COMITE DE SUIVI DU DIALOGUE NATIONAL


Association Manassé - Antenne Europe CSADN - Invitation à la réunion du 11 sept 2005

RESUME DE LA VISITE EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE - 14 juin au 10 juillet 2005

RAPPORT DU COLLOQUE ORGANISE PAR L’ANTENNE EUROPE DU CSADN - 1er Juillet 2005

Banquet de Solidarité Organisé en faveur de la République Centrafricaine ( R C A ).(07 mai 2005)

COMITE DE SUIVI DES ACTES DU DIALOGUE NATIONAL ANTENNE EUROPE, Réunion 16 avril 2005

Compte rendu de la rencontre du 22 mars 2005 auprès du Conseil Régional du Nord Pas de Calais

Lettre ouverte de l'Antenne Europe du CSADN à tous les Candidats aux élections présidentielle et législatives (1er mars 2005)

Comité de suivi des actes du Dialogue National (Bureau national)

Comité de suivi des actes du Dialogue National - Antenne Europe


DISCOURS DE LA PRESIDENTE DU COMITE DE SUIVI

A L’OUVERTURE DE LA 1ère SESSION D’EVALUATION

DES ACTES DU DIALOGUE NATIONAL

Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,

Monsieur le Vice Président de la République,

Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

Monsieur le Président du Conseil National de Transition,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Monsieur le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies,

Mesdames et Messieurs les Chefs de Mission Diplomatiques,

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales,

Mesdames et Messieurs les membres du Comité de Suivi,

Distingués invités,

Mesdames, Messieurs,

Au cours des deux dernières décennies, la vie publique en République Centrafricaine a été marquée par des crises sociales, politiques et militaires récurrentes qui ont eu des conséquences désastreuses sur le niveau de développement du pays et sur la condition sociale des populations.

Conscient que les solutions de sortie de ces crises passaient nécessairement par une large concertation nationale, l’ensemble des forces vives de la nation, soutenue par la Communauté Internationale, a unanimement réclamé la tenue d’un Dialogue entre les filles et les fils de Centrafrique.

Répondant à cette demande devenue une exigence, le Gouvernement de Transition a donc organisé le Dialogue National tant voulu par le peuple Centrafricain tout entier.

Le Dialogue National devenait ainsi le cadre idéal de réflexion, de concertation, de dialogue mais également de propositions pertinentes.

Ainsi, il a permis de réunir à Bangui du 09 Septembre au 27 Octobre 2003, plus de 350 Délégués venus de toutes les régions et représentant toutes les sensibilités politiques et sociales du Pays auxquels se sont joints des invités extérieurs ainsi que des experts et des observateurs.

Pendant des semaines durant, l’occasion a été donnée aux Centrafricains de se livrer à un diagnostic sans complaisance de tous les aspects de la vie nationale avec le seul but d’assurer la consolidation de l’unité nationale, le retour à la démocratie constitutionnelle, la relance socio-économique et surtout de garantir la réconciliation nationale. Sur cette base, des mesures réalistes ont été proposées pour relancer l’économie nationale, améliorer l’emploi, consolider le dialogue politique et social, développer les infrastructures de base afin de réduire la pauvreté en induisant un développement humain durable.

Le dialogue National a formulé diverses recommandations contenues dans les rapports des commissions rassemblés dans les Actes du Dialogue National.

Une importante Résolution du Dialogue National réaffirme que les recommandations issues de ses travaux sont exécutoires.

Afin d’assurer la mise en œuvre et l’exécution de ses recommandations, le Dialogue National a décidé de mettre en place un mécanisme de suivi et évaluation, élargi aux partenaires et africains et internationaux : le Comité de Suivi des Actes du Dialogue National (CSADN).

La mission, les attributions et la composition dudit Comité ont été définies par le Dialogue National, des textes organiques ultérieurs devant régir ses modalités de fonctionnement.

Le Comité de Suivi des Actes du Dialogue National (CSADN) a pour mission de veiller à l’exécution des résolutions du Dialogue National auprès de tous les Acteurs et Institutions concernés.

Il a pour principales attributions de :

Le Comité se réunit en session ordinaire une fois tous les trois mois et rend publiques les conclusions de ses travaux.

