoraux, ne pouvait pas prendre part au dépouillement. Selon les députés, la Cour Constitutionnelle ne doit pas être juge et parti. Autrement dit elle ne peut pas participer au dépouillement et se déjuger encore en tranchant les contentieux électoraux.

L’autre argument, avancé par les députés pour renvoyer leurs amendements au gouvernement, se fonde sur le fait que la Constitution n’autorise que l’exécutif à les saisir.

Nous publions ci-dessous la proposition de modification du projet du Code Electoral et la délibération de la Cour Constitutionnelle.

 

Proposition de modification d’un article du projet de loi portant Code Électoral

Au lieu de :
Art. 94 : « La Cour Constitutionnelle contrôle la régularité des opérations de vote et de dépouillement. Elle procède aux rectifications d’erreurs matérielles ».
Lire :
Art : 94 : « La Cour Constitutionnelle contrôle la régularité des opérations de vote et de dépouillement par l’intermédiaire de ses coordonnateurs, superviseurs et délégués nommés par ordonnance du Président de la Cour.
Elle
procède aux rectifications d’erreurs matérielles ».

 

 


 

 

La France soutiendra les élections présidentielles de 2010

ACAP Bangui, 13 juillet 2009 - L'Ambassadeur, Haut Représentant de la République Française en République Centrafricaine, M. Jean Pierre Vidon, a déclaré, lundi 13 juillet 2009 à Bangui, que « la France soutiendra le processus électoral à venir" dans le pays.

S'exprimant lors d'un point de presse en prélude à la commémoration du 220ème anniversaire de la prise de la Bastille (14 juillet), M. Vidon a également réaffirmé l'attachement de son pays "à des élections libres, transparentes et démocratiques, seules à même de permettre l'émergence de l'Etat de droit, respectueux des droits de l'Homme et de la bonne gouvernance".

S'agissant de l'apport éventuel de la France à ce processus, le diplomate français a précisé que l'apport de la France interviendra lorsque l'ensemble du dispositif électoral centrafricain aura été finalisé et mis en place par les autorités concernées.

Abordant la question d'un éventuel départ des militaires français de la République Centrafricaine, il a rappelé les propos du Président Nicolas Sarkozy devant le parlement sud-africain, le 28 février 2008, au Cap affirmant que « la double volonté de la France est de rester engagée en faveur de l'Afrique, d'une part, et d'autre part, de moderniser sa relation avec elle ».

« Cette double orientation trouvera sa traduction dans le domaine de la paix et de la sécurité, où la France cherchera, notamment, à aider l'Union Africaine à se doter de son propre dispositif de sécurité collective, à encourager l'Europe à s'impliquer davantage dans ce secteur, à promouvoir plus efficacement la démocratie et les droits de l'homme, et aussi à rediscuter les accords de défense bilatéraux signés après les indépendances et qui nous lient encore à certains pays dont la République Centrafricaine », a -t-il fait observer.

« Dès lors, nos programmes sont étroitement coordonnés avec ceux de la Commission européenne, du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) et du Bureau Intégré des Nations-Unies en Centrafrique (BINUCA) et visent tous à atteindre ces objectifs, dont il convient de préciser qu'ils visent in fine à restaurer la situation sécuritaire nationale, comme à contribuer à une meilleure sécurité régionale », a -t-il déclaré.

M. Vidon s'est par ailleurs réjoui de ce que le gouvernement ait élaboré avec succès sa stratégie nationale de l'éducation dans un cadre macro financier crédible, avec l'appui de la coopération française et de l'Unesco, co-chefs de file des partenaires au développement de l'éducation en République Centrafricaine ainsi qu'avec celui de la Banque Mondiale.

« Ce processus concerté, qui vise notamment à atteindre la scolarisation primaire universelle en 2020, soit 10% des enfants des deux sexes qui achèvent un cycle d'enseignement fondamental I complet contre 31% en 2005, a permis l'élection de la République Centrafricaine à l'initiative Education pour Tous procédure accélérée », a -t-il poursuivi.

Par-ailleurs, la France mène également un projet de renforcement des services de santé de base à Bangui, avec un accent sur la prise en charge intégrée des malades du Sida et sur la santé de la mère et de l'enfant.

Au sujet de la revalorisation des pensions versées aux anciens combattants originaires des anciennes colonies françaises, notamment ceux de l'Oubangui Chari, M. Vidon a signifié que "les recommandations du Président Chirac, en matière de revalorisation des pensions d'anciens combattants, ont été mises en application, dès l'année 2007, dans l'ensemble des pays dont sont issus ces anciens combattants qui ont servi dans les armées françaises".

"Cette politique d'équité et de reconnaissance a été mise en œuvre par les services du Secrétaire d'État en charge des anciens combattants et appliquée depuis. Ainsi, les ''retraites du combattants'', qui concernent le plus grand nombre de pensionnés, ont été augmentées de plus de 150%, et les pensiojns d'invalidité ont été revalorisées de 180%", a t-il dit.

Cet point de l'ambassadeur, Haut Représentant de la République Française, à Bangui, en prélude de la fête nationale française, le 14 juillet, le 220ème anniversaire de la prise de la Bastille, faisant état de la coopération entre la République Centrafricaine et la France.

Lundi 13 Juillet 2009 - 14:46
Sébastien Lamba/ACA¨P

 

 

 


 

Centrafrique: Les Etats-Unis contribueront pour 470 millions de francs CFA à l'observation et au suivi des élections générales prévues en Centrafrique en 2010 à une date indéterminée

 

BANGUI, 6 juillet 2009 - Les Etats-Unis contribueront pour 470 millions de francs CFA (plus de 716.000 euros) à l'observation et au suivi des élections générales prévues en Centrafrique en 2010 à une date indéterminée, a annoncé l'ambassadeur américain à Bangui, cité dimanche par la radio nationale. "En Centrafrique, l'année 2010 approche à grands pas et avec elle, des élections qui cherchent à renouveler les pouvoirs légitimes", a déclaré l'ambassadeur des Etats-Unis, Frederick Cook, qui s'exprimait samedi à l'occasion de la fête nationale américaine. "Le gouvernement américain financera pour un montant de 470 millions FCFA des projets d'observation et de suivi de ces élections, pour aider à assurer que chaque citoyen centrafricain sache qu'il a pu exercer son droit fondamental de choisir son avenir", a affirmé M. Cook. "Ce n'est qu'avec des élections libres, justes et inclusives que le peuple centrafricain et son gouvernement élu pourront construire un avenir commun, pacifique et meilleur", a-t-il estimé, en appelant les "rebelles, +coupeurs de routes+ et autres" bandits à déposer les armes au profit de leur routes+ bulletin de vote. "Les vrais patriotes travaillent pour construire leur pays, pas pour le détruire. Et la paix est la plus précieuse de toutes les ressources d'un pays", a encore dit l'ambassadeur. C'est la première contribution annoncée officiellement pour les élections présidentielle et législatives de 2010. L'Assemblée nationale a adopté fin juin un Code électoral révisé mais dénoncé par l'opposition, qui accuse le pouvoir de ne pas avoir tenu compte des recommandations d'un forum sur la paix organisé en décembre. Le Code révisé doit être promulgué par le président François Bozizé, ce qui ouvrira la voie à la mise en place d'une Commission électorale indépendante (CEI) chargée de préparer, organiser, superviser et contrôler les élections.

http://www.izf.net/pages/actualite-politique-et-economique-de-la-republique-centrafricaine/3181

 

Actualité Centrafrique de sangonet