C’est donc conformément à la Résolution du Dialogue National du 16 Octobre 2003 que le Comité de Suivi organise cette première Session afin d’évaluer l’application des Recommandations du Dialogue National.

Pendant trois jours les participants vont faire le bilan de la mise en œuvre des recommandations fortes et à court terme du Dialogue National, quatre mois après cet événement de portée nationale et internationale.

 

Monsieur le Président de la République, Chef de l’ Etat,

Monsieur le Vice Président de la République,

Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

Monsieur le Président du Conseil National de Transition,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Monsieur le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies,

Mesdames et Messieurs les Chefs de Mission Diplomatiques,

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales,

Mesdames et Messieurs les membres du Comité de Suivi,

Distingués invités,

Mesdames, Messieurs,

Le Dialogue National a été qualifié par tous comme une rencontre de la dernière chance pour le Peuple Centrafricain car il devait marquer la rupture avec le passé et le début d’une mutation profonde de la Société Centrafricaine afin de parvenir à une véritable renaissance de la République Centrafricaine.

Le Dialogue National était donc une occasion historique donnée au peuple centrafricain, aux forces politiques et sociales de repartir sur des bases nouvelles plus saines et plus solides

A la fin du Dialogue, nous aurions du tourner une page de notre histoire et en ouvrir une autre pleine de promesses et d’espoir

Nous avons tous été témoins ou acteurs de l’engagement pris il y a quatre mois de consolider la réconciliation nationale et de se mettre résolument sur la voie de la relance économique.

Nous nous sommes tous engagés il y a quatre mois à bâtir une nouvelle société centrafricaine, réconciliée avec elle-même, tolérante et ouverte sur le progrès.

Nous nous sommes tous engagés à participer, tous ensemble, à l’œuvre de reconstruction nationale dans la confiance réciproque, la concertation, le consensus, la compréhension mutuelle et la sincérité partagée.

Nous nous sommes engagés à créer les conditions de la renaissance de la République Centrafricaine en tenant compte de tous les errements du passé et avec pour seule motivation, la conscience nationale et les intérêts supérieurs du peuple centrafricain dont les espoirs ont été trop souvent déçus.

Nous nous sommes tous surtout engagés, en toute responsabilité, à traduire dans les faits, par des actes concrets, les recommandations du Dialogue National que nous avons tous librement adoptées, préoccupés d’éradiquer les causes profondes des dérives qui ont plongé notre Pays dans le gouffre.

Ainsi, les principaux axes majeurs de réflexions et des conclusions du Dialogue National touchaient notamment les questions d’ordre :

- Politique et institutionnel

- Militaire et sécuritaire

- Economique et financier avec un accent particulier sur l’assainissement des Finances Publiques, la relance de la production et la re dynamisation du secteur privé

- Educationnel, sanitaire, culturel et social en insistant sur le redressement des secteurs sociaux de base, la lutte contre le VIH/Sida, la promotion des jeunes et des femmes.

S’agissant des solutions touchant le système politique et institutionnel, le Dialogue National s’est préoccupé de renforcer les bases de la démocratie centrafricaine et l’assainissement du climat socio-politique en définissant :

Premièrement, une meilleure organisation des pouvoirs par un équilibre de pouvoirs entre le Président de la République et le Premier Ministre Chef de la Majorité Parlementaire. Afin d’éviter les difficultés politiques engendrées par la restriction des prérogatives du Premier Ministre à l’article 37 de la Constitution du 14 janvier 1995, Le Dialogue National a élargi les pouvoirs du Premier Ministre lui permettant de conduire la politique de la Nation.

Pour ce faire, le Dialogue National a jugé utile de fixer des orientations en vue de la rédaction d’un nouveau Texte constitutionnel.

Deuxièmement, un calendrier des élections générales conformément au calendrier établi par le Gouvernement National de Transition et dans l’ordre suivant : Municipales, Législatives, Présidentielles.

Troisièmement, un programme de Défense Nationale et de Sécurité justifié par le fait que sans l’instauration de la sécurité sur toute l’étendue du territoire, les efforts en faveur de la consolidation des institutions démocratiques, les réformes économiques et la lutte contre la pauvreté resteront vains.

De manière générale, il a été reconnu que les crises récurrentes qui ont secoué le pays, ces dernières années, ont été non seulement l’expression d’un malaise qui trouve en partie son origine dans les carences structurelles et fonctionnelles des Forces de Défense et de Sécurité mais sont exacerbées par les carences identifiées qui les mettent dans l’impossibilité d’assumer leurs missions à savoir :

A ce propos, le Dialogue National a édicté des recommandations précises.

Concernant la Bonne Gouvernance, il a été déploré que la mission de l’Administration centrafricaine a été le plus souvent guidée par des objectifs mal définis. La politisation et la tribalisation de l’Administration sont des obstacles à son efficacité et à une bonne gestion des affaires de l’Etat. Les tares les plus pernicieuses s’affichent par un laxisme chronique, une corruption à tous les niveaux de l’Administration publique, le non-respect des horaires de travail qui se traduisent par un très faible rendement. L’autorité de l’Etat est brisée par le comportement même de ceux qui sont chargés de la rehausser.

L’administration de notre Pays dispose de cadres bien formés et intègres qui ne demandent qu’à servir quand il faut et où il faut. Il est impérieux de les distinguer des corrompus, des laxistes et ceux qui usant des passe-droits, se révèlent absolument incompétents.

Là aussi, le Dialogue National a préconisé des solutions dont la mise en œuvre requiert une urgence certaine.

Sur le plan de l’économie, l’analyse des secteurs réels de l’économie a dénoté l’absence d’une vision stratégique des dirigeants pour lutter efficacement contre la pauvreté et jeter les bases d’un développement humain durable ;

Sur le plan des Finances publiques, le Dialogue National a relevé l’insuffisance notoire des recettes budgétaires dues en grande partie à la corruption et aux détournements qui demeurent souvent impunis ;

Concernant les salaires, bourses, pensions, vacations, primes de Départ Volontaire Assisté (DVA) et les allocations dues par l’Office Centrafricain de Sécurité Sociale (OCSS), le Dialogue National a relevé  que l’incapacité de l’Etat à assurer ses charges de souveraineté et l’accumulation chronique des obligations non honorées ont engendré un malaise social perceptible, générant des crises récurrentes dont les effets sont dévastateurs. A cela s’ajoutent le blocage des salaires et une inflation galopante renchérissant les produits de première nécessité et les produits manufacturés

Le dialogue National a en conséquence préconisé plusieurs mesures dont les résultats attendus devraient permettre de débloquer les effets financiers des avancements et de trouver des solutions concertées et acceptables avec les partenaires concernés sur les divers arriérés.

Concernant la Jeunesse, le Dialogue  National a noté que la jeunesse centrafricaine vit une crise multidimensionnelle caractérisée par la pauvreté, le chômage, l’oisiveté, la prostitution, l’analphabétisme, la drogue, les maladies et la violence. Les difficultés économiques, structurelles et conjoncturelles ajoutées à la désorganisation de l’Etat sont à l’origine de cette crise qui réduit considérablement les initiatives et les espoirs de toute une jeunesse. L’absence d’une politique réelle en faveur des jeunes les marginalise et les rend encore plus vulnérables ; d’où de nombreuses recommandations formulées en faveur des jeunes.

Sur la situation des femmes, face au faible positionnement de la femme centrafricaine à tous les niveaux de prise de décision et à sa vulnérabilité due à son extrême pauvreté, à l’analphabétisme et à la fragilisation de sa santé, aggravée par la Pandémie du VIH/SIDA, des recommandations précises ont été formulées.

Afin d’améliorer les relations entre les citoyens et les pouvoirs publics et protéger les droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations, le Dialogue National a recommandé la création d’un Conseil National de Médiation avec à sa tête un Médiateur de la République.

Enfin, la concorde sociale, la paix civile et durable passe par la prise en compte des préjudices subis par les uns et les autres, avec une juste indemnisation des victimes des diverses crises. C’est pourquoi, il a été recommandé la mise en place d’une structure devant poursuivre les travaux de la Commission Vérité et Réconciliation. La mise en place de cette structure était urgente et est toujours attendue.

Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,

Monsieur le Vice Président de la République,

Monsieur le Premier Ministre Chef du Gouvernement,

Monsieur le Président du Conseil National de Transition,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Monsieur le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies,

Mesdames et Messieurs les Chefs de Mission Diplomatiques,

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales,

Mesdames et Messieurs les membres du Comité de Suivi,

Distingués invités,

Mesdames, Messieurs,

Comme vous le voyez, le Dialogue National a été une source de solutions et de propositions de mesures concrètes aux divers problèmes identifiés dans tous les aspects de la vie Centrafricaine.

Les Actes du Dialogue National devraient être le livre de chevet des divers acteurs de la vie politique, économique, sociale et culturelle de la République centrafricaine.

C’est pourquoi, la torpeur qui caractérise les lendemains du Dialogue National préoccupe plus d’une personne, malgré le dynamisme et l’activisme du Comité de Suivi.

En effet, au cours du Dialogue National, l’ensemble des Délégués et des Invités ont déploré le fait que bien que des séminaires, états généraux et conférences de toutes sortes nous aient légué de nombreuses décisions, les recommandations et résolutions issues de ces fora n’ont été que très partiellement appliquées. Ceci, malgré la mise en place des Organes de suivi qui n’ont pas vraiment fonctionné. Par conséquent, les problèmes de la République Centrafricaine sont restés entiers et parfois exacerbés par les crises successives.

Comme l’a si justement rappelé le Président du Dialogue National au cours de son Discours d’ouverture, " Nous n’avons plus le droit de nous rassembler pour produire des documents qui viendraient simplement gonfler la bibliothèque nationale des engagements non tenus ".

Dans votre Discours de Clôture du Dialogue National, Monsieur le Président de la République, vous avez vous-même relevé le fait que " si les autorités de l’époque n’ont appliqué que très partiellement les recommandations et résolutions de ces fora, il n’en demeure pas moins qu’aussi bien les organes de suivi que les acteurs politiques concernés ont notamment failli à leur devoir "

Au lendemain du Dialogue National, toute la population centrafricaine qui aspire à la paix, à la sécurité, à la justice, à la liberté, au développement humain durable a mis toute sa confiance dans le Comité de Suivi des Actes du Dialogue National.

La population pense que c’est grâce au Comité de Suivi que l’espoir né du Dialogue pourra progressivement se transformer en mesures concrètes et perceptibles dans sa vie quotidienne.

Prenant conscience de cet immense espoir et de la dimension de la mission et des responsabilités qui leur incombent, les membres du Comité de Suivi se sont attelés à la tache dès le lendemain du Dialogue National.

Mais je dois à la vérité de dire toute ma crainte de voir le découragement gagner, jour après jour, les membres du Comité de Suivi qui se dévouent, malgré tout, à l’accomplissement de la mission qui leur a été confiée par le Dialogue National tout entier.

En tant que Présidente du Comité de Suivi je puis vous assurer de la volonté et de la détermination sans faille de mes collègues.

Mais bien évidemment, à l’impossible nul n’est tenu et je refuse d’imaginer un scénario qui risquerait de porter atteinte à l’équilibre auquel nous sommes parvenus dans la mise en place du Comité de Suivi.

Nous savons tous que les temps sont durs et que les ressources sont rares dans notre Pays mais la volonté politique devra se manifester plus clairement.

Ceci dit et pour nos actions, un document de travail a été élaboré afin de donner un contenu précis aux principaux aspects relatifs :

Ces documents visaient à accroître les capacités institutionnelles du Comité de Suivi par un appui multiforme de la part du Gouvernement et des partenaires pour son fonctionnement et pour ses activités d’explication, de sensibilisation, d’information et d’éducation en direction des populations et des acteurs concernés par la mise en œuvre des résolutions du Dialogue National.

Le programme de travail mis en place vise à multiplier et à diffuser les Actes du Dialogue National, à sensibiliser les divers acteurs sur l’importance et la nécessité de leur mise en œuvre.

Dans cet esprit, les recommandations du Dialogue National ont été éclatés par Département et adressés à chaque Ministère, pour leur mise en œuvre.

Dans le cadre de sa mission de Suivi, le Comité de Suivi a également prévu de :

Malheureusement, il a été reproché au Comité de Suivi, son ardeur au travail, son empressement de voir les recommandations et engagements pris lors du Dialogue National traduits en actes concrets, perceptibles par la population.

Il a été reproché au Comité de Suivi de vouloir outre-passer sa mission en voulant mettre l’accent sur la vulgarisation de l’esprit du Dialogue National.

Le caractère particulièrement sensible des activités du Comité de Suivi, ressenties comme une ingérence dans les affaires publiques a entraîné de nombreuses incompréhensions à l‘origine de nombreux blocages et retards dans la mise en place du cadre juridique du Comité qui, quatre mois après le Dialogue, n’a pas de légalité et ne comprend toujours pas le représentant de la Présidence parmi ses membres.

Sur le Plan financier, si le Gouvernement a attribué au Comité des locaux appropriés et une ligne inscrite dans le budget de l’Etat, le personnel et les ressources financières nécessaires à son fonctionnement n’ont toujours pas été mis à sa disposition, malgré de nombreux appels de fonds. Le Comité de Suivi n’a pu fonctionner jusqu’ici que grâce au reliquat des fonds reçus du Dialogue National et dont le solde est de 350 000 CFA à ce jour.

C’est l’occasion ici pour moi de renouveler toute ma gratitude au Programme des Nations Unies pour le Développement(PNUD), unique partenaire ayant répondu aux nombreuses requêtes adressées par le Comité de Suivi à l’ensemble des bailleurs de fonds.

Sans l’aide financière du PNUD, qui a d’ailleurs appuyé le processus du Dialogue National depuis le début, cette Session n’aurait pu se tenir.

Mesdames et Messieurs les participants,

Compte tenu des difficultés du Comité de Suivi à mener ses missions de suivi sur le terrain, permettant d’évaluer l’exécution des recommandations du Dialogue National, nous avons décidé de tenir exceptionnellement une session largement participative, élargie à la plupart des entités ayant participé au Dialogue National.

La participation des divers décideurs, Institutions, notamment des ministères concernés et d’importants acteurs de la scène socio- politique centrafricaine à cette session devrait permettre une évaluation plus complète.

Pour procéder à cette première évaluation des Recommandations du Dialogue National, vous aurez à passer en revue les recommandations fortes, à court terme et sans effets financiers contenues dans les Actes du Dialogue National.

D’ores et déjà, le Comité de Suivi reconnaît que des efforts louables ont été consentis par les uns et les autres dans la recherche des voies et moyens pour le retour de la paix sociale et de la sécurité.

Certaines recommandations ont trouvé application, d’autres sont en cours de réalisation. Des textes officiels ont été signés, des projets de loi sont sur le bureau du Conseil National de Transition.

Cependant, beaucoup reste à faire afin de redonner confiance d’abord à la population centrafricaine et ensuite aux opérateurs économiques, aux bailleurs de fonds et aux autres partenaires de l’extérieur.

L’application des recommandations du Dialogue National nécessite sans doute une certaine volonté mais surtout un certain courage de la part des politiques.

Toutefois, chaque centrafricain doit donner le meilleur de lui-même pour participer à la réconciliation nationale et à l’oeuvre de reconstruction indispensable pour notre cher et beau pays.

Chaque fille, chaque fils de ce pays, chaque composante de la République centrafricaine est également responsable à des degrés différents de la mise en œuvre des solutions proposées par le Dialogue National.

Les frères de la sous-région et la communauté internationale venus nous soutenir, au nom de la solidarité agissante, dans notre volonté de nous réconcilier, nous regardent. Ne les décevons pas.

Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,

Monsieur le Vice Président de la République,

Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

Monsieur le Président du Conseil National de Transition,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Monsieur le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies,

Mesdames et Messieurs les Chefs de Mission Diplomatiques,

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales,

Mesdames et Messieurs les membres du Comité de Suivi,

Distingués invités, Mesdames, Messieurs,

Je tiens à vous remercier vivement d’avoir bien voulu honorer de votre présence cette cérémonie inaugurale malgré les imperfections que vous voudrez bien pardonner.

Pour finir, je voudrais remercier tous ceux qui ont apporté une aide précieuse pour le déroulement de cette première session du Comité de suivi des Actes du Dialogue National.

Je vous remercie.


Actualité Centrafrique de sangonet - spéciale Comité de suivi du Dialogue